
Vers 525 avant J.-C. : le nouveau temple de Jupiter voit le jour, symbole de la domination de Rome sur le Latium
ROME, LA GUERRE ET LA PAIX (2/9) - Le grand projet des derniers Tarquin est enfin achevé. Au sommet du Capitole, le plus majestueux des édifices sacrés se dresse en l'honneur du roi des dieux.
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Rome antique, la Légende des siècles ». Retrouvez l'histoire de cette Ville qui se crut éternelle, et nous laissa la beauté en héritage, en un numéro de 164 pages.
« Rome antique, la Légende des siècles ».
Figaro Hors-Série
Depuis plusieurs semaines, sur la plus haute colline de Rome, qui domine le Tibre et s'appelle alors le mont Tarpéien, une foule de manœuvres s'affaire pour dégager de ses échafaudages un grand bâtiment, tout juste achevé après un chantier commencé deux générations plus tôt. Ce matin, sans doute vers 525 avant J.-C., voici enfin le nouveau temple de Jupiter qui s'offre à la vue de toute la population de la Ville, dans l'éclat des sculptures de terre cuite peintes qui en décorent toit et fronton et dans celui des scènes historiées courant le long de sa corniche : devant une large place, l'édifice se dresse sur un socle massif, qu'il occupe entièrement. Que d'efforts a-t-il fallu pour le construire ! Parce que la colline était, de part et d'autre d'une dépression centrale…

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4 hours ago
- Le Parisien
Flottille pour Gaza : le collectif dénonce des « tentatives de sabotage » du Handala avant son départ
Aux cris de « Free Palestine », drapeaux vert, blanc, noir et rouge dans le vent, le Handala a mis les voiles . Six semaines après le départ du Madleen , le premier navire humanitaire à destination de Gaza , une seconde embarcation s'est élancée ce dimanche matin. Le départ a été donné d'Italie, et plus précisément de Gallipoli, dans les Pouilles. Initialement programmé vendredi, il a finalement été reporté en raison des « derniers préparatifs techniques » nécessaires à la navigation. Mais l'embarcation aurait pu ne jamais quitter le port transalpin. Selon Emma Fourreau, eurodéputée insoumise et membre de cette nouvelle expédition, le Handala a subi des « tentatives de sabotage » avant de prendre la mer. Ce que confirme la Flottille pour la libération de Gaza dans un communiqué publié ce dimanche soir. D'abord, au cours de la matinée du départ, « une corde solidement serrée autour de l'hélice du bateau a été découverte ». Puis, un petit peu plus tard, un camion devant transmettre un stock d'eau fraîche au bateau est arrivé. « Cependant, le réservoir indiquait acide sulfurique et contenait en fait une substance chimique corrosive, pointe le collectif humanitaire. Un membre de l'équipage a reçu une projection sur la jambe et soufre de brûlures. Un autre membre d'équipage, détectant une forte odeur de produits chimiques, a ouvert le réservoir et s'est brûlé à la main. » La Flottille pour la libération de Gaza dénonce « deux incidents alarmants », pour lesquels « une investigation complète est nécessaire, mais dont les circonstances sont profondément troublantes. » « Ce pourrait être des tentatives délibérées de nous faire du mal ou d'interrompre notre mission », s'interroge-t-elle plus loin dans le communiqué. Le collectif lance un « appel urgent à la responsabilité » et demande qu'on lui garantisse de pouvoir voguer en toute sécurité. Mais prévient : « Nous ne serons pas intimidés. Nous naviguons pour les enfants de Gaza, contre le siège, la famine et le massacre. Nous naviguons contre le blocus illégal d'Israël et pour donner de l'aide et de l'espoir ». Emma Fourreau, qui a embarqué aux côtés de Gabrielle Cathala, députée insoumise du Val-d'Oise, fustige « des tentatives désespérées pour priver les enfants de Gaza de lait infantile et de nourriture ». « Honte aux complices du génocide ! », s'indigne-t-elle encore. En attendant que la lumière soit faite sur cette affaire, l'ancien chalutier battant pavillon norvégien, chargé de matériel médical, de nourriture, d'équipement pour enfants et de médicaments, a commencé à parcourir les quelque 80 km qui le séparent des côtes de Gaza. Une semaine de trajet sur la mer Méditerranée attend l'équipage. Sur le navire, une bâche clame : « Pour les enfants de Gaza ». D'autres messages, parfois à même les murs du Handala, invitent le pouvoir israélien à « arrêter le génocide » et le monde à « plus d'amour s'il vous plaît ». Emma Fourreau dit elle aussi vouloir « briser le blocus illégal organisé par Israël ». « Ce bateau, il est pour les enfants de Gaza, en première ligne du génocide organisé par Netanyahou », soutient l'élue. Le Madleen, parti le 1er juin avec la militante écologiste Greta Thunberg et l'eurodéputée insoumise Rima Hassan à son bord n'avait pas atteint les côtes de l'enclave. Il avait été intercepté à environ 185 km à l'ouest de Gaza par les forces israéliennes. L'eurodéputée franco-palestinienne avait ensuite été détenue pendant 72 heures avant de pouvoir regagner la France. À son retour, elle avait promis « autant de bateaux que nécessaire » face au blocus.


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