
Le musée Madame Tussauds dévoile treize nouvelles statues de cire de Taylor Swift
Publié aujourd'hui à 17h06 Mis à jour il y a 4 minutes
Une des nouvelles statues de Taylor Swift.
Instagram – MadameTussauds
Le musée Madame Tussauds a dévoilé mercredi treize nouvelles statues de cire de la pop star américaine Taylor Swift qui seront prochainement déployées dans treize des antennes mondiales que compte l'institution, dont celle de la capitale britannique.
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Ce lancement simultané est le projet le plus ambitieux de l'histoire de Madame Tussauds, a indiqué dans un communiqué l'institution, qui dispose de 22 antennes à travers le monde, selon son site internet.
Le musée souligne également dans son communiqué que le chiffre treize est le chiffre porte-bonheur de la chanteuse de 35 ans.
Les figures de l'interprète de «Cruel Summer» et «Shake It Off» sont inspirées de certains de ses looks issus de sa tournée «The Eras Tour».
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Cette dernière, qui s'est échelonnée sur 2023 et 2024, a rapporté environ 2 milliards de dollars. Elle est à ce jour la tournée la plus lucrative de l'histoire de la musique.
Le Royaume-Uni aura de quoi satisfaire les «Swifties» du monde entier avec deux statues de la star: une à Londres et une autre à Blackpool, dans le nord de l'Angleterre.
La figure qui sera exposée dans l'antenne londonienne fera la part belle à une Taylor Swift en justaucorps orange, signé de la maison Versace.
Le reste des figures viendront garnir les antennes de Madame Tussauds d'Amsterdam, Berlin, Budapest, Los Angeles, Hong Kong, Las Vegas, Nashville, New York, Orlando et Sydney. Une autre, itinérante, commencera sa résidence à Shanghaï.
Ce projet a nécessité le travail de plus de 40 artistes, sur une période de plus d'un an.
Taylor Swift est l'une des artistes les plus récompensées de sa génération avec quatorze Grammy Awards.
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Pourtant, cette créature à l'allure étrange affole les influenceuses et les collectionneurs. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Né en 2015 de l'imagination de l'artiste hongkongais Kasing Lung, Labubu a été propulsé à l'échelle mondiale par Pop Mart, une entreprise chinoise spécialisée dans les figurines en édition limitée, vendues sous blister surprise (le «blind box» que l'on achète sans savoir quelle figurine il contient). 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À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos En Suisse, les figurines sont disponibles en ligne sur le site du fabricant, mais aussi dans des boutiques physiques comme Du à Aigle (VD), Paulus Shop à Lausanne et à Granges (SO), nous apprend le quotidien «20 minutes». Selon le modèle, les prix varient entre 42 et 139 francs. Mais il faut souvent s'armer de patience pour s'en procurer un: certains modèles sont en rupture de stock et les délais de livraison peuvent aller jusqu'à dix jours. Des listes d'attente ont même été mises en place. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Mais pourquoi un tel engouement pour un machin en plastique de 12 centimètres? Parce que Labubu coche toutes les cases du doudou pour les adultes: un design mignon mais légèrement flippant, un univers narratif riche et, surtout, une esthétique régressive mais pas cucul. Labubu, c'est l'enfance remixée pour les grands. Et il n'est pas le seul. Depuis les années 80, chaque génération a vu défiler son lot de gadgets absurdes, attendrissants ou purement décoratifs – mi-jouets, mi-accessoires. Retour sur cinq d'entre eux qui ont marqué nos sacs à dos, nos trousses, nos cous et nos poches. La chaussette de bébé: doudou présmartphone Avant les protections solides que l'on connaît aujourd'hui, il y avait: la chaussette de bébé. 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Moins «animal» que ses prédécesseurs, plus expressif que les jouets standard, Kiki s'inscrit dans une époque où l'objet peluche commence à devenir un compagnon social à part entière. Mais ce qui distingue vraiment Kiki d'un simple doudou, c'est son statut semi-public. Il sort de la chambre pour être exposé, promené, montré. Il trône sur les cartables, s'accroche aux anses de sac à dos, s'invite même sur les photos de classe. Son succès prolongé (des années 80 à nos jours) témoigne de sa puissance iconique: Kiki n'est pas juste mignon, il est mémorable. Enfance portable et nostalgie active Tous ces objets ont un point commun: ils rendent l'enfance visible, affichable, presque revendiquée. Ce sont des mini-objets sans réelle utilité pratique, mais à forte valeur symbolique. Ils nous parlent de nos goûts, de nos liens sociaux, de notre manière de créer du style à partir de l'inutile. 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Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Se connecter Valentina San Martin est journaliste responsable de la rubrique Beauté au sein du pôle Vibrations. Diplômée en Lettres et Sciences Sociales à l'Université de Lausanne, elle s'intéresse également aux thématiques de société et à la pop culture. Plus d'infos @ValSanMar Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Série sur Apple TV / Canal +: Smoke se consume à force d'intensité
Accueil | Culture | Streaming | L'excellent dramaturge Dennis Lehane enfume ses fans sur la piste d'un mystérieux pyromane. Apple TV/Canal +, 9 x 40 min. Publié aujourd'hui à 13h44 Quand il se range du côté des séries, le romancier Dennis Lehane privilégie la source du réel. Comme «Black Bird» qui basait son suspense sur un très réel psychopathe, «Smoke» trouve sa densité dans les confidences d'un authentique pyromane. Riche matériel… Avec une délectation morbide qui suinte encore dans «Smoke», John Leonard Orr a révélé dans le podcast «Firebug» ses motivations criminelles – 2000 incendies volontaires en trente ans. De quoi étaler par le détail le fonctionnement de sa psycho détraquée. En dramaturge finaud, Dennis Lehane noie les scènes dans une abondance de précisions fascinantes. A priori, l'expert Dave Gudsen (Taron Egerton), ancien pompier, mène l'enquête avec une sagacité indiscutable. Il est flanqué d'une détective fouineuse elle aussi. La façade se lézarde assez vite d'excentricités pointées, une arrogance blessée, une ambition d'écrivain de best-seller, un goût pour les jeux sexuels brûlants. D'autres vies cabossées apparaissent, Freddy l'ouvrier de fast-food brimé qui colle au profil du coupable idéal, un pompier frustré aux penchants tordus, etc. Face à «Smoke», les aficionados de Dennis Lehane retrouveront la maîtrise de l'écrivain puissant tout autant que scénariste inspiré – «Mystic River» de Clint Eastwood, «Shutter Island» de Martin Scorsese ou «Gone Baby Gone» de Ben Affleck . Mais une légère déception perce face à de la «belle ouvrage» où chaque pièce du puzzle s'emboîte un peu trop bien. Lui qui a longtemps collaboré sur la mythique série « The Wire » connaît les rouages de la police américaine, ses mérites et turpitudes. Dans son cauchemar urbain, «Smoke» n'en manque pas. Le scénario brille par sa mécanique, qui valdingue pourtant entre plusieurs cas, implique des parenthèses psychologiques qui s'enchevêtrent, pointe ici et là des chronologies distinctes. Manquent ces atmosphères lourdes de secrets, ce climat surréaliste tissé d'opacités ambivalentes que le natif de Boston réussit d'habitude à susciter. Voir le flottement démoniaque qui agitait «Black Bird» en un regard. Le comédien Taron Egerton était déjà de l'aventure mais dans une performance beaucoup plus fine. C'est d'ailleurs comme si le feu avait rongé les ambitions à l'œuvre. Concentré à restituer le drame qui brûle dans des scènes spectaculaires d'incandescence narrative, Dennis Lehane frappe par son audace mais échoue à canaliser ses envies de subtilités artistiques. Rien de déshonorant mais pour un maître de la série noire, ça sent le pétard mouillé. Notre note: 3,5 étoiles Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.