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Le mojito n'est plus le cocktail le plus bu en France

Le mojito n'est plus le cocktail le plus bu en France

Le Figaro29-07-2025
Une étude s'est penchée sur les cocktails les plus vendus en France sur un mois. Et le mojito, habitué à truster la première place, est désormais dépassé par un autre classique de la mixologie.
Le mojito était le cocktail préféré des Français depuis plus de 10 ans. D'autres indémodables ont toujours eu la cote comme la piña colada, le sex on the beach ou le kir royal, mais depuis quelques années, une recette venue de l'autre côté des Alpes vient troubler l'ordre de ce classement. Pour évaluer l'évolution des tendances de consommation, NielsenIQ (cabinet d'études de marché) en collaboration avec Fyre (fournisseur de données) ont analysé les ventes de cocktails à travers plus de 5 000 établissements de CHR (cafés, hôtels et restaurants) sur le mois de mai 2025, et le constat est sans appel.
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Il est impossible d'y échapper, et d'autant plus l'été venu, le spritz est partout. Symbole du retour en force des amers, ce cocktail originaire de Venise grappille depuis des années maintenant des parts de marché, jusqu'à faire de l'ombre aux classiques historiques de la mixologie. Le spritz représente 24,2 % du chiffre d'affaires réalisé sur les cocktails en France, bien devant le mojito avec 18,2 % et le kir et ses 10,5 %. Une preuve de plus – s'il en fallait – que le cocktail vénitien est devenu l'incontournable des terrasses. Symbole de ce raz de marée – souvent à la robe orangée –, les ventes d'amers augmentent (+2.4% dont +8.3% pour Aperol) et celles de proseccos également (+19,5) depuis le début de l'année.
Le spritz roi des cocktails.
NielsenIQ
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L'une des raisons de ce succès est l'adaptabilité de sa recette, notamment au niveau de la liqueur choisit. Un cocktail qui revendique contenir de l'Aperol se vend en moyenne 9,50 € contre 9 € pour un spritz sans mention. Le Saint-Germain spritz se vend quant à lui en moyenne 10,60 €. La variante réalisée avec la liqueur française grappille elle aussi des parts de marché avec 0,6 point en plus sur le mois de mai et 2 % de chiffre d'affaires en plus sur la même période.
À lire aussi La recette secrète du spritz, star indémodable des cocktails de l'été
Dans la capitale, les tendances arrivent souvent plus rapidement et certaines modes s'essoufflent donc plus vite. Mais le spritz, lui, n'est pas en perte de vitesse, au contraire. Il est également le roi de la mixologie avec 28,1 % du chiffre d'affaires des cocktails vendus en CHR contre 21,4 % dans le reste du territoire. A contrario, le mojito n'a plus vraiment le vent en poupe à Paris avec 9.3% du CA sur Paris contre 20.2% dans le reste de la France.
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L'école Pigier fête son 175e anniversaire : «Pour la formation de ses élèves, le fondateur avait créé de faux magasins»
L'école Pigier fête son 175e anniversaire : «Pour la formation de ses élèves, le fondateur avait créé de faux magasins»

Le Figaro

time25 minutes ago

  • Le Figaro

L'école Pigier fête son 175e anniversaire : «Pour la formation de ses élèves, le fondateur avait créé de faux magasins»

Paris, 1850. La France est en pleine révolution industrielle. Paris, son cœur battant, voit son activité commerciale et financière exploser, comme l'illustre Émile Zola avec son roman Au Bonheur des Dames, qui décrit l'ascension sociale fulgurante d'un modeste employé de commerce. Les usines tournent à plein régime, le commerce se développe, mais les entreprises peinent à recruter du personnel qualifié, capable de maîtriser les arcanes de la comptabilité. Face à ce constat, Gervais Pigier, un chef comptable, a une idée qui va révolutionner le paysage de la formation. Au lieu de se lamenter sur le manque de main-d'œuvre compétente, il décide de former lui-même les salariés dont il a besoin. Il ouvre alors « l'École pratique de commerce et de comptabilité ». Le concept est novateur : mettre les élèves en situation réelle. L'objectif est clair : former des employés immédiatement opérationnels. L'initiative est un succès. Rapidement, l'école se fait un nom. Et Pigier ne s'arrête pas là. Dès 1877, l'école lance les cours par correspondance. Trois ans plus tard, en 1880, elle innove encore en utilisant le phonographe pour l'enseignement des langues étrangères, une première pour l'époque. L'école s'adapte aussi aux évolutions sociétales : en 1890, elle ouvre une école destinée aux jeunes filles, où elles apprennent notamment le secrétariat, et s'offrent ainsi une voie d'émancipation professionnelle. L'école ne cessera d'innover et de se développer. Aujourd'hui, après avoir été rachetée par la société Eduservices en 2010, elle fête ses cent soixante-quinze ans, et elle est donc la deuxième école privée la plus ancienne de France, après l'ESCP, fondée en 1819. Jean-Francis Charrondière est aujourd'hui directeur national de la marque. Après une maîtrise de droit à l'université Jean Moulin de Lyon, il rejoint directement Pigier en 1999, où il débute comme conseiller de recrutement avant de gravir les échelons pour devenir directeur adjoint en 2010. Il fait alors un détour formateur par d'autres écoles (MB Way et Win Sport Shool) avant de retourner chez son employeur initial en 2018 pour diriger Pigier Lyon avant d'accéder à de nouvelles responsabilités au niveau national. Il retrace les cent-soixante-quinze ans d'histoire de la marque. LE FIGARO-ÉTUDIANT - Vous fêtez donc vos 175 ans, mais ce qui est curieux, c'est que je croyais que vous n'existiez plus… Je me souviens de vos publicités dans le métro pour les cours de secrétariat Pigier, mais on n'en voit plus aujourd'hui ? JEAN-FRANCIS CHARRONDIERE -Aujourd'hui, l'École Pigier est bien vivante. Ce sont 13 500 étudiants répartis dans une trentaine d'écoles, dont la vocation professionnalisante est très forte. Grâce à l'apprentissage, la formation est gratuite mais aussi rémunérée. Cette particularité est si forte que nous nous présentons souvent comme 'la business school de l'alternance'. Alors oui, effectivement, nous avions l'habitude de mettre des affiches dans le métro, mais aujourd'hui notre communication est essentiellement numérique. Elle est vue principalement par les publics concernés, et moins par ceux qui ne le sont pas. Pouvez-vous nous retracer les étapes-clé des 175 ans d'histoire de cette école ? Elle a donc été fondée à Paris en 1850 par Gervais Pigier. C'était un chef comptable qui avait des difficultés à recruter d'autres comptables, et qui donc a créé une école pratique de comptabilité à Paris, devenue une école de comptabilité et de commerce. Ensuite, son fils Émile a développé l'entreprise sur toute la France. Il avait bien remarqué que l'État favorisait alors les formations pour jeunes filles. Et c'est donc à ce nouveau public qu'il a proposé des cours de sténographie et de dactylographie. Puis l'école continue de se développer, et, en 1970, il y a eu jusqu'à une centaine d'écoles Pigier en France et en Afrique du Nord. Au siècle dernier, le système était alors celui des 'concessions', qui ressemblait au modèle actuel des 'franchises', qui est d'ailleurs celui de notre société actuellement. Si vous deviez expliquer l'essor de l'école grâce à un seul mot, quel serait ce mot ? Si je devais expliquer d'un mot l'essor de nos écoles, je rappellerais que Gervais Pigier était un visionnaire. Il avait par exemple créé de 'faux magasins' pour améliorer la formation des élèves. Chaque école avait un 'bureau commercial' pour les exercices pratiques, avec des espaces de vente factices, avec leurs linéaires, une caisse enregistreuse qui fonctionnait réellement, un espace pour les stocks, et même des formateurs qui jouaient le rôle de clients pour simuler les processus de vente ! Donc, dans ces 'bureaux commerciaux', ces magasins factices, les étudiants mettaient en pratique ce qu'ils avaient appris en théorie. Ensuite, les Pigier ont continué d'innover, avec l'invention du 'Speedwriting', une sorte de sténographie 'maison', et Studial, une méthode pour taper efficacement et rapidement sur les claviers d'ordinateurs. Aujourd'hui, d'autres cours ont remplacé ces deux enseignements. Ce qui est normal, puisque les métiers d'assistant de direction et de secrétaire ont évolué : la prise de note rapide, c'est fini, les dirigeants tiennent eux-mêmes leur agenda et utilisent la dictée vocale pour prendre des notes ou même rédiger des textes. Aujourd'hui, quels sont vos projets pour l'école Pigier ? À court terme, nous allons ouvrir une trente-et-unième école à Clermont-Ferrand, à la fin de l'année 2025. Sinon, d'une manière générale, il se trouve que nous étions surtout centrés sur les formations Bac +2, comme les BTS, mais nous avons aussi lancé les Bachelors en trois ans, et les MBA en cinq ans. Bien entendu, nous sommes aussi très engagés sur l'intelligence artificielle : nous formons notamment nos élèves à écrire des prompts efficaces, et l'enseignement est graduel : initiation à l'IA en année 1, jusqu'à la formation à l'art de manager grâce à l'IA en année 5. Il faut souligner que l'IA bouleverse la formation : puisque les connaissances sont facilement accessibles, les professeurs doivent enseigner différemment, en misant sur leur charisme ou encore sur la «gamification», c'est-à-dire le fait d'apprendre en utilisant les codes du jeu. Nous organisons donc souvent des challenges, des 'business games', comme le Challenge Performance pour les Bac +3, avec des groupes de travail qui font interagir les élèves de plusieurs filières : comptabilité, RH, communication… Ces exercices sont très formateurs pour le travail en équipe et la pluridisciplinarité.

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