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Les détails du filtrage des conflits d'intérêts de Carney dévoilés

Les détails du filtrage des conflits d'intérêts de Carney dévoilés

La Presse11-07-2025
Les détails du filtrage des conflits d'intérêts de Carney dévoilés
(Ottawa) Le chef de cabinet de Mark Carney et plus haut fonctionnaire du pays sera chargé de maintenir un filtrage éthique empêchant le premier ministre de prendre des décisions qui avantagent son ancien employeur.
La Presse Canadienne
Ces informations font partie d'une déclaration récemment publiée par le Bureau du commissaire aux conflits d'intérêts et à l'éthique.
Lors de son investiture en tant que premier ministre en mars, Mark Carney a été tenu de déclarer des informations sur ses actifs et ses conflits d'intérêts potentiels au Bureau du commissaire.
Cette déclaration confirme que M. Carney a cédé ses actions et autres actifs en créant une fiducie sans droit de regard.
Le filtrage éthique l'empêchera de prendre des décisions qui avantagent Brookfield Asset Management, Brookfield Corporation et Stripe, toutes des sociétés dans lesquelles il détenait des participations avant la création de la fiducie sans droit de regard.
Un porte-parole du cabinet du premier ministre a déclaré qu'il avait mis en place ce filtrage volontaire de manière proactive afin d'éviter tout conflit d'intérêts potentiel.
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Les policiers ont frappé simultanément le bar Oméga et le Cinéma Saint-Hubert. Les policiers ont mené une importante opération dans la soirée du 15 juillet, pour tenter d'ouvrir une brèche dans l'écosystème criminel de la rue. L'opération s'est soldée par une arrestation et plusieurs perquisitions au bar Oméga et au Cinéma Saint-Hubert. Mardi soir, à la brunante. Des voitures de police se positionnent près de la Plaza, sans gyrophares. Des policiers quittent à pied le poste de quartier (PDQ) 35 – qui ne se trouve qu'à une cinquantaine de mètres de là – et s'installent aux intersections. Quatre agents entrent dans un véhicule banalisé. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Une trentaine de policiers ont participé à l'opération. Sur le coup de 21 h 30, la douzaine de voitures de police ouvre moteurs et gyrophares et bloque les rues Saint-Hubert et Saint-André ; une trentaine d'agents en uniforme et en civil sortent des véhicules et pénètrent dans le bar et le cinéma. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Les policiers ont saisi des documents lors des perquisitions. Les enquêteurs fouillent les commerces de fond en comble, jusqu'aux poches de billard. On requiert même les services d'un chien pisteur ; en entrant dans le bar, il se met immédiatement à japper. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Un homme a été arrêté au cours de l'opération. Bilan : une arrestation pour trafic de stupéfiants et de nombreux documents recueillis. Objectif : lancer un message. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Le commandant Stéphane Forest, chef du poste de quartier 35 On envoie un signal très clair, autant aux revendeurs qu'aux citoyens, qu'on ne tolère pas la vente de stupéfiants dans notre quartier. Le commandant Stéphane Forest, chef du PDQ 35 « J'espère qu'ils vont les faire fermer, c'était dégueu, ce qui s'y passait », lance Goldie, une voisine curieuse quant au déploiement policier devant chez elle. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Un suspect a longuement été interrogé par les policiers. « [Les policiers] nous avaient dit d'attendre, que quelque chose s'en venait », raconte pour sa part Max, qui possède aussi un commerce à proximité. « On est très contents. » À 50 mètres du poste Mais comment la sécurité a-t-elle pu se détériorer à un jet de pierre du PDQ ? La proximité avec le poste avait provoqué une incompréhension de la part des voisins. « Ça fait cinq ans que ça dure. Ça fait cinq ans qu'on dénonce, ça fait cinq ans qu'on collabore. Des fois, ils viennent cinq fois par jour dans la rue. Ils sont à côté ! », a expliqué Guillaume, un des voisins, avant l'opération. « Le fait que le poste soit à proximité, je ne vois pas le lien. Nos policiers sont en patrouille 24 heures sur 24, leur point d'attache est ici, mais c'est tout », dit le commandant Stéphane Forest. « Complexe et multifactoriel » Malgré le boum de l'opération, qualifiée de « succès » par le commandant Stéphane Forest, l'approche du PDQ se veut plurielle. « C'est complexe et multifactoriel : on parle d'itinérance, de toxicomanie, de santé mentale », énumère le policier, qui explique que ces problèmes sont interreliés. Avec son modèle d'équipe mixte, le SPVM « a le coffre à outils de la police ET le coffre à outils de la santé ». Le PDQ a mis en place un Module d'action par projet, une équipe particulière qui permet non seulement de libérer des agents pour des problèmes spécifiques, mais aussi de faire le pont avec des organismes communautaires. Aux critiques des gens qui voudraient une réponse plus policière, le commandant Stéphane Forest répond plutôt qu'il faut distinguer le sentiment d'insécurité des citoyens de la criminalité réelle. « Quand on a un sentiment d'insécurité, on adopte des comportements qui vont en cohérence avec ça », comme regarder autour de chez soi pour des condoms souillés ou être méfiant du comportement de sans-abri. « On est davantage dans la perception », plaide-t-il, malgré les témoignages, les photos et les vidéos des voisins. Le commandant promet de les rencontrer de nouveau prochainement.

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PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE La façade du Bar Oméga, sur la Plaza. À droite, l'entrée du Cinéma Saint-Hubert. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Les portes arrière du bar Oméga et du Cinéma Saint-Hubert PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE La façade du Bar Oméga, sur la Plaza. À droite, l'entrée du Cinéma Saint-Hubert. 1 /2 L'épicentre de cette criminalité se trouve autour de ces établissements, qui ont pignon sur rue du côté de la Plaza, mais qui possèdent aussi une porte arrière rue Saint-André. Les rôdeurs entrent régulièrement par ce côté. Par courriel, un des voisins décrit l'arrière de ces commerces, et particulièrement celui du bar Oméga, comme le « hub du trafic de drogues » dans le secteur, photos à l'appui. Sur le terrain, La Presse a pu confirmer l'ampleur de l'activité illicite. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE L'arrière du bar Oméga et du Cinéma Saint-Hubert attire de nombreux rôdeurs dans la rue Saint-André. Des proxénètes et des prostituées se serviraient aussi du cinéma comme base de leurs activités, selon le voisinage. Le va-et-vient y est constant. Un dur réveil post-pandémique Ce tronçon de la rue Saint-André a un aspect hybride : l'Ouest agit comme l'arrière-boutique de la Plaza Saint-Hubert et des camions y font souvent des livraisons, alors que l'Est compte surtout des plex. Les passages menant aux cours entre les maisons sont fermés par des clôtures cadenassées. Sinon, les rôdeurs volent ce qui s'y trouve, y consomment des drogues dures, laissent des seringues, et les prostituées y emmènent leurs clients. Le bruit est également incessant, même au petit matin. « Ils gueulent, ils hurlent, ils se parlent tout seuls et deviennent agressifs entre eux », raconte un des voisins, qui habite tout juste devant le Cinéma Saint-Hubert. Parmi les voisins rencontrés, tous ceux qui avaient leur chambre du côté de la rue l'ont déplacée dans les dernières années. 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Ils convoquent notamment des réunions périodiques, souvent chez l'un d'entre eux, auxquelles le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a déjà participé. « Si on avait un élu qui habitait [dans cette] rue, en deux semaines, ce serait réglé », dit Guillaume. La conseillère de la Ville du secteur, Josefina Blanco, était justement l'invitée de la dernière rencontre de voisins, il y a quelques semaines. « On pensait qu'il y aurait cinq ou six personnes, et on était une vingtaine, voire plus », avoue la conseillère Josefina Blanco. « Consciente des enjeux dans le secteur », elle précise que son objectif est « de continuer à travailler en collaboration et en concertation », pour régler la situation, qu'elle qualifie d'« inacceptable ». « Du caca d'humain » sur la terrasse Les commerçants sont frustrés par la situation. David Goudreau est copropriétaire de Mellön, une brasserie située à l'angle de la rue Jean-Talon, qui possède une jolie terrasse. 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Le calme plat aux postes frontaliers
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(Saint-Bernard-de-Lacolle) Exit les longs temps d'attente et les arrêts aux boutiques hors taxe : pour une troisième journée consécutive, les voyageurs étaient peu nombreux à traverser la frontière avec les États-Unis dimanche, malgré les vacances de la construction. Même l'hyperpopulaire poste de Saint-Bernard-de-Lacolle, qui marque la fin de l'autoroute 15 Sud, revêtait ses habits pandémiques de faible achalandage. Lorsque La Presse s'y est rendue dimanche en fin d'après-midi, le temps d'attente était… nul. Les quelques voitures qui arrivaient du nord passaient instantanément devant les douaniers américains – une donnée rare pour le poste le plus fréquenté de la province. Les différents commerces du coin étaient aussi désertés. Au Tim Hortons de Saint-Bernard-de-Lacolle, on aurait pu entendre les mouches voler autour des beignes. Outre les éternels camionneurs, « ce sont surtout des touristes américains », somme toute peu nombreux, qui passent dans le coin, a expliqué la superviseure Karina Caumartin. Sur place, ses collègues passaient déjà le balai, alors qu'il n'était même encore pas 17 h. Un seul client attendait sur une table dehors. Peu d'attente, partout Saint-Bernard-de-Lacolle étant le poste le plus populaire du Québec, la situation était évidemment similaire dans les postes de plus petites tailles, et ce, partout dans la province. Les données de l'Agence des services frontaliers du Canada indiquaient « Aucun délai » aux postes de Saint-Armand et de Stanstead, pour la majorité de la journée. La situation est similaire à celle qu'on a pu observer dans les derniers jours, où les Québécois ont aussi délaissé le chemin vers les États-Unis. Ce constat est aussi en adéquation avec les données : selon un sondage publié par CAA-Québec le 4 juin dernier, plus de 54 % des Québécois en vacances cette année resteront au Québec, et seulement 4 % ont l'intention de se rendre aux États-Unis. Mais ce ne sont pas que les Québécois qui se tournent vers d'autres destinations. Les autres postes frontaliers du Canada (Coutts, Cornwall, Pont Ambassador, Sault Sainte-Marie, Douglas) affichaient aussi des temps d'attente plus avantageux que ceux auxquels ils ont été habitués.

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