
Maintien déjà assuré en Ligue des nations, défaite serrée contre le grand Brésil et Mondial en approche : jusqu'où peuvent grimper les Bleues ?
Le modèle est français. Et masculin. Double championne olympique en 2021 et 2024 après une décennie d'ascension dans la hiérarchie mondiale, la génération Ngapeth-Grebennikov-Toniutti sert aujourd'hui de miroir à l'équipe de France femmes.
Enfant négligé des sports collectifs tricolores, dans les bas-fonds des classements en 2018, elle a sorti la tête de l'eau entre 2020 et 2022 en exploitant la dynamique des Jeux de Paris 2024 et s'est installée cet été dans le gratin, un peu à l'exemple des hommes au début des années 2010.
« Ce que la France a fait depuis dix ans avec les hommes est la voie à suivre pour les femmes, d'autant plus qu'elles étaient l'équipe la plus jeune des JO (trois défaites, 3-0 face à la Serbie, la Chine et les USA) », soutenait le nouveau sélectionneur, l'Espagnol Cesar Hernandez Gonzales, en mai lors de sa prise de fonctions à la place du Belge Emile Rousseaux, artisan de la qualification en Ligue des nations (VNL) l'an dernier, la première du volley féminin français.
Après une année 2024 d'apprentissage - deux succès pour dix défaites, la plupart très sèches -, les Bleues ne baissent plus le regard cette année et jouent désormais à armes presque égales avec les gros bras du circuit international. Après des succès face aux Pays-Bas (3-0, le 20 juin) et la Serbie chez elle (3-2, le 21), l'équipe de France a poussé deux médaillées olympiques et pensionnaires des podiums mondiaux, les États-Unis le 22 juin à Belgrade et, jeudi à Chiba (Japon), le grand Brésil aux cinq sets.
« Qui aurait pensé que nous pousserions le Brésil au tie-break ? Je suis fière de mon équipe qui a combattu jusqu'au bout »
Héléna Cazaute, capitaine des Bleues
De vraies performances, même sans la cerise de la victoire, qui maintiennent les Bleues en Ligue des nations, une compétition annuelle indispensable pour progresser au contact des meilleures. Le point pris jeudi lors d'un marathon de 2h38 face aux Brésiliennes au grand complet, couplé à la défaite (3-0) de la Corée du Sud face au Japon, assure aux Françaises un nouveau bail en VNL.
« Qui aurait pensé que nous pousserions le Brésil au tie-break ? Je suis fière de mon équipe qui a combattu jusqu'au bout », souriait la capitaine Héléna Cazaute, éblouissante de leadership et d'abattage jeudi, vingt-quatre heures après un match sans face au Japon (3-0), avec 30 points après quatre sets (33 au total) et une série de sept services d'affilée (pour deux aces) qui ont permis de décrocher « la Seleçao », double championne olympique (2008, 2012), dans le troisième set (25-17).
Des graines pour le Mondial cet été
« On loupe cinq minutes sur 2h30, en début de tie-break, on laisse trois points qu'on traîne tout du long », regrettait l'assistant-coach Félix André après coup. Dans le set décisif, la star Gabi et ses partenaires ont élevé leur niveau, pas les Françaises. « On souffre encore de ce manque d'habitudes du très haut niveau. Mais on apprend vite et on mesure les progrès, même si on aimerait aller encore plus vite. »
Alors que les espoirs de qualification au Final 8 de la VNL restaient minces, jeudi, les Bleues ont semé de belles graines pour le Mondial, du 22 août au 7 septembre - le premier de la sélection féminine depuis... 1974, déjà en Thaïlande -, où elles auront pour objectif de sortir du premier tour, dans une poule composée de Porto Rico, de la Grèce et... du Brésil. « On espère que le match de Chiba laissera une trace dans leurs têtes », glisse André.

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