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Trois hommes poignardés dans deux évènements

Trois hommes poignardés dans deux évènements

La Pressea day ago
(Montréal) Les esprits se sont échauffés dans la nuit de vendredi à samedi dans deux établissements licenciés aux deux extrémités de l'île de Montréal, laissant deux individus dans un état critique à l'hôpital.
La Presse Canadienne
Le plus récent évènement est survenu dans l'arrondissement d'Anjou.
Un appel au 911 samedi, vers 3 h 50, a mené les services d'urgence auprès d'un jeune homme gisant sur la chaussée sur la rue des Ormeaux, près de l'avenue Georges.
La victime, âgée de 24 ans, avait été blessée au haut du corps par un objet tranchant. L'homme était conscient lors de son transport à l'hôpital, mais il était dans un état critique.
« Selon les premières informations, la victime aurait été blessée lors d'un conflit qui aurait dégénéré dans un établissement licencié situé sur l'avenue Chaumont, près de la rue Baldwin », a expliqué l'agente Caroline Chèvrefils, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Il n'y avait aucune arrestation dans ce dossier à la levée du jour.
« Un périmètre a été érigé afin de protéger la scène pour les enquêteurs, ainsi que pour les techniciens en identité judiciaire afin qu'ils puissent analyser la scène et tenter de comprendre les circonstances exactes de cet évènement. Des vérifications seront faites sur de possibles caméras de surveillance situées à proximité des lieux », a précisé la porte-parole du SPVM.
Un peu plus tôt, vers 2 h samedi, les policiers ont été appelés sur les lieux d'une autre agression armée survenue à la suite d'une querelle dans un établissement licencié du chemin de la Côte-des-Neiges, près de l'avenue Barclay.
Plusieurs appels au 911 faisaient état de deux hommes poignardés.
« La première victime est un homme âgé de 36 ans. Il était conscient et il était blessé au bas du corps avec un objet tranchant. Il a été transporté en centre hospitalier et l'on ne craint pas pour sa vie.
« La deuxième victime est un homme âgé de 48 ans. Il était conscient et blessé au haut du corps par un objet tranchant. Il a été transporté en centre hospitalier et il est présentement dans un état critique », a précisé l'agente Chèvrefils, environ deux heures après l'appel d'urgence.
« Selon les premières informations, c'est un conflit entre les victimes et un suspect qui aurait dégénéré et, par la suite, le suspect a pris la fuite, avant l'arrivée des policiers », a-t-elle mentionné.
Là aussi, les enquêteurs devaient être à la recherche de caméras de surveillance ayant capté des images de l'agression. L'unité canine a aussi été demandée sur les lieux, « à la recherche d'éléments de preuve », en plus des enquêteurs et techniciens en identité judiciaire.
L'enquête est en cours et il n'y avait pas d'arrestation à rapporter dans l'immédiat.
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En mars 2024, la ministre des Affaires étrangères de l'époque, Mélanie Joly, avait déclaré qu'aucun des permis d'exploitation ne permettait l'exportation d'armes létales vers Israël. Son cabinet avait indiqué qu'aucun nouveau permis n'avait été approuvé depuis le 8 janvier 2024. Si le ministre israélien des Affaires étrangères avait laissé entendre que cette décision sapait les capacités de l'État hébreu à se protéger, l'ambassadeur d'Israël au Canada, Iddo Moed, insistait pour dire que son pays pouvait continuer à se défendre lui-même Si le nouveau gouvernement de Mark Carney soutient ne pas avoir modifié la politique étrangère canadienne, son discours s'est modifié. Ainsi, si Mme Joly et son cabinet parlaient volontiers d'usage non létal des armes, Mme Anand évite d'utiliser ce langage. « Nous avons été clairs depuis un an et demi. Si l'on veut exporter un équipement pour protéger des civils, le permis sera autorisé, a écrit le cabinet de Mme Anand, cette semaine. Le Canada n'approuve pas l'exportation d'armes létales ou de munitions vers Israël depuis janvier 2024. Tous les permis qui le permettaient ont été suspendus et ils le demeurent aujourd'hui. » M. Woo accuse Mme Anand de tergiverser. « Elle change le langage dans un effort de tenter d'être légaliste sur le respect du gouvernement de ses propres promesses. » James Fitz-Morris, un porte-parole de Mme Anand, dit qu'il est « malhonnête au mieux » de prétendre que le gouvernement canadien a adopté un nouveau discours. « La position du gouvernement n'a pas changé. Mme Anand ne lisait pas un scénario. Elle a parfois utilisé des mots différents pour lancer un message identique ou pour le clarifier, tout dépendant des circonstances et à quoi elle réagissait. » M. 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Chasse au trésor sur le fleuve
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Le bateau fantôme est une nouveauté cet été au Vieux-Port. Une étrange embarcation est amarrée au quai Jacques-Cartier. La tête de mort peinte sur le côté du navire donne un bon indice de l'identité de ses occupants : les pirates sont parmi nous ! Malheureusement pour eux, tous les membres d'équipage sont atteints d'une malédiction. Ils se transforment les uns après les autres en fantômes. Bientôt, ce sera au tour d'Orion et de Zéphir. Déjà, ils commencent à perdre la mémoire, premier symptôme, selon eux, de cette métamorphose qu'ils redoutent. C'est donc avec joie et soulagement que les deux pirates accueillent à bord de leur bateau une dizaine d'enfants prêts à les aider – et leurs parents, bien entendu. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Orion et Zéphir ont besoin de l'aide des enfants pour retrouver un trésor. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Une illustration pour rappeler que le capitaine Bracco n'est jamais loin. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Les canons du bateau crachent de l'eau. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Orion et Zéphir ont besoin de l'aide des enfants pour retrouver un trésor. 1 /3 Leur mission tout au long de ce périple de 60 minutes sur le fleuve ? Trouver le trésor contenant l'antidote pour déjouer le mauvais sort. Mais attention : il ne faut pas se faire repérer par le capitaine Bracco qui, bien qu'invisible, surveille son navire. Sa voix résonnera d'ailleurs à plus d'une reprise lors de cette « chasse au trésor fantôme » bilingue. Guidés par les sympathiques flibustiers Orion et Zéphir, les apprentis moussaillons doivent relever différents défis afin de réussir leur quête. Sur le quai du Fantom, les jeunes font des nœuds de matelot, marchent comme des spectres et défendent le bateau avec des canons… à eau. Un cri fend l'air. Non, il ne s'agit pas d'un ennemi scandant : « À l'abordage ! » C'est plutôt une âme courageuse qui vient de faire un saut en bungee du haut de la tour des Convoyeurs, que l'embarcation longe au même moment. Une autre nouveauté du Vieux-Port. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Vue sur le centre-ville PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Un nouvel indice vient d'être trouvé ! PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Le Fantom PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Vue sur le centre-ville 1 /3 Pendant que les enfants prennent beaucoup de plaisir à chercher les indices pour trouver le trésor, les parents peuvent admirer le Vieux-Port, le centre-ville, Habitat 67 et, au loin, le pont Jacques-Cartier. L'itinéraire de ce bateau 100 % électrique est toutefois répétitif et le navire repasse plus d'une fois au même endroit. Mais bon, les familles présentes ne sont pas là pour admirer le paysage. Elles doivent trouver le butin. Tous les enfants sur le navire cherchent avec enthousiasme les morceaux de carte devant mener jusqu'au magot. Tous, sauf nos filles de 7, 10 et 11 ans, qui nous accompagnent pour la journée. Les deux plus grandes ont dépassé l'âge d'une telle aventure – mais elles espèrent que des scénarios seront développés un jour pour un public plus vieux. Quant à la plus jeune, elle a préféré jouer avec le gouvernail. Toutes les trois ont tout de même aimé écouter l'histoire rocambolesque d'Orion et de Zéphir. Et comme tout le monde sur le Fantom, elles se sont réjouies lorsque les apprentis moussaillons ont mis la main sur le trésor. Créé par Navark, entreprise qui est notamment derrière les navettes fluviales, le bateau fantôme accueille également des passagers en soirée pour des « croisières à la brunante » lors desquelles il n'y a pas de chasse au trésor… Quatre départs par jour pour la chasse au trésor fantôme, jusqu'au 24 août. Du 25 août au 15 octobre, des départs seront offerts le week-end et lors des jours fériés. Consultez le site de Navark

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