
Donald Trump accuse Beyoncé d'avoir touché 11 millions de dollars pour soutenir Kamala Harris
Le président américain Donald Trump continue ses attaques contre les personnalités ayant soutenu Kalama Harris lors de la campagne présidentielle américaine. Sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a appelé dimanche 27 juillet à poursuivre Beyoncé en justice, affirmant que la chanteuse aurait perçu 11 millions de dollars pour soutenir publiquement Kamala Harris lors de la dernière campagne présidentielle. Une allégation dénuée de preuve, selon les documents officiels de campagne et les démentis des proches de l'artiste.
À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour
«J'ai vu l'énorme somme d'argent due par les Démocrates, après l'élection présidentielle, et le fait qu'ils admettent avoir versé, probablement illégalement, onze millions de dollars à la chanteuse Beyoncé », a écrit le locataire de la Maison-Blanche. Le chef d'État fait référence à la venue de la chanteuse de 43 ans lors d'un meeting de campagne de Kamala Harris, à Houston, en octobre 2024. « Je ne suis pas ici en tant que célébrité. Je ne suis pas ici en tant que politicienne. Je suis ici en tant que mère », avait déclaré Beyoncé.
Publicité
Lors de son discours devant 20 000 soutiens de la candidate démocrate, elle avait notamment dénoncé les atteintes aux droits des femmes et les mesures anti-avortement prises dans une vingtaine d'États américains, dont son Texas natal. Pour ce déplacement, les documents de la Commission électorale fédérale américaine (FEC) indiquent que la société de Beyoncé, Parkwood Entertainment, a perçu 165 000 dollars. Une somme identifiée comme des frais de production.
« Ces honoraires ridicules ont été incorrectement comptabilisés dans les livres et les registres. » Donald Trump
Mais pour l'actuel président des États-Unis, « ces honoraires ridicules ont été incorrectement comptabilisés dans les livres et les registres. Vous n'avez pas le droit de payer pour un soutien, c'est totalement illégal », a-t-il enchéri sur Truth Social. À la fin de son message, le président des États-Unis a affirmé que « Kamala, et tous ceux qui ont reçu de l'argent pour leur soutien, ont enfreint la loi. Ils devraient tous être poursuivis ! »
La rumeur de ce paiement à huit chiffres a commencé à circuler en 2024 dans le camp républicain. Des sites de vérifications des faits comme FactCheck.org et PolitiFact ont déjà examiné cette allégation sans trouver de fondement, souligne CNN sur son site internet. L'équipe de Kamala Harris a aussi toujours démenti les rumeurs selon lesquelles elle aurait payé Beyoncé pour qu'elle apparaisse à l'un de ses meetings.
Tina Knowles, la mère de la chanteuse, a réfuté ces affirmations en novembre 2024, dans un message publié sur les réseaux sociaux. « Beyoncé n'a pas reçu un centime pour avoir pris la parole lors du rassemblement de la vice-présidente Kamala Harris, candidate à la présidence, à Houston. En réalité, elle a payé elle-même ses billets d'avion pour elle et son équipe. Non seulement ils mentent et manquent de respect à la réputation de Beyoncé, mais ils tentent également de discréditer davantage le pouvoir de notre vice-présidente », avait-elle déclaré. De son côté, Beyoncé n'a pas réagi publiquement à ces accusations.
Enquête
Beyoncé n'est pas la seule dans le viseur du 47e président des États-Unis. En mai 2025, Donald Trump a annoncé vouloir lancer une « enquête majeure » sur les soutiens reçus de la part de célébrités par son ancienne rivale Kamala Harris. « Bruce Springsteen, Oprah, Bono (le chanteur de U2, ndlr) et peut-être beaucoup d'autres ont beaucoup d'explications à donner !!! », a-t-il déclaré sur son réseau social. Oprah Winfrey, a notamment démenti que sa société de production ait reçu un million de dollars de la part de l'équipe de l'ancienne vice-présidente pour couvrir les coûts associés à l'organisation de sa venue dans son célèbre talk-show.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
Deux tournées de Beyoncé dépassent les 400 millions de dollars de recettes, une première pour une artiste féminine
Beyoncé continue de battre des records. La chanteuse, qui avait donné trois concerts en juin dernier à Paris pour son Cowboy Carter Tour , est devenue la première artiste féminine à avoir deux tournées qui ont dépassé les 400 millions de dollars américains en recettes. Selon La Presse , avec 32 dates, le Cowboy Carter Tour est la plus courte tournée à franchir ce seuil. Les concerts français du Cowboy Carter Tour de Beyoncé ont rapporté plus de 34 millions d'euros, soit 39 700 000 dollars, sur les trois dates des 19, 21 et 22 juin. Dans le détail, chaque soirée a rapporté plus de 11,4 millions d'euros, soit 13,2 millions de dollars US. En tout, près de 215 000 billets ont été vendus. Cette tournée s'est achevée samedi soir dernier, à l'Allegiant Stadium de Las Vegas. « Queen B » avait invité ses deux acolytes des Destiny's Child, Kelly Rowland et Michelle Williams, à la rejoindre sur scène pour un final mémorable. Le trio, réuni pour la première fois depuis Coachella en 2018, a interprété devant un public enthousiaste ses plus grands titres, allant de « Lose My Breath » et « Bootylicious », avant de chanter « Energy », tiré du septième album de l'artiste, « Renaissance ». Avec deux fois plus de dates, le Renaissance World Tour, la précédente tournée de Beyoncé, avait généré 579,8 millions US en 2023. Beyoncé rejoint un cercle très fermé d'artistes, dont les tournées ont dépassé les 400 millions de dollars. Seuls Coldplay, les Rolling Stones et Ed Sheeran ont réussi l'exploit.


Le HuffPost France
5 hours ago
- Le HuffPost France
Jamie Lee Curtis préfère « préparer sa sortie » pour ne pas affronter l'âgisme à Hollywood
CINÉMA - N'espérez pas voir Jamie Lee Curtis se battre pour rester en haut de l'affiche à Hollywood jusqu'à son dernier souffle. Elle ne le fera pas. Dans une interview accordée au Guardian, ce dimanche 27 juillet, la star américaine - de retour à l'écran prochainement dans Freaky Friday 2 - explique ne pas vouloir affronter l'âgisme de l'industrie. « J'ai vu mes parents perdre ce qui leur avait apporté la célébrité, leur vie et leur gagne-pain, lorsque l'industrie les a rejetés à un certain âge. Je les ai vus atteindre un succès incroyable, puis le voir lentement s'éroder jusqu'à disparaître. Et c'est très douloureux », confie l'actrice de 66 ans, dans les colonnes du quotidien britannique. Avant d'ajouter: « Ça fait 30 ans que je prépare volontairement ma sortie. Je me suis préparée (mentalement, ndlr) à partir afin de ne pas subir le même sort que ma famille. Je veux quitter la fête avant de ne plus être invitée. » Le regret de la chirurgie Fille de deux légendes hollywoodiennes (Tony Curtis et Janet Leigh), Jamie Lee Curtis a mis beaucoup de temps avant d'être prise au sérieux par ses pairs dans l'industrie du cinéma, après des débuts chez John Carpenter dans Halloween dès l'âge de 19 ans. Cette dernière a remporté son premier Oscar - celui pour la meilleure actrice dans un second rôle - en 2022 avec Everything Everywhere All at Once. La même année, elle a été aperçue dans la série The Bear, à l'occasion d'un épisode des plus marquants dans l'enfer d'un repas de Noël avec la comédienne dans le rôle d'une mère alcoolique. Et plus récemment, dans un film de Gia Coppola avec Pamela Anderson acclamé par une bonne partie de la critique, The Last Showgirl. Gagner en popularité sur le tard ne la brime pas dans ses prises de parole contre les travers de son secteur. Celle qui se définit comme « pro-vieillissement » a récemment dénoncé la pression au recours à la chirurgie esthétique, comme ce fut son cas à l'âge de 25 ans après une critique désobligeante sur son physique. « Je l'ai automatiquement regretté », a-t-elle déclaré dans l'émission 60 Minutes, en mai dernier. Jamie Lee Curtis enchaîne Sur les photos qui accompagnent son interview dans les pages du Guardian, de fausses et grosses lèvres rouges ont été posées sur sa bouche. « Je me suis toujours exprimée haut et fort contre le génocide d'une génération de femmes par l'industrie cosméceutique, qui les a défigurées. Les lèvres en cire en sont la parfaite illustration », justifie-t-elle. L'emploi du mot génocide, définit dans le dictionnaire comme un crime consistant à exterminer ou éliminer en partie un groupe humain, peut surprendre. Elle l'a utilisé à escient, parce que c'est un terme « fort », dit l'actrice, selon qui « nous avons anéanti une ou deux générations d'apparence humaine naturelle ». De son côté, la retraite n'a toutefois pas encore sonné. À l'affiche en août du second volet de Freaky Friday, dans lequel la désormais grand-mère se voit de nouveau échanger son corps avec celui d'une ado, Jamie Lee Curtis est annoncée au casting d'un reboot d' Arabesque, et multiplie ses activités de productrice, dont un film avec Matthew McConaughey et une série pour Prime Video baptisée Scarpetta.


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Pourquoi Donald Trump appelle-t-il à poursuivre Beyoncé en justice ?
Le parti Démocrate a-t-il versé 11 millions de dollars pour obtenir le soutien de Beyoncé ? C'est ce qu'affirme, une nouvelle fois, Donald Trump sur son réseau social Truth dimanche 27 juillet. Une allégation non étayée, soulignent plusieurs médias américains dont Deadline et CNN . Selon le locataire de la Maison-Blanche, la chanteuse de 43 ans ne se serait pas déplacée gratuitement au meeting de Kamala Harris, tenu en octobre 2024 à Houston , au Texas. « J'ai vu l'énorme somme d'argent due par les Démocrates, après l'élection présidentielle, et le fait qu'ils admettent avoir versé, probablement illégalement, onze millions de dollars à la chanteuse Beyoncé pour UN SOUTIEN », écrit Donald Trump, sans étayer ses affirmations. Parkwood Entertainment, la société de Beyoncé a bien touché de l'argent pour ce déplacement. Mais le chèque serait d'un montant bien moindre : 165 000 dollars, d'après les documents de la Commission électorale fédérale américaine (FEC). Une somme versée pour couvrir les frais liés à l'événement. L'année dernière, un porte-parole de la campagne de Kamala Harris expliquait déjà à Deadline que les célébrités qui les soutenaient n'étaient pas rémunérées, mais qu'ils étaient légalement tenus de couvrir les frais liés à leurs prestations. Donald Trump n'en démord pas pour autant : « Ces honoraires ridicules ont été incorrectement comptabilisés. IL EST INTERDIT DE PAYER POUR UN SOUTIEN. C'EST TOTALEMENT ILLÉGAL. Imaginez ce qui se passerait si les politiciens se mettaient à payer des gens pour les soutenir : ce serait le chaos ! » « Kamala, et tous ceux qui ont reçu de l'argent pour leur soutien, ont enfreint la loi. Ils devraient tous être poursuivis ! », ajoute-t-il. CNN rappelle cependant qu'aucune loi fédérale n'interdit explicitement de rémunérer un soutien politique, à condition que le paiement soit déclaré comme une dépense de campagne conforme. L'équipe de Kamala Harris comme les proches de l'artiste ont toujours démenti les rumeurs d'un soutien monnayé. « Beyoncé n'a pas reçu un centime pour avoir pris la parole lors du rassemblement de la vice-présidente Kamala Harris, candidate à la présidence, à Houston, avait affirmé la mère de Beyoncé, Tina Knowles, en novembre 2024. En réalité, elle a payé elle-même ses billets d'avion pour elle et son équipe. » Beyoncé n'a, elle, jamais réagi publiquement. Au mois de mai, Donald Trump avait annoncé vouloir une « enquête majeure » sur des prétendus « paiements déguisés ». En plus de Beyoncé, il visait d'autres personnalités comme Oprah Winfrey , qui aurait perçu trois millions de dollars selon le président, et le militant des droits civiques Al Sharpton qui aurait lui touché 600 000 dollars. Aucune procédure judiciaire n'a pour l'instant été ouverte.