France-Nouvelle-Zélande : quand un All Black se met à scanner les billets des spectateurs (en vidéo)

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L'Équipe

2 hours ago

• L'Équipe

L'échange entre Enzo Hervé (Toulon) et Louis Carbonel (Stade Français) tombe à l'eau

L'échange entre les ouvreurs de Toulon Enzo Hervé et du Stade Français Louis Carbonel n'a finalement pas pu aboutir. Comme révélé dans L'Équipe, un échange entre les ouvreurs Enzo Hervé (26 ans, Toulon) et Louis Carbonel (26 ans, Stade Français) était à l'étude. Mais comme l'a annoncé Pierre Mignoni à Var-Matin, cet échange n'aura pas lieu. « Le Stade Français, puisqu'il faut être clair, a demandé à récupérer Enzo Hervé, a expliqué le manager du RCT. Donc logiquement, on en a parlé avec lui. Mais malgré la volonté d'un autre club, on ne peut pas dire oui comme ça. Il faut respecter le joueur. Et c'est ce qu'on fait. Ce qui est certain, c'est ce que notre côté, on n'aura pas la possibilité d'avoir quatre ouvreurs. » Carbonel sous contrat jusqu'en juin 2027 Enzo Hervé - sous contrat jusqu'en 2026 - ayant donc refusé de rejoindre le Stade Français, la possibilité d'un retour de Louis Carbonel est tombée à l'eau. « Pour moi, aujourd'hui il y a Enzo Hervé, Paolo Garbisi et Mateo Garcia qui arrivent, poursuit Mignoni. Le club comme le président n'avaient émis aucune objection à un éventuel retour de Louis. Mais pour ça il faut que les planètes s'alignent et pour l'instant ce n'est pas le cas. » La porte reste donc ouverte, mais il semblerait que Louis Carbonel, à qui il reste deux ans de contrat au Stade Français (jusqu'en juin 2027), soit dans l'obligation de poursuivre sa carrière au sein du club parisien la saison prochaine.

L'Équipe

2 hours ago

• L'Équipe

Tour de France 2025 : « Un gros jour sans » explique Lenny Martinez au lendemain de la 1re étape

Dernier de la première étape à 9'11'' du vainqueur, Lenny Martinez a réagi au micro d'Eurosport, ce dimanche matin. « Je ne me sens pas malade » a précisé le grimpeur de Bahrain-Victorious. Lenny Martinez, au micro d'Eurosport ce dimanche, au lendemain de sa dernière place à 9'55'' du vainqueur Jasper Philipsen sur la première étape : « Ça va, hier (samedi) c'était un gros jour sans mais j'espère que ça va aller mieux. Je ne me sens pas super malade ou quoi que ce soit, juste fatigué, c'était une journée super dure. Ça a bien roulé avec le vent, j'avais du mal à me placer devant et il fallait fournir un gros effort à l'arrière avec le vent de côté. (Aurait-il aimé être aidé par des coéquipiers ?) Je suis revenu au moins cinq fois dans le peloton donc je n'aurais pas voulu. On a Santiago (Buitrago) pour le général, je préfère qu'ils s'occupent de lui plutôt que de moi. »

Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

Rugby : Mecque du 7, les Français Aldigé et Altier, 10 essais en un match... Cinq choses à savoir sur Hong Kong, qualifié pour le prochain Mondial

Grande première pour les Dragons, vainqueurs de leur sixième championnat d'Asie consécutif, qui ont décroché leur billet pour la Coupe du monde 2027 en Australie. Une histoire ancienne avec le rugby Hong Kong entretient une histoire avec le rugby depuis de longues années. C'est en effet l'un des tout premiers sports à avoir été organisé dans l'ancienne colonie chinoise. Le premier match de rugby date de 1870, bien avant le développement du football local. Cette rencontre, qui s'était tenue au Happy Valley (qui deviendra plus tard un haut lieu du sport), avait opposé des membres de la garnison britannique stationnée à Hong Kong et des civils expatriés, majoritairement britanniques. Hong Kong est l'un des plus anciens bastions rugbystiques d'Asie. En 1886, le Hong Kong Football Club (HKFC) est officiellement créé, il s'agit de l'un des plus anciens clubs de rugby en dehors du Royaume-Uni. Aujourd'hui, la Fédération hongkongaise (Hong Kong Rugby Union, HKRU) - qui avait dû mettre son équipe à XV en suspend après la crise du Covid-19 - compte environ 8.000 licenciés dans les différentes catégories (jeunes, écoles, universités, séniors), avec plus de la moitié de femmes (4.500). Au niveau des pratiquants, la proportion de joueurs nés à Hong Kong reste faible, environ 54 % des joueurs sont d'origine chinoise. Les Français Aldigé et Altier, internationaux hongkongais L'équipe nationale de Hong Kong (les joueurs sont surnommés les Dragons) est majoritairement composée de joueurs expatriés, notamment issus du Royaume-Uni, de Nouvelle-Zélande ou d'Australie. Les choses sont en train d'évoluer. Parmi les différents internationaux hongkongais, on retrouve deux joueurs d'origine française. Le premier d'entre eux a été Jean-Baptiste Aldigé (1 sélection), l'ancien président du Biarritz Olympique et désormais à la tête du Stade Niçois. L'équipe actuelle compte un autre joueur d'origine français : Paul Altier (26 ans). Ce dernier, passé par Dijon (2021-2022), évoluait jusqu'à cette saison à Chambéry (2022-2025) en Nationale (3e division). Il vient de s'engager avec le club de Richmond, non loin de Twickenham, champion de la 3e division anglaise et promu à l'échelon supérieur, en Championship Rugby, qui adoptera un nouveau format la saison prochaine (14 équipes avec un système de promotion-relégation et accès facilité à la Premiership). Publicité La Mecque du rugby à 7 Le «Hong Kong Sevens» est l'étape la plus célèbre et emblématique du circuit mondial de rugby à 7. Au-delà du sport, c'est une véritable fête dans les tribunes durant tout un week-end. La South Terrace du Kai Tak Stadium (version moderne de la South Stand du Hong Kong Stadium) est mondialement connue pour accueillir des supporters aux déguisements hilarants, qui chantent et... boivent beaucoup. D'aucuns disent que certains spectateurs ne voient pas un seul match durant trois jours... Historiquement, des équipes asiatiques comme le Japon, la Chine et le Sri Lanka avaient été invitées à ce tournoi dès les années 1980, pour développer le rugby dans leur pays. En 1994, le jeune Jonah Lomu débarque à Hong Kong pour participer au tournoi et, lors d'une soirée officielle, il arrive avec... une guitare à la main. Après deux médailles de bronze en 2022 et 2023, l'équipe de France de rugby à 7 s'est hissée deux fois en finale du tournoi hongkongais mais s'est inclinée contre la Nouvelle en avril 2024 (7-10) et face à l'Argentine en mars 2025 (7-12). À lire aussi Rugby : Hong Kong devient la 27e nation à participer à la Coupe du monde Un sport d'élite dans les écoles À Hong Kong, le rugby reste un sport majoritairement pratiqué dans les écoles privées, notamment anglophones ou internationales, comme la Hong Kong International School, la Island School ou le lycée français. D'où l'image d'un sport perçu comme «occidental» et élitiste. Pour remédier à cela, la Hong Kong Rugby Union (HKRU) développe la pratique de ce sport dans les écoles publiques et les quartiers populaires. Le programme «Tackling Barriers through Sports» (surmonter les obstacles grâce au sport) vise à promouvoir le sport dans l'inclusion des jeunes issus de minorités ethniques ou défavorisées. Le record de Billington : 10 essais en un match Hong Kong détient un record dans le rugby mondial. En effet, lors du match contre Singapour disputé le 27 octobre 1994 au KL Football Stadium de Kuala Lumpur, l'arrière hongkongais d'origine britannique Ashley Billington avait inscrit 10 essais lors du même match ! Il s'agissait d'une rencontre comptant pour l'Asian Championship 1994. Et le score final avait été de 164 à 13, avec 26 essais des Dragons. À l'époque, il avait égalé le record de l'Argentin Eduardo Morgan qui avait marqué autant de points (6 essais et 13 transformations) lors d'un match contre le Paraguay en 1973. Depuis, ce record a été pulvérisé par le Japonais Toru Kurihara qui avait marqué 60 points lors d'un match contre Taïwan (155-3 !). Mais il n'avait marqué «que» six essais et passé 15 transformations. Le Hongkongais Ashley Billington détient donc toujours le record d'essais inscrits lors d'un même match.