
Face à l'Excelsior Maassluis, l'OM déroule : première pour Medina, Greenwood régale
Après trois jours de travail dans le cadre bucolique du centre technique national de la fédération néerlandaise, à Zeist, les Marseillais ont disputé leur premier match de préparation face à l'Excelsior Maassluis (5-0), ce dimanche. Les joueurs de Roberto De Zerbi ont facilement dominé leur adversaire, qui évolue en troisième division des Pays-Bas, grâce notamment au premier but de Facundo Medina sous ses nouvelles couleurs et à un triplé de Mason Greenwood.
Recruté à Lens cet été, le défenseur argentin a semblé tout de suite très à l'aise pour sa première où il a évolué en charnière aux côtés de son compatriote Leonardo Balerdi dans le 4-2-3-1 de Roberto De Zerbi. L'ancien Lensois a été solide et même efficace en marquant sur un corner de Gouiri (16e) avant le show Greenwood. Très en jambes, l'ailier anglais a signé un triplé avec deux buts du pied droit (28e, 39e) et un autre du gauche (34e). Son compatriote, Jonathan Rowe, s'est lui aussi illustré en marquant le quatrième but de son équipe (38e).
Au retour des vestiaires, l'entraîneur de l'OM a intégralement changé son équipe, disposée cette fois en 3-4-3. Le défenseur anglais, CJ Egan-Riley, recruté cet été en provenance de Burnley, a effectué ses débuts à droite de la défense à trois alors que trois jeunes (Abdallak, Bakola et Vaz) ont été lancés également. Les occasions ont été moins nombreuses mais les Minots se sont distingués et Abdallah a même manqué de peu un but lui aussi (55e, 65e). Pour leur deuxième match amical, les Olympiens affrontent Charleroi, ce lundi.
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« Même les matches de Ligue des champions, ce n'est pas si énorme que ça » : Cristiano Ronaldo star du Tyrol le temps d'un amical contre Toulouse
Le Portugais Cristiano Ronaldo a joué une mi-temps avec Al-Nassr et marqué contre Toulouse à Grödig mercredi (2-1), dans un stade rempli d'admirateurs. Du stage de préparation d'Al-Nassr dans le Tyrol, qui s'achève jeudi midi, il restera sans doute cette image : un car avançant au pas de la vingtaine de gardes mobiles chargés de sa sécurité sur un chemin entouré de champs, pour atteindre le petit stade de Grödig, posé face à la montagne. Difficile de mieux illustrer combien Cristiano Ronaldo est trop grand, où qu'il aille. Mercredi après-midi, l'équipe saoudienne du quintuple Ballon d'Or disputait là, dans les lieux où Adi Hütter s'était révélé, une rencontre amicale contre le Toulouse FC. Un match de pré-saison comme il y en a des dizaines chaque été dans cette zone de l'Autriche où de nombreuses formations viennent se préparer. Toulouse battu par Al-Nassr, Ronaldo buteur Mais chez les autres, il n'y a pas cette star portugaise dont le pouvoir d'attraction dépasse plus que jamais la mesure. Depuis qu'il a rejoint le stage d'Al-Nassr le week-end dernier, c'est l'émeute permanente. En tout cas si on la rapporte à la quiétude qui prévaut habituellement. À Saalfelden, l'hôtel Brandlhof a été débordé par l'afflux de fans aux abords et à l'intérieur de l'établissement. Les lieux n'ont pas été entièrement privatisés. Alors quelques-uns, clients ou non, ont poussé haut la zone de pressing. Certains auraient même gagné l'étage où est logée la délégation saoudienne et toqué à la porte de CR7, qui aurait réservé un accueil frisquet aux jeunes importuns selon nos confrères autrichiens, eux-mêmes estomaqués par l'impact Ronaldo. « On pensait que les gens seraient intéressés par le retour de Sadio Mané, qui a joué à Salzbourg (2012-2014), et c'est le cas. Mais le moindre article sur Ronaldo fait des scores d'audience incomparables », témoignent-ils. Rituels habituels et petit festival technique Les billets pour la rencontre contre le TFC se sont envolés en deux minutes. « Tout le monde voulait être ici aujourd'hui (mercredi). On connaît plein de gens qui n'ont pas eu de ticket alors que tous les membres de leur famille étaient connectés sur le site de vente, assure Fabienne, privilégiée car membre du club venue soutenir son fils Elias et son copain Luca, tous deux U14 de Grödig. On habite à deux pas du stade de Salzbourg mais même les matches de Ligue des champions du Red Bull, ce n'est pas aussi énorme que ça. On n'a jamais vu Ronaldo là-bas. » Qu'ont-ils vu de CR7, justement ? Une version classique, à part la chasuble numéro 9 portée pendant l'échauffement. Les mêmes rituels qu'avant un match de compétition (les deux gorgées et l'eau aspergée sur les avant-bras), les mêmes comportements pendant : quatre jours après son retour à l'entraînement, le Portugais ne risquait pas d'effectuer ces appels en profondeur qu'il n'inflige plus aux défenseurs depuis un moment. Mais à 40 ans, malgré le manque de rythme, il a contenté le public avec une demi-volée en pivot (27e) ou un petit festival technique ponctué d'une frappe au-dessus (39e). Et surtout, il a marqué, sur une action probablement entachée d'un hors-jeu de Wesley (33e). L'occasion pour les spectateurs au sens large - il y en avait une bonne centaine dans le champ attenant au stade - de célébrer l'événement de l'incontournable « Siuuu ». Le Portugais est sorti à la mi-temps et les 3 500 personnes présentes ont suivi d'un oeil plus distrait la deuxième période. Peu ont remarqué que le but de la victoire saoudienne (2-1), au terme d'un mouvement collectif parfaitement cadencé, a été inscrit alors qu'il n'y avait plus la moindre vedette venue des grands Championnats européens sur le terrain. Cristiano Ronaldo a quitté le stade en tenue du club et non avec la magnifique Lederhose (la culotte traditionnelle autrichienne) gravée CR7 offerte par les figures locales. Dès jeudi midi, il fuit les terrains spongieux du Tyrol pour ceux de l'Algarve, où toute la troupe se sentira comme à la maison, tant Al-Nassr est devenu une enclave portugaise au Moyen-Orient. Ou plutôt le club de CR7. C'est lui qui a envoyé son jet personnel pour rapatrier Joao Felix depuis Chelsea, lui aussi qui a fortement suggéré le nom de Jorge Jesus sur le banc. Et le nouveau directeur général, José Semedo, est un de ses plus proches amis depuis les années Sporting Portugal. Doit-on dire Al-Nassr ou Al-Nacr7 ?


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« On sent qu'un groupe se construit » : le DTN Stéphane Marcellin satisfait du bilan français aux Mondiaux d'escrime
Première place au classement des nations, comme aux Championnats d'Europe il y a un mois, et élan chez les femmes : l'escrime française, encore en vue lors des Championnats du monde de Tbilissi, se porte bien. Les accolades allaient bon train dans les rangs français mercredi soir à Tbilissi. Les sabreuses célébraient un sacre mérité, décroché sans trembler, et refermaient avec ce podium doré une belle cuvée pour le clan bleu, avec un total de six médailles, dont deux titres, trois médailles d'argent et une en bronze. Un an après les sept olympiques du Grand Palais, les Bleus ont aussi terminé à la première place au classement des nations, comme aux Championnats d'Europe de Gênes (Italie) un mois plus tôt. « C'est une fierté, ce n'est pas anodin, pose le DTN Stéphane Marcellin. Je l'avais dit avant et je le pense toujours, les Championnats en année post-olympique sont particuliers, il y a des opportunités à saisir. Nos équipes sont arrivées avec des dynamiques et des parcours différents, certains étaient en reconstruction, et les résultats ont été là. « On est sur le chemin qui va nous mener aux Jeux de Los Angeles en 2028, on va se servir de cette expérience pour continuer de construire » Stéphane Marcellin, DTN de l'escrime français à propos du bilan des Championnats du monde « On repart après des JO tumultueux en interne et on sent qu'un groupe se construit, avec sérénité et communication, a-t-il poursuivi. On doit encore avoir une culture de la gagne plus prononcée, mais on termine première nation, des athlètes qui étaient jusqu'ici en couveuse sont venus prendre leur place et ont assuré. Le bilan est bon, on est sur le chemin qui va nous mener aux Jeux de Los Angeles en 2028, on va se servir de cette expérience pour continuer de construire. » Des contre-performances compensées par l'élan féminin S'il y a forcément des points de frustration, avec notamment le regret d'être passé à côté de médailles qui semblaient à leur portée au sabre hommes par équipes et pour les sabreuses en individuel, ces contre-performances ont été compensées par le titre inattendu de l'épée femmes et l'argent du fleuret femmes. L'élan féminin est d'ailleurs flagrant, avec les trois collectifs en finale et un total de quatre médailles sur six. Pas mal dans une année post-JO marquée par les absences de la championne olympique de sabre Manon-Apithy Brunet et la vice-championne olympique à l'épée Auriane Mallo-Breton.


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Trois stars de l'athlétisme américain au révélateur des sélections pour les Mondiaux de Tokyo
Sydney McLaughlin-Levrone, Sha'Carri Richardson et Athing Mu-Nikolayev seront scrutées de près à Eugene lors des « US Trials » pour les Mondiaux de Tokyo, de jeudi à dimanche. Pour la cinquième année de suite, les Championnats des États-Unis, servant cette fois de Trials pour les Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre), ont lieu à Eugene (Oregon), de jeudi à dimanche, dans l'écrin du Hayward Field. Hélas, ce sera dans un relatif anonymat médiatique et populaire, dès que l'on sort du petit cercle de passionnés de « track and field ». En dépit de la razzia opérée aux JO de Paris (34 médailles dont 14 en or) ou en 2023 lors des Mondiaux de Budapest (29 médailles dont 12 en or), sans parler de la proximité des JO 2028 à Los Angeles, l'athlétisme peine encore à se faire une place de choix dans le paysage très encombré du sport professionnel US. Plusieurs meetings organisés par la Fédération (Los Angeles, New York) ont ainsi disparu ces derniers mois. L'annulation du Grand Slam Track met l'athlé face à ses problèmes De son côté, le Grand Slam Track lancé cette année par Michael Johnson et censé révolutionner le sport a dû annuler sa dernière étape à Los Angeles en raison de difficultés financières et peine à verser les sommes dues aux athlètes comme aux fournisseurs. Enfin, les meetings de Ligue de diamant et une partie des Trials de ce week-end ne sont visibles aux USA que sur des plateformes nécessitant un abonnement de plusieurs dizaines de dollars par mois. Mais ce week-end sera tout de même passionnant à suivre à un mois et demi de Tokyo. Comme toujours, les trois premiers de chaque épreuve gagneront un billet pour le Japon. Ajoutons que les champions du monde en titre bénéficient, eux, d'une invitation pour le Japon, ce qui fait notamment les affaires du recordman du monde du poids, Ryan Crouser, forfait à Eugene en raison de douleurs récurrentes à un coude. Pronostics divers pour les athlètes dirigées par Bob Kersee Noah Lyles, sacré sur 100 m et 200 m à Budapest, devrait se contenter du 200 m dans l'Oregon pour poursuivre sa montée en régime, après une préparation perturbée par une blessure à une cheville. En son absence sur la ligne droite, Trayvon Bromell et Kenny Bednarek partent avec les meilleures chances de succès, d'autant que Fred Kerley a annoncé son forfait mardi, sans donner de détails. Elle aussi titrée sur 100 m en Hongrie il y a deux ans, Sha'Carri Richardson a donc déjà son ticket pour Tokyo dans cette épreuve. Elle pourrait courir uniquement sur 200 m à Eugene. Ses sorties seront en tout cas scrutées de près, car ses deux seules apparitions à ce jour en 2025 (11''47 et 11''19) n'ont rien de rassurant. Au contraire, en grande forme depuis plusieurs mois, sa partenaire d'entraînement Melissa Jefferson-Wooden, détentrice de la meilleure performance mondiale avec 10''73, sera la grande favorite sur la ligne droite. Recordwoman du monde et double championne olympique du 400 m haies, Sydney McLaughlin-Levrone a décidé il y a quelques jours de s'aligner uniquement sur 400 m à Eugene. Un petit événement tant on anticipait déjà son duel à Tokyo avec la Néerlandaise Femke Bol sur les haies basses. Il y a deux ans, déjà aux Trials avant les Mondiaux, SML avait couru sur 400 m en 48''74, à deux centièmes du record américain de Sanya Richards-Ross, mais avait ensuite dû renoncer aux Mondiaux en raison d'une blessure à un genou. Cette saison, son meilleur chrono sur la distance est de 49''43, le quatrième du bilan US. Mais avec son immense talent, l'athlète entraînée par Bob Kersee devrait sans souci finir dans le top 3 ce week-end. Autre athlète dirigée par Kersee, Athing Mu-Nikolayev ne jouit pas d'un pronostic aussi favorable sur 800 m. Championne olympique à Tokyo puis championne du monde en 2022, la longiligne prodige du double tour de piste a subi un énorme coup d'arrêt lors des Trials 2024, où une chute en finale l'avait privée des JO de Paris. Cette année, elle n'a couru que deux fois sur 800 m, avec des chronos très éloignés des meilleures Américaines. La route de Tokyo passera par un exploit.