
League of Legends : au MSI, un premier tour agité mais sans surprise
Le premier tour du MSI - le Mid-Season Invitational, tournoi intercontinental de mi-saison sur League of Legends - s'est achevé dans la nuit de jeudi à vendredi à Vancouver (Canada). Comme on pouvait s'y attendre, les représentants sud-coréens (GenG, T1) et chinois (Anyone's Legend, Bilibili Gaming), considérés comme les principaux prétendants au titre, ont tous franchi l'obstacle... Mais non sans lutter.
S'il est bien trop tôt pour évoquer un quelconque resserrement entre les différentes régions, les Européens (Movistar KOI, G2), les Américains (FlyQuest) et le champion de la ligue Pacifique (CTBC Flying Oyster) ont tous au moins pris une manche à leurs adversaires...
G2 a ouvert le score face au tenant du titre et favori à sa propre succession, GenG, avant de lâcher prise (1-3) ; mêmes destins pour FlyQuest et Movistar KOI contre les Chinois d'Anyone's Legend et Bilibili Gaming (1-3 également), mais en offrant plus de résistance après la manche initiale ; enfin CTBC Flying Oyster, dans la continuité de son très bon First Stand (le premier tournoi de la saison) a même poussé les champions du monde de T1 dans une cinquième game décisive (2-3).
Si, en fin de compte, la logique a été respectée à chaque fois, conséquence d'un écart encore important - voire éclatant par séquences - de niveau individuel notamment (un constat un peu moins vrai pour le champion de la ligue Pacifique), les outsiders ont montré de très belles choses, prometteuses pour la suite de ce MSI.
Le deuxième tour commence dès ce vendredi soir (21 heures), par une rencontre très indécise du lower bracket, entre G2 et FlyQuest. Dans la nuit qui suivra, GenG affrontera Anyone's Legend pour le premier gros choc de la compétition. Samedi soir (21 heures), le champion d'Europe Movistar KOI jouera sa survie contre CTBC Flying Oyster, puis T1 et BLG seront opposés dans un remake de la dernière finale des Mondiaux.

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a day ago
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Nathanaël Molin, coach d'Alexis et Félix Lebrun : « Un très bon point de passage »
Avant de s'octroyer quelques jours de vacances, Nathanaël Molin dresse le bilan du Grand Smash de Las Vegas qui s'achève dans la nuit de dimanche à lundi, et des six premiers mois de l'année pour les frères Lebrun. « La semaine semble avoir particulièrement puisé dans les ressources des protagonistes du Grand Smash à Las joueurs ont été mis à rude épreuve. Le tennis de table s'est expatrié à un endroit où personne ne joue, donc tout le monde avait un décalage horaire énorme (9 heures avec la France, 15 avec Pékin, en Chine). Il y a eu plein de petits couacs, et toujours ce truc d'aller dans des endroits bling-bling... Nous, on préfère une bonne salle, une bouffe simple et correcte pour des sportifs, une salle d'entraînement... Mais être logé au MGM (gigantesque hôtel-casino 4 étoiles), ce n'est pas intéressant. Vous venez de boucler la première partie de l'année, quel bilan en tirez-vous ?La période d'après-Jeux a duré très longtemps, j'estime ça jusqu'à mars-avril. Où dès qu'on croisait quelqu'un, on nous en parlait... Après, on a enchaîné sur une période complexe pour Alexis, avec sa blessure (fin mars) et la préparation des Championnats du monde. On arrive un peu à bout de souffle. On a fait les deux dernières compétitions, à Ljubljana (en Slovénie) et là (à Las Vegas), en étant plus légers dans notre approche, c'est-à-dire sans les préparer spécifiquement. Ce qui a sans doute permis d'être plus frais mentalement. Résultats sur les deux tournois : une finale et une demi-finale en simple pour Félix, une demie pour Alexis à Ljubljana, et deux finales en double. Vous devriez faire comme ça pour toutes les compétitions...Ça s'est bien passé, mais c'est aussi le fruit de toutes les choses mises en place sur les dix-huit derniers mois. Félix, par exemple, a réussi sur le match d'hier (dimanche, en demi-finales face à Wang Chuqin) à mettre en place le jeu qui correspond à celui où on veut l'amener dans le futur. C'est un très bon point de passage. On s'appuie sur des choses qu'on avait vues à l'entraînement et par moments seulement en match. Il l'a fait sur une rencontre en sept sets extrêmement serrés, où le niveau était très proche des Jeux Olympiques, des deux côtés. Ça permet d'avoir une analyse précise du travail qui a été fait. « J'aime bien quand on ferme la salle (...), c'est toujours bon signe » Nathanaël Molin à propos des bons résultats des Lebrun dans les tournois Disputer le double, en plus du simple, permet souvent à Alexis ou Félix d'avoir une deuxième chance. Est-ce important ?La première chose, c'est qu'on finit les tournois. J'aime bien quand on ferme la salle, c'est agréable. Lilian (Bardet, quart-finaliste pour sa première apparition dans le tableau principal d'un Grand Smash) me disait que ça lui faisait bizarre d'arriver dans la salle d'échauffement, où il n'y avait plus que 5-6 joueurs. Tu savoures ces moments-là. Et c'est toujours bon signe. D'autre part, le double prend une vraie importance avec les JO (les épreuves de double masculin et féminin, supprimées en 2008, feront leur retour aux JO de Los Angeles en 2028). Et il permet de travailler certaines choses très spécifiques qui peuvent faire progresser en simple, notamment en remise de service. Finalement, vous vous situez dans les temps de passage prévus cette année ?On avait deux points-clés, les Championnats du monde (médaille de bronze en double à Doha fin mai) et l'Euro par équipes (à Zadar, en Croatie, du 12 au 19 octobre), avec les compétitions autour. C'est-à-dire la Coupe du monde (en avril), où on n'a pas été fantastiques (Félix Lebrun ne sort pas des poules, Alexis est forfait). On va viser maintenant octobre-novembre, avec les Championnats d'Europe par équipes, Montpellier (WTT Champions, du 28 octobre au 2 novembre) et la Coupe du monde mixte (30 novembre-7 décembre à Chengdu, en Chine), puis bien finir l'année aux WTT Finals (10-14 décembre à Hong-Kong). »


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