
Alain Tsorba succède au maire de Montlignon, condamné pour harcèlement et frappé d'inéligibilité
Alain Tsorba vient d'être élu nouveau maire de Montlignon par les membres du conseil municipal. Alain Goujon son prédécesseur resté à la tête de la commune pendant 42 ans a été condamné et frappé d'inéligibilité.
Un mois plus tôt, une décision du tribunal correctionnel de Pontoise avait sonné comme un coup de tonnerre dans la tranquille vie municipale de Montlignon. Alain Goujon, jugé pour harcèlement moral envers deux anciens employés de mairie, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et 5 ans d'inéligibilité. Cette peine ayant été prononcée avec « exécution provisoire », l'appel annoncé par l'avocate de l'élu ne peut suspendre le jugement. Ce qui signifie qu'Alain Goujon ne pouvait plus être maire. Un véritable camouflet pour celui qui dirigeait la ville sans interruption depuis 1983 et qui comptait bien, selon toute vraisemblance, se présenter à nouveau aux élections de 2026 pour briguer un huitième mandat.
Alain Goujon « démissionnaire d'office »
Un arrêté préfectoral ayant été pris, de manière automatique, pour déclarer le maire « démissionnaire d'office », il a fallu organiser de nouvelles élections. Un conseil municipal extraordinaire s'est tenu dans ce but le 20 juillet dernier. Alain Tsorba occupait jusqu'à présent le poste d'adjoint en charge de l'urbanisme, des travaux et de la sécurité. Il a été élu maire avec 95 % des voix des conseillers municipaux.
Dans sa lettre aux habitants, le nouvel édile a rendu hommage à Alain Goujon saluant « son dévouement sans faille et son action déterminée en faveur de Montlignon. » Quant à l'édile privé de fin de mandat, il ne s'est pas exprimé publiquement depuis sa condamnation. Mais pour les habitants, ce changement ne devrait pas révolutionner le quotidien car le nouvel élu annonce qu'il marchera dans les pas de son prédécesseur. « Votre équipe municipale reste en place : elle est soudée, déterminée et professionnelle », assure ainsi Alain Tsorba dans sa lettre. Seule nouveauté, les élus promettent à leurs administrés d'accorder « une attention particulière à la communication avec vous, car vous informer de nos actions est une priorité. »
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Les bénévoles des associations (Croix Rouge, Emmaüs, Secours Populaire français ou Secours Catholique) passent déjà un temps fou à trier les sacs qu'ils reçoivent. Leur faire perdre du temps avec des habits inutilisables, c'est contre-productif. De plus, ces articles doivent ensuite être jetés… aux frais de l'association. Ce qui est accepté : les vêtements propres, en bon état, sans odeurs ni taches. : les vêtements propres, en bon état, sans odeurs ni taches. Ce qu'il faut éviter : les sous-vêtements, chaussettes orphelines, habits usés jusqu'à la corde. Publicité Meubles encombrants ou abîmés Un buffet trop lourd, un lit bancal ou une armoire à moitié démontée, etc. Ce type de meuble, s'il n'est pas transportable et en bon état, devient un fardeau pour les organisations caritatives. La majorité d'entre elles n'a ni l'espace de stockage suffisant ni les moyens de les transporter. 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