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Après la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison, la France espère des "mesures de grâce"

Après la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison, la France espère des "mesures de grâce"

France Inter08-07-2025
L'espoir était mince, il a été réduit en cendres ce mardi matin par la Cour d'appel d'Alger. Cette cour a confirmé la condamnation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à cinq ans de prison ferme, notamment pour "atteinte à l'unité nationale". Une décision "à la fois incompréhensible et injustifiée", a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
L'écrivain de 80 ans, atteint d'un cancer, a été arrêté le 16 novembre dernier pour ses propos tenus sur le Sahara occidental, région désertique que se disputent le Maroc et l'Algérie.
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Le nouvel avocat de Boualem Sansal a pu s'entretenir avec son client, avant la décision de la justice algérienne
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L'intégrité territoriale de l'Algérie touchée
Dans le média français d'extrême droite Frontières, Boualem Sansal avait déclaré en octobre 2024 qu'il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. L'écrivain avait ainsi touché à l'intégrité territoriale de l'Algérie et les autorités du pays ne pouvaient pas accepter une autre issue que la condamnation. D'autant que cette affaire a éclaté quelques mois après le choix de la France de soutenir le Maroc et non l'Algérie dans cet épineux dossier du Sahara occidental.
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Bruno Retailleau : "J'espère qu'on arrive au dénouement" de l'affaire Boualem Sansal
L'invité de 8h20 : le grand entretien
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Fortement fâché depuis l'annonce française, Alger saute sur tous les prétextes possibles pour contrarier Paris. En témoigne la récente condamnation à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes, spécialiste de football, accusé d'"apologie du terrorisme".
Pour Boualem Sansal, s'ajoute encore à son dossier un autre facteur, à savoir qu'il est soutenu par la droite et l'extrême droite françaises, un soutien bien encombrant pour lui, puisque cela a poussé Alger à jouer la radicalisation.
"On peut imaginer que des mesures de grâce soient prises"
Mais qui dit procès politique, dit aussi solution politique possible, comme le laisse entendre le Premier ministre français François Bayrou. "Maintenant qu'il y a eu condamnation, on peut imaginer que des mesures de grâce soient prises et je sais, je ne doute pas, que toutes les instances agissent en ce sens de manière que l'humanité triomphe dans une affaire qui est pour les Français insupportable", a-t-il déclaré.
Une grâce du président algérien est souhaitée par Paris, d'autant que Boualem Sansal est malade. Certains proches de l'auteur ont émis l'espoir qu'il soit gracié à l'occasion du 5 juillet, marquant le 63e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie.
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Le triple vainqueur en Grand Chelem, Stanislas Wawrinka, qui ne disputera pas l'US Open cette année, a reçu une invitation pour l'ATP Challenger 100 de Rennes qui se tiendra du 8 au 14 septembre. Snobé par l'US Open, pour lequel il espérait recevoir une wild-card, Stanislas Wawrinka (40 ans) a été invité au Challenger 100 de Rennes qui se déroulera du 8 au 14 septembre. Le tournoi, dirigé par Nicolas Mahut, accueillera un plateau relevé composé du triple vainqueur en Grand Chelem mais aussi d'Adrian Mannarino, Hugo Gaston ou encore Pierre-Hugues Herbert. En ne s'inscrivant pas pour les qualifications à Flushing Meadows, Wawrinka semblait dans l'attente d'une invitation de la part du Majeur américain où il avait été sacré en 2016. C'est son coach Magnus Norman, lui-même, qui l'a confirmé sur son compte Instagram, après la défaite de son protégé en demi-finales du Challenger de Cancun : « On espérait une wild-card pour l'US Open, mais nous allons revenir à la maison et nous améliorer ». L'US Open, dernière étape d'une tournée américaine à part

« En 1993, j'ai été à deux doigts de signer à Naples, qui me voulait pour remplacer Maradona »  : Gheorghe Hagi revient sur sa carrière de joueur
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Alors que se profile la Coupe du monde 2026, Gheorghe Hagi, quatrième du Ballon d'Or 1994 grâce à son Mondial aux États-Unis, raconte ses souvenirs. L'ancien meneur de la Roumanie investit aujourd'hui son temps et son argent dans son académie près de Constanta. Pas de doute, nous voilà à bon port. Le chemin gravillonné qui mène à l'académie, le bâtiment massif qui la surplombe, le musée à sa gloire en face de la réception : tout ici porte le nom de Gheorghe Hagi, légende du foot roumain. Situé à Ovidiu, à 230 km à l'est de Bucarest, près de la mer Noire et de Constanta, l'un des plus grands ports d'Europe, point commercial stratégique depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, ce complexe, inauguré en 2014, souligne l'empreinte énorme laissée par « Gica » (surnom d'Hagi) dans son pays, son amour-propre intact, mais aussi le faramineux travail accompli depuis qu'il a créé son école de foot en 2009. « Ce projet a germé dans mon esprit lors de mes dernières années à Galatasaray, raconte l'ancien milieu offensif et entraîneur du club turc, en nous faisant visiter les installations agrandies et modernisées l'an dernier. J'avais envie de rester près du terrain, car c'est tout ce que j'aime, et de monter mon école pour donner l'opportunité aux jeunes talents locaux de réussir. Et quel meilleur endroit que ma ville de Constanta, là où tout a commencé ? » Pays-Bas et l'ajax, les modèles Marqué dans sa jeunesse par le football total des Pays-Bas et de l'Ajax Amsterdam des années 1970, puis par son passage au FC Barcelone sous la houlette de Johan Cruyff, Gheorghe Hagi est désormais à la tête du meilleur centre de formation du pays. « J'ai toujours été impressionné par la capacité d'un "petit" pays comme les Pays-Bas, avec si peu d'habitants (18 millions), à produire autant de bons footballeurs et cela m'a inspiré, confie-t-il dans sa tenue de running, survêtement bleu et baskets noires. Je m'y suis rendu à plusieurs reprises depuis ma retraite et j'ai visité les cinq Académies Cruyff. Elles sont pour moi la preuve que si tu travailles bien, tu peux obtenir de bons résultats. » Les siens sont bluffants : en seize ans d'existence, le Farul Constanta est devenu le club roumain le plus titré en catégories de jeunes. Et, comme le rappelle une fresque qui orne son musée, une vingtaine de ses protégés ont depuis revêtu le maillot jaune, bleu et rouge de la sélection roumaine. Il livre une partie de sa recette. « J'aime que mon équipe donne le tempo. Mais, plus que le tiki-taka, la clé, c'est que la tête fasse tic-tac, lance-t-il en mettant le doigt sur sa tempe, pour signifier que le cerveau pèse plus que les jambes. Je veux que mes joueurs soient réactifs, qu'ils mettent du rythme et de l'intensité. Grâce à nos infrastructures aux normes du top niveau européen, nous leur inculquons l'excellence pour qu'ils puissent devenir de grands professionnels. » Carte jeunes et titres de champion Contre toute attente, avec lui sur le banc, le Viitorul Constanta (son ancien nom avant sa fusion avec Farul en 2021) a même remporté le Championnat en 2017, avec 57,7 % de joueurs formés au club dans son effectif. À sa grande fierté : « Au départ, le projet était seulement d'avoir un centre de formation, puis, avec le temps, nous sommes parvenus à mettre en place une équipe seniors, que j'ai prise en main, et, en appliquant nos préceptes au plus haut niveau nous sommes parvenus à devenir le meilleur club du pays. » Avec un groupe affichant une moyenne d'âge de seulement 21 ans et 4 mois. Ce titre, ajouté à celui de 2023, a suscité des ambitions démesurées chez les supporters locaux, difficiles à satisfaire. Notre hôte tente alors de remettre les pendules à l'heure. « Il faut comprendre que nos meilleurs éléments s'en vont tous les mois, on doit donc reconstruire en permanence l'effectif en découvrant et en formant de nouveaux joueurs, soupire-t-il. Nous achetons peu de joueurs. Et, contrairement aux clubs de Bucarest, nous ne bénéficions pas d'aides publiques. » Qu'importe, Gheorghe Hagi n'est pas du genre à se morfondre, lui qui a investi une dizaine de millions d'euros dans ce projet. Cette forte tête a vu le jour à trente kilomètres de là, à Sacele, un village d'agriculteurs où ses grands-parents roumains (une communauté balkanique d'origine latine) ont débarqué avec sa mère depuis le nord de la Grèce il y a près d'un siècle. À voir le modeste pavillon où il a grandi - qu'il a donné à une famille dans le besoin il y a quelques années -, on comprend qu'il a dû forcer son destin pour devenir, avec la gymnaste Nadia Comaneci, triple médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976, le sportif le plus connu de son pays. « Nous n'étions pas une famille riche, relate l'ancien maître à jouer de la sélection tricolorii. La vie était dure à cette époque en Roumanie, mais j'ai reçu beaucoup d'amour et d'attention dès mon plus jeune âge. J'ai peut-être eu de la chance et, comme j'étais le plus jeune, mes soeurs, Sultana et Elena, avaient une responsabilité : s'assurer que rien ne m'arrive. » Petit génie et génération dorée À la sortie de l'école, petit mais costaud, il peaufine sa technique dans la rue, avec des buts composés de pierres ou de cartables, jusqu'à ce que la famille déménage à Constanta en 1973. Recommandé par un camarade et recruté par l'ancien attaquant Iosif Bükössy au Farul Constanta à 10 ans, le gaucher devient aussitôt la coqueluche locale. « J'y ai appris la discipline. » Ses exploits résonnent jusqu'à la capitale, où la Fédération vient de lancer son programme Luceafarul, vivier regroupant les meilleurs éléments du pays au sein d'un Clairefontaine roumain avant-gardiste. « Sans cela, nous n'aurions pas eu une sélection aussi forte dans les années 1990. » En 1979, les jeunes Roumains sont invités en France au tournoi de Montaigu, sorte de Mondial juniors amical. Hagi, 14 ans, déjà à la baguette, brille contre la Grèce, Israël, l'Écosse et le Portugal. « C'était la première fois que je sortais de Roumanie, je n'avais jamais pris l'avion », se remémore le sexagénaire. Le petit génie, 1,74 m, fait ensuite ses classes au sein du Sportul Studentesc (1983 - 1986) et après seulement cinq matches chez les professionnels, Mircea Lucescu, l'actuel sélectionneur déjà en poste à l'époque, l'appelle en équipe nationale puis l'emmène dans ses valises pour disputer l'Euro 1984 en France. « Le Mister a eu l'audace de me donner ma chance au niveau international, alors que je n'avais que 19 ans, car il pensait que je représentais l'avenir du football roumain », salue celui que ses compatriotes ont surnommé « Regele » (Le Roi). « Seul le président du Real Madrid, Ramon Mendoza, s'est déplacé jusqu'à Bucarest pour me rencontrer, je n'ai pas hésité. Je suis passé du communisme à la liberté » Gheorghe Hagi La sélection manque la qualification pour le Mondial mexicain de 1986, mais Hagi trace sa route, s'affirmant comme le meilleur joueur du Championnat roumain sous les couleurs du Steaua Bucarest, récemment sacré champion d'Europe contre le Barça. Il signe même des débuts tonitruants en inscrivant l'unique but, sur coup franc, de la Supercoupe d'Europe face au Dynamo Kiev de Valeri Lobanovski (1-0), le 24 février 1987. Triple champion de Roumanie, il bute sur le grand AC Milan en finale de la Coupe des champions 1989 (0-4). « C'était un adversaire fantastique et sans Ilie Dumitrescu, suspendu, l'un de nos éléments clés, ils nous ont réduits en miettes. » La chute du dictateur Nicolae Ceausescu et du régime communiste en décembre 1989 lui ouvre bientôt les portes de l'Ouest, à 25 ans. « Avant la Révolution, il était interdit d'aller travailler à l'étranger. Les forces vives devaient montrer l'exemple en oeuvrant pour le pays. J'ai eu la chance que ça change à ce moment-là, sinon je n'aurais pas pu faire cette carrière. » Un autre monde s'ouvre à lui au Real Madrid, qui débourse l'équivalent de 4 millions d'euros à l'été 1990 pour s'attacher ses services, un record pour le club merengue à l'époque, alors que le Bayern Munich et l'AC Milan étaient sur les rangs. Du communisme à la liberté « Seul le président du Real, Ramon Mendoza, s'est déplacé jusqu'à Bucarest pour me rencontrer, je n'ai pas hésité. Je suis passé du communisme à la liberté. Il m'a fallu six mois d'adaptation pour me mettre au diapason aux côtés des meilleurs. » Deux saisons, quatre entraîneurs (John Toshack, Alfredo Di Stéfano, Radomir Antic et Leo Beenhakker), 84 matches, 20 buts et puis s'en va. Hagi prend la direction de la Serie A, où il retrouve son mentor Mircea Lucescu et forme la « Brescia Romana » avec ses compatriotes Florin Raducioiu, Dorin Mateut et Ioan Sabau. « En 1993, j'ai été à deux doigts de signer à Naples, qui me voulait pour remplacer Maradona (parti au Séville FC l'été précédent), mais Brescia a décliné l'offre. » Un an plus tard, alors qu'il dispute la Coupe du monde 1994 aux États-Unis, il reçoit un coup de fil inattendu dans sa chambre d'hôtel. À l'autre bout du fil, Johan Cruyff, son idole de jeunesse. « Il m'a dit qu'il me voulait comme meneur de jeu du Barça et j'étais honoré à l'idée qu'il devienne mon entraîneur. » Deux saisons durant il se régale aux côtés de Romario, Hristo Stoitchkov, Pep Guardiola, Luis Figo ou encore Gheorghe Popescu, mais ne décroche qu'une Supercoupe d'Espagne, avant de s'engager avec Galatasaray, son chant du cygne. « C'est simple : j'ai mis en pratique tout ce que j'avais appris jusque-là, en m'appuyant sur mon expérience et ma personnalité. Fatih Terim et les dirigeants ont construit une équipe de gagnants, en combinant les meilleurs joueurs turcs avec des étrangers tels que Claudio Taffarel, "Gica " » Popescu et moi. » L'équipe d'Istanbul crée la surprise en faisant tomber Arsenal en finale de la Coupe de l'UEFA 2000 (0-0, 4-1 aux t.a.b.), puis en s'adjugeant la Supercoupe d'Europe contre le Real Madrid (3-2) de Raul, Figo, Roberto Carlos ou Casillas. Le Mondial 94, son chef-d'oeuvre Mais c'est surtout grâce à ses exploits sous le maillot de la Roumanie - qu'il va conduire lors de trois Coupes du monde d'affilée dans les années 1990 - qu'il doit son illustre surnom de Maradona des Carpates. « Un honneur, unique, incomparable. Diego était le meilleur. » Avec, comme apogée, un quart de finale au Mondial 1994 aux États-Unis, après s'être offert le scalp de l'Argentine (3-2), privée d'El Pibe de Oro, suspendu pour dopage. « Nous avions une équipe très forte derrière et au milieu. Et nous savions jouer les contre-attaques à la perfection, avec Dumitrescu, Raducioiu et moi devant. On avait cette touche technique créative, une bonne qualité de frappe, de la vitesse. La Roumanie était une grande équipe, on jouait ensemble depuis l'époque de Luceafarul. Nous arrivions à ce Mondial avec l'expérience nécessaire, prêts à affronter n'importe qui les yeux dans les yeux. Le sentiment qui régnait au sein de notre groupe, c'est qu'on pouvait battre tout le monde. » Teinture blonde et cartons rouges Pour leur entrée dans la compétition, ils corrigent la Colombie (3-1), favorite du roi Pelé après sa belle campagne de qualifications, avec notamment un lob excentré d'anthologie sur Oscar Cordoba signé de sa patte gauche. « J'avais remarqué qu'il était souvent avancé et je m'étais entraîné à tirer de loin la semaine précédant le match », dévoile celui qui détient toujours le record de buts avec la sélection (35 réalisations), à égalité avec Adrian Mutu. « Figurer parmi les meilleurs numéros 10 de l'histoire désignés par France Football en 2020, c'est quelque chose de phénoménal pour moi » L'aventure s'arrête en quarts face à la Suède (2-2, 4-5 aux t.a.b.), comme ses rêves de Ballon d'Or, remporté par le Bulgare Hristo Stoitchkov. « Jusque-là, j'étais le meilleur joueur de la Coupe du monde, le plus décisif (3 buts et 3 passes décisives), clame celui qui finira quatrième du Ballon d'Or en 1994. Le fait de ne pas être dans le dernier carré m'a coûté cher, mais je n'éprouve aucun regret. Figurer parmi les meilleurs numéros 10 de l'histoire désignés par France Football en 2020 (il était nommé parmi les meilleurs milieux offensifs pour la Dream Team Ballon d'Or), c'est quelque chose de phénoménal pour moi. » Quatre ans plus tard en France, la Roumanie s'incline d'un cheveu - blond puisque l'équipe s'était teint les cheveux - face à la Croatie, sur un penalty de Davor Suker en huitièmes. À l'Euro 2000, après s'être extirpée du groupe de la mort (Portugal, Angleterre et Allemagne), cette génération talentueuse se heurte encore à son plafond de verre en quarts face à l'Italie (0-2). Hagi, Iordanescu, le poids de l'héritage Pour sa 124e et dernière cape, Gheorghe Hagi est exclu pour la dixième fois de sa carrière. « On peut se tromper parfois, on est humain. C'est arrivé à Zidane aussi... Pendant les matches ça va très vite, il y a beaucoup de pression et tu dois essayer de contrôler ton instinct mais tu n'y arrives pas toujours, cela fait partie du football. » Le désert et la relève Au grand regret de son ancien capitaine, la Roumanie n'a plus disputé de Coupe du monde depuis qu'il a raccroché les crampons. « J'aimerais que les trois, quatre grands clubs du pays investissent de nouveau dans la formation, car c'est ce qui nourrit la sélection. On doit tous travailler en ce sens, si on veut pouvoir lutter avec les autres pays. Au dernier Euro en Allemagne, on a montré qu'on avait de la ressource (élimination contre les Pays-Bas en huitièmes, 0-3). Il faut continuer ce travail pour que la Roumanie retrouve le très haut niveau. » Son fils Ianis (26 ans), formé au sein de son académie et qui a terminé la saison en Écosse, aux Glasgow Rangers, fait partie de la relève qui va tenter d'imiter sa génération à la Coupe du monde aux États-Unis, au Mexique et au Canada l'an prochain. « Je suis très fier de son parcours, de le voir porter le maillot de la sélection », confesse celui qui l'a fait rayonner autrefois avec son emblématique numéro 10 rouge frappé sur ce maillot or. Et qui travaille désormais d'arrache-pied pour dénicher la relève qui ramènera la Roumanie dans le gotha mondial.

Baignade dans la Seine : le site de Grenelle fermé après une pollution aux hydrocarbures
Baignade dans la Seine : le site de Grenelle fermé après une pollution aux hydrocarbures

Le Parisien

time17 minutes ago

  • Le Parisien

Baignade dans la Seine : le site de Grenelle fermé après une pollution aux hydrocarbures

C'est un nouveau coup dur pour la saison de baignade parisienne qui bat son plein. Ce jeudi 21 août, les habitués du site de Grenelle, dans le XVe arrondissement, ont trouvé porte close. Une flaque d'hydrocarbures, détectée tôt dans la matinée selon le maire (LR) du XVe arrondissement, Philippe Goujon, a contraint les autorités à suspendre l'accès au site, compromettant les projets de rafraîchissement des Parisiens par cette journée estivale. « La baignade est actuellement fermée, présence de traces d'hydrocarbures, les analyses sont en cours. Exceptionnellement, la pataugeoire restera fermée ce jour », indique sobrement le message affiché sur le site de la Ville de Paris. Le site de baignade Grenelle en Seine est fermé aujourd'hui. — Mairie du 15 (@mairie15) August 21, 2025 Une communication confirmée par Philippe Goujon : « Les pompiers, la Drieat et la brigade fluviale sont mobilisés pour rechercher la cause de la flaque d'hydrocarbures. La réouverture est conditionnée au nettoyage et à l'éventualité de découverte de cette source de pollution. » Une première depuis l'ouverture La cause de cette fermeture pour pollution chimique est inédite depuis l'ouverture de la baignade dans la Seine le 5 juillet dernier. Jusqu'à présent, les intempéries avaient surtout perturbé la saison, avec treize jours de fermeture en juillet en raison des fortes pluies qui dégradent temporairement la qualité de l'eau. À lire aussi Des abats dans un sac flottant sur la Seine ? À Paris, un site de baignade contraint de fermer à nouveau À voir aussi La pollution pourrait provenir de diverses sources : fuites industrielles, déversements accidentels ou encore les écoulements issus d'embarcations. Cette fermeture survient alors que la fréquentation des sites de baignade parisiens connaît un succès retentissant. Plus de 80 000 personnes ont profité des trois sites ouverts cet été, avec un pic de 23 500 baigneurs durant la semaine du 15 août. Le site de Grenelle, qui accueille en moyenne 2 600 personnes par week-end, était particulièrement prisé en ce mois d'août.

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