
Samuel Fitoussi: «La souffrance est saine», le discours imaginaire de Sandrine Rousseau sur la canicule
CHRONIQUE - Chaque semaine, notre chroniqueur pose son regard ironique sur l'actualité. Aujourd'hui, il imagine le discours de la députée EELV sur la vague de chaleur entre fiches gouvernementales et combat contre la clim écocidaire.
Bonjour à toutzetous,
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
L'avez-vous entendue monter, ces derniers jours, la petite musique néofasciste écocidaire ? « Pour combattre la chaleur, installons des clims », répète en boucle la droite méga-radicale. Son obsession pour la climatisation n'a d'égale que sa xénophobie. Comme s'il fallait climatiser les écoles et limiter l'immigration. Et puis quoi encore ? À terme, il faudra songer à interdire de récupérer politiquement la canicule pour promouvoir un agenda d'extrême droite pro-clim. Mais passons. Plutôt que de s'attarder sur les insanités des conservateurs, élevons le débat, et proposons de repenser collectivement notre rapport à la canicule.
D'abord, la canicule ne doit pas être accueillie avec haine (il faudra légiférer contre les discours de haine à l'égard des hautes températures), mais avec humilité et même avec plaisir : la souffrance est saine lorsqu'elle constitue une punition méritée. En l'occurrence, le châtiment qui nous frappe n'est qu'un juste retour…
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Dette, déficits : Le Pen, Mélenchon et le PS menacent Bayrou de censure après ses annonces budgétaires
Bien que de nature à redresser la trajectoire des comptes publics, l'effort de près de 44 milliards d'euros annoncé par le premier ministre a ulcéré les oppositions. François Bayrou ne se berce pas d'illusions. Avant de présenter mardi après-midi les propositions du gouvernement pour réaliser près de 44 milliards d'euros d'effort budgétaire en 2026 - un montant considérable -, le premier ministre a évoqué la « situation politique » défavorable dans laquelle il se trouve. « Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale pour affronter les choses avec détermination et constance », a déclaré le centriste, évoquant une « classe politique en voie de division, de progressive violence, de délitement ». Et de rappeler en conclusion qu'« il n'y a que des risques » et que son « gouvernement le sait bien ». « Après sept années de gabegie catastrophique, Emmanuel Macron et François Bayrou sont incapables de faire de vraies économies et présentent une énième facture aux Français : près de 20 milliards d'euros d'impôts et de privations. (…) Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons », a immédiatement chargé Marine Le Pen, en écho à son dauphin, Jordan Bardella. « La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 Mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail. Aucun député RN n'acceptera cette mesure, qui relève de la provocation », a chargé le président du parti à la flamme, quelques minutes avant sa championne. Il y a dix fois plus d'impôts et de spoliations diverses sur les Français que d'économies structurelles, c'est inadmissible. Après sept ans de pouvoir, ils sont incapables de se réformer. L'impasse macroniste est totale Jean-Philippe Tanguy Publicité Le camp nationaliste n'avait de toute façon pas attendu la prise de parole du premier ministre pour mettre la pression et placer haut la barre des exigences. « Ce ne sera pas comme avec Michel Barnier, ni même le premier budget de Bayrou », expliquait, plus tôt dans la journée de mardi, un proche de la patronne des députés RN, avant d'enchérir : « Cette fois-ci, il va falloir que le premier ministre fasse réellement des économies là où nous le demandons. Cela veut dire, des économies sur l'immigration, sur la dépense de l'État, la contribution à l'Union européenne. Nos lignes rouges seront plus dures qu'avant. » En coulisses, un stratège lepéniste relève en fait un changement de paradigme depuis la fin du conclave sur la réforme des retraites : « Depuis que les socialistes se sont remis à vouloir censurer le gouvernement, cela nous replace au centre du jeu. François Bayrou n'aura pas d'autre choix que de nous écouter, ou il tombera. » Et le même d'ajouter : « Et s'il reprend nos propositions, il aura des problèmes avec sa coalition. » « Il y a dix fois plus d'impôts et de spoliations diverses sur les Français que d'économies structurelles, c'est inadmissible. Après sept ans de pouvoir, ils sont incapables de se réformer. L'impasse macroniste est totale », point Jean-Philippe Tanguy, le « M. Finances » du RN, auprès du Figaro. Quand le maire de Perpignan, Louis Aliot, n'a pas pu s'empêcher de citer Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème ! » « Discours sans concession » Une fois n'est pas coutume, le Rassemblement national et la gauche ont presque parlé d'une même voix. À quelques nuances près, toutefois, puisque contrairement aux lepénistes, qui resteront ouverts à la négociation cet été et à la rentrée, il ne fait nul doute désormais que les mélenchonistes chercheront à censurer le budget et tenteront de renverser le premier ministre à tout prix dès l'automne. « Il faut faire partir Bayrou, leur a ainsi lancé Jean-Luc Mélenchon sur X. (Il) durcit encore l'absurdité de la politique macroniste : détruire l'État et les services publics pour ouvrir l'espace au marché. Faire payer le grand nombre pour épargner les très riches. La course à l'abîme économique, financier et social devrait donc continuer pour le malheur de tous », s'est étranglé le leader Insoumis, au diapason de ses 71 députés. Idem pour le communiste Fabien Roussel, qui est apparu sur la même tonalité. « C'est un braquage en bande organisée auquel nous assistons. (…) Plus que jamais, il y a de nouvelles Bastilles à prendre », a réagi le patron du Parti communiste français (PCF). Quant au député François Ruffin, qui siège sur les bancs écologistes depuis qu'il a rompu avec LFI, il a appelé en toutes lettres à censurer le premier ministre, se plaignant d'une « année noire ». Moins définitif, le Parti socialiste compte participer au nouveau cycle de négociations promis par François Bayrou à la suite de ses annonces. Mais à brûle-pourpoint, les cadres étaient vent debout. À commencer par le président du groupe à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, qui a qualifié le budget de « brutal et inacceptable », augurant du sort qui lui sera réservé à l'automne. « Demander toujours plus à ceux qui ont peu… et si peu à ceux qui ont beaucoup n'est ni sérieux ni efficace ni juste », a-t-il commenté, avant un bureau national du PS notamment consacré, entre autres sujets, aux annonces du premier ministre. « On attendait un signal fort de sa part sur la taxation des hauts patrimoines que nous défendons, mais je comprends qu'il n'y aura rien », regrette le secrétaire national à l'économie, Liem Hoang-Ngoc, qui ajoute que le chef du gouvernement « a tout l'été pour revoir sa copie ».


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Réservé aux abonnés ANALYSE - Le premier ministre a présenté mardi son plan pour rétablir les comptes publics. Il souhaite notamment geler retraites et prestations, supprimer deux jours fériés et mettre à contribution les plus fortunés. Depuis qu'il a été nommé premier ministre en décembre, François Bayrou est régulièrement accusé de lenteur ou d'immobilisme. En présentant son plan pour rétablir les comptes publics, mardi, il a tenté de changer de dimension. « C'était courageux, précis et propre, à contre-pied de ce qu'on reproche habituellement à Bayrou », se réjouissait l'un de ses amis en sortant de la conférence de presse. Mais le risque est grand, puisque l'ambition des annonces est inversement proportionnelle à leurs chances de concrétisation, compte tenu de l'absence de majorité pro-gouvernement dans une Assemblée nationale fragmentée. Reste que François Bayrou a tenu à mettre sur la table des pistes politiquement explosives pour réaliser près de 44 milliards d'économies en 2026 par rapport à la trajectoire qui se dessinait. Lui qui avait d'abord annoncé le chiffre de 40 milliards y a en effet ajouté un « effort inédit de réarmement » en matière de défense, à la demande d'Emmanuel Macron, qui a annoncé…


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Paris : important incendie en cours dans un immeuble en construction du 12e arrondissement
Le bâtiment de huit étages a été touché par les flammes ce mardi en fin d'après-midi. Près de 180 pompiers sont engagés contre l'incendie. La mairie appelle de l'arrondissement appelle à éviter le secteur. Le 12e arrondissement de Paris a été recouvert d'un nuage de fumée ce mardi en fin d'après-midi. L'Immeuble Messager, situé rue du Charolais, à l'angle de la rue Charles Bossut, a été victime d'un incendie qui était toujours en cours en début de soirée, a appris Le Figaro auprès des pompiers de Paris. Le bâtiment, en construction, est haut de huit étages, précise-t-on. Près de 180 pompiers sont engagés à ce stade pour une soixantaine de camions. Aucun blessé n'est à signaler «pour le moment», précisent les soldats du feu. «Merci d'éviter le secteur», demande la mairie du 12e arrondissement sur X. Publicité Plus d'informations à suivre...