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Près de Lyon : le Psig intervient dans un centre aquatique pour faire sortir une trentaine de jeunes violents

Près de Lyon : le Psig intervient dans un centre aquatique pour faire sortir une trentaine de jeunes violents

Le Figaro13 hours ago
Une trentaine d'adolescents âgés de 12 à 15 ans ont été exclus du centre aquatique de Mornant (Rhône) ce lundi. Le maire a décidé de leur interdire l'entrée durant tout l'été.
Alors que la saison estivale venait de commencer au centre aquatique Les Bassins de l'Aqueduc dans la petite ville de Mornant, au sud de Lyon, une trentaine de jeunes âgés de 12 à 15 ans ont été exclus de la piscine municipale ce lundi. «Ils sont arrivés par petits groupes et ont tout de suite été hyperagressifs, dès l'entrée. Puis une fois à l'intérieur, ils ont mis le bordel», raconte Renaud Pfeffer, le maire LR de la commune confirmant une information du Progrès . Rapidement la situation dégénère et le personnel doit appeler la police municipale et la gendarmerie pour faire sortir les fauteurs de troubles. Mais face à l'agressivité des jeunes garçons, il faudra finalement l'intervention du Psig (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) pour rétablir l'ordre. «Un des gamins a menacé un gendarme avec un tournevis en lui disant qu'il allait le planter », raconte le maire.
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Immédiatement ce dernier a décidé d'exclure les adolescents pour tout l'été : «J'ai pris trois décisions à la suite de cet incident. Désormais il y aura une exclusion systématique et immédiate pour toute la saison pour tous les fauteurs de troubles. Nous allons renforcer la sécurité des lieux avec des effectifs d'agents privés. Et enfin j'ai ajouté des caméras de vidéosurveillance pour dégager dès le premier incident ceux qui causent les troubles». Selon l'élu LR, des jeunes fauteurs de troubles de lundi ont été interpellés, quelques minutes après leur exclusion de la piscine par les forces de l'ordre, en train d'essayer de voler un scooter sur la commune. Un des parents aurait également appelé le centre aquatique et menacé et insulté un agent communal.
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«On a déjà eu des petits débordements dans le passé mais on a toujours réussi à les gérer. Là c'était autre chose. Je me dis qu'on est à Mornant qui est une ville tranquille. Qu'est-ce que ça doit être ailleurs ?», conclut Renaud Pfeffer.
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La police française lacère au cutter un bateau rempli de migrants, Londres se félicite d'un « durcissement » de ses pratiques
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Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

La police française lacère au cutter un bateau rempli de migrants, Londres se félicite d'un « durcissement » de ses pratiques

Les félicitations de Downing Street . Le gouvernement britannique a salué ce vendredi un « durcissement » dans les pratiques des forces de l'ordre françaises pour intercepter les migrants embarquant sur des bateaux dans le nord de l'Hexagone à destination de l'Angleterre , après la diffusion d'un reportage télévisé. Des images diffusées vendredi sur la BBC , tournées sur une plage proche de Boulogne-sur-Mer, montrent des membres des forces de l'ordre françaises se diriger dans l'eau peu profonde vers un bateau pneumatique contenant de nombreux migrants en son bord, parmi lesquels des enfants, et le crever à coups de cutter. Selon la préfecture des Hauts-de-France, vendredi à 8h30, un taxi-boat est venu embarquer des passagers sur la plage de Saint-Étienne-au-Mont (Pas-de-Calais). L'embarcation transportait déjà 30 personnes « lorsqu'une cinquantaine de migrants (hommes, femmes et enfants) s'est présentée sur la plage », a-t-elle précisé. Six militaires « sont restés en sécurisation lors de l'embarquement, en application des ordres ». À l'occasion de l'embarquement, « les personnes situées à l'eau à l'arrière du small-boat couraient un danger immédiat », ce qui a conduit les gendarmes à intervenir afin d'éviter une « prise de risque aux passagers d'un esquif d'évidence très fragile », a poursuivi la préfecture. « Aucune personne n'a été blessée ou a nécessité une prise en charge par les secours », a-t-elle ajouté. « Ce que nous avons vu ce matin était un moment important », a réagi un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer . « Nous saluons l'action des forces de l'ordre françaises pour intervenir dans les eaux peu profondes, et ce que vous avez vu ces dernières semaines est un durcissement de leur approche », a-t-il ajouté. « Nous voyons de nouvelles tactiques utilisées pour perturber ces bateaux avant qu'ils ne commencent leur voyage », a poursuivi le porte-parole. « Avec tous les autres leviers que le gouvernement active, nous pensons que cela peut avoir un impact majeur pour mettre fin aux tactiques utilisées par ces gangs » de passeurs, a-t-il poursuivi. Le Royaume-Uni fait pression sur la France pour que celle-ci modifie la « doctrine » d'intervention des policiers et gendarmes en mer afin de pouvoir intercepter jusqu'à 300 mètres des côtes les taxi-boats. Ces derniers embarquent des migrants directement dans la mer pour éviter les contrôles sur les plages. Conformément au droit international de la mer, une fois qu'une embarcation navigue, les autorités ne doivent faire que du sauvetage et ne sont pas supposées intervenir pour intercepter les migrants, afin d'éviter des noyades . En avril 2024, des journalistes de l'AFP avaient déjà été témoins d'une scène où un policier, avec de l'eau jusqu'aux genoux, avait planté son couteau dans le boudin d'une embarcation, sous les jurons d'un migrant en larmes. Ce dernier était finalement parti une heure plus tard à bord d'une autre embarcation de fortune surchargée. Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir il y a un an et sous la pression de l'extrême droite qui progresse, a promis de « reprendre le contrôle des frontières » . Mais plus de 20 500 personnes ont traversé la Manche sur les six premiers mois de l'année 2025 , un record sur cette période. Cela représente une augmentation de près de 48 % par rapport à la même période de l'année dernière. Un record annuel avait été atteint en 2022 avec 45 774 arrivées de migrants.

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