
Tour de France 2025 : Jonathan Milan vainqueur au sprint à Laval au terme d'une 8e étape tranquille
Une semaine tout pile après le départ frénétique du Tour de France sous les nuages et balayé par un vent propice aux bordures dans le Nord, le peloton a calmé les choses sous un grand ciel bleu, ce samedi.
La 8e étape très tranquille entre Saint-Méen-le-Grand et Laval s'est achevée au sprint, comme prévu, avec la victoire de Jonathan Milan (Lidl-Trek), sa première sur le Tour à 24 ans. L'Italien a devancé Wout Van Aert (Visma-Lease a Bike) et Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck). Premier Français, Bryan Coquard (Cofidis) a pris la 7e place.
Victime d'une crevaison à 12 km de l'arrivée, Tim Merlier (Soudal-Quick Step) a perdu trop de forces pour revenir avant l'emballement final.
Milan prend le maillot vert
Entre les bobos des uns - on a vu au départ Joao Almeida (UAE-XRG) recouvert de bandages - et le besoin de récupérer des autres - les coureurs du général se sont déjà bastonnés toute la semaine - cette étape de plaine a été accueillie comme une respiration.
Les Lidl-Trek de Milan sont tout de même restés sur leurs gardes, n'autorisant aucune échappée jusqu'au sprint intermédiaire à 85 km de l'arrivée, où l'Italien a pu passer en tête pour gratter quelques points et prendre le maillot vert à Tadej Pogacar à l'issue de l'étape.
Le seul coup de la journée est donc venu des TotalEnergies, Mattéo Vercher et Mathieu Burgaudeau, partis en binôme à 77 km et rattrapés à l'approche de Laval.
Premier sprint pour Van Aert
Malgré sa crevaison, Merlier a réussi à revenir dans le peloton, mais le champion d'Europe 2024 a sérieusement bataillé pour remonter et n'a pas pu sprinter, privant ainsi Milan d'une vraie revanche, après la victoire du Belge lundi à Dunkerque.
Lâché tôt par son poisson-pilote, l'Italien a bien joué des coudes pour lancer son effort assez tôt et déposer tout le monde, dont Van Aert, qui a sprinté pour la première fois de ce Tour de France.
Aucun changement au classement général, les leaders étant restés bien au chaud et loin des quelques chutes qui ont agité le peloton.

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20 minutes ago
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Jonathan Milan lance le week-end des sales gosses avec force et beauté
Jonathan Milan a écrasé le sprint de Laval de sa puissance, de son agilité et de son habileté pour se débrouiller seul, devant Wout Van Aert et Kaden Groves, alors que Tim Merlier a été pénalisé par une crevaison. C'est l'heure de gloire des sprinteurs, un samedi et un dimanche du Tour de France rien que pour eux, une rareté, et Jonathan Milan n'a pas raté l'occasion d'éclore aux yeux du grand public, en prime time, sur la plus grande scène du monde, pour décrocher sa première étape sur sa première Grande Boucle, à 24 ans. Même si ces deux étapes de transition en plein week-end ont avant tout été dessinées pour aller chercher la montagne et le Massif central un 14 juillet, les grosses cuisses méritent cette lumière que les favoris du général captent la plupart du temps, eux qui par ailleurs suent sang et eau pour survivre au rythme imprimé par leurs petits copains dans les bosses. Surtout, les sprinteurs sont une population malmenée, égratignée par les canons modernes qui ne supportent plus l'attente et l'ennui qui précèdent un sprint, mais imposent une orgie d'action, un défilé épileptique d'images d'attaques, de chutes, d'attaques, de chutes. Même si le parcours de ce Tour de France leur ménage plusieurs opportunités, sept a minima, la tendance est un peu partout à durcir les tracés, ou au moins à essayer de compliquer la vie des sprinteurs, avec l'ajout d'une côte, d'un coup de cul, et l'insertion de la butte Montmartre dans le circuit des Champs-Élysées lors de la 21e étape en est un exemple criant. La triple ascension des pavés de la rue Lepic ne les élimine pas a priori, mais elle va leur compliquer diablement la tâche et potentiellement les priver du rendez-vous le plus prestigieux de leur saison. Pas grave, les bolides sont une caste qu'on peut sacrifier, souvent au profit des puncheurs d'ailleurs. L'instauration des cartons jaunes braque également naturellement les projecteurs sur eux, groupe à risques qui va le plus en pâtir, plus surveillée qu'un piéton dans une commune d'un certain bord politique. Forcément des sales gosses, accessoirement des boeufs Chaque emballage et le moindre coup de coude sont désormais scrutés, disséqués, sujets à discussion, d'interminables débats, qui souvent remettent en cause la nature même d'un sprint, forcément liée aux notions de vitesse, de danger et de péril. Sans que l'on sache, en outre, si les commissaires arrosent de sanctions comme lors de la 1re étape à raison ou s'ils se laissent manger le cerveau par l'atmosphère générale et la demande sécuritaire en hausse. Quoi qu'il en soit, les sprinteurs sont escortés d'une forme de présomption de mauvais comportement, ils sont forcément des sales gosses et accessoirement des boeufs. On ne nie pas que les cuissots de Milan dans le sprint de Laval auraient pu faire tourner les grille-pains des hôtels des suiveurs du Tour ce dimanche matin, le sprint est aussi un art délicat qui ne se résume pas à des watts. Il réclame d'assimiler des dizaines de paramètres en un battement d'aile, une boîte crânienne qui s'illumine soudainement comme une constellation dans une nuit d'été, le placement, le vent, la position des équipiers, des adversaires, les virages, lancer au bon moment, au bon endroit, et pour l'illustrer, il suffit de revoir comment l'Italien s'est faufilé dans les dernières centaines de mètres, sans poisson pilote, bien aidé par ses épaules de catcheur il est vrai. L'Italien a conquis cette première victoire dans le Tour grâce à trois facteurs principaux : son agilité et sa capacité à manoeuvrer seul dans le final donc, le boulot de son équipe en amont, pour bien le propulser à la sortie des nombreux ronds-points qui ont étiré le paquet dans les derniers kilomètres, et l'absence de Tim Merlier, handicapé par une crevaison à 12 km de l'arrivée. Le Belge est parvenu à recoller, mais il a ensuite payé toute cette énergie pour revenir et tenter de se replacer. On espère donc voir les deux coureurs les plus rapides de ce Tour au coude-à-coude cette fois à Châteauroux, ce dimanche après-midi, car, en l'absence du turbulent Jasper Philipsen, leur duel est une excellente nouvelle pour l'attrait du sprint, qui a un peu manqué de rivalités et de personnages ces derniers temps, une autre explication du désintérêt dont la spécialité a pu être la victime. 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Alors que se dispute dimanche la finale de la Coupe du monde des clubs entre Chelsea et le PSG, une partie des sept Français qui composent l'effectif des Blues ne savent pas de quoi leur avenir sera fait la saison prochaine. Si la concurrence est un paramètre inhérent à la pratique du sport de haut niveau, il est d'autant plus difficile de faire ses preuves dans un effectif de 48 joueurs. C'est pourtant dans ce quotidien que vivent actuellement les Français expatriés à Chelsea, surprenant finaliste de la Coupe du monde des clubs face au PSG ce samedi (21h), près de New York. Ils sont désormais sept dans ce cas, après la signature de Mathis Amougou à Strasbourg samedi, six mois après son départ de Saint-Etienne contre une indemnité de transfert de 15 millions d'euros. Bien entendu, les Blues disposent d'une clause de rachat puisque le Racing fait partie du Giron BlueCo, un consortium qui possède les deux clubs ainsi que l'équipe de baseball des Los Angeles Dodgers. Depuis son arrivée en 2022, celui-ci multiplie les investissements sur des joueurs à fort potentiel, n'hésitant pas à dépenser plus de 1,3 milliard d'euros sur le marché des transferts sur les trois dernières saisons. Christopher Nkunku a ainsi été débauché au RB Leipzig contre 60 M€ à l'été 2023. Formé au PSG, l'attaquant international tricolore a porté le maillot des Blues à 61 reprises, pour 18 buts toutes compétitions confondues depuis son arrivée à Stamford Bridge. Régulièrement cité dans les rumeurs de transfert ces derniers mois, il a été titularisé à trois reprises par Enzo Maresca durant cette Coupe du monde des clubs, pour un but et non des moindres. En effet, il a permis à son équipe de prendre l'avantage en huitièmes de finale face à Benfica (4-1 a.p.). Publicité Suffisant pour lui assurer une place dans la rotation la saison prochaine ? Rien n'est moins sûr. 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