
Le film d'horreur Weapons et la suite de Freaky Friday entrent en tête
(Los Angeles) Le film d'horreur Weapons (Heure de disparition en version française) et Freakier Friday, sortis cette semaine, entrent directement en tête du box-office nord-américain, délogeant The Bad Guys 2 et Fantastic Four – First Steps, selon les estimations dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.
Agence France-Presse
Déjà salué par la critique comme un « classique » du film d'épouvante, le thriller Weapons se hisse à la première place avec 42,5 millions de dollars de recette pour ses premiers jours dans les salles obscures des États-Unis et du Canada.
Le long métrage de la Warner Bros., réalisé par Zach Cregger, avec Julia Garner et Josh Brolin, raconte la disparition inexpliquée dans une même ville et en pleine nuit de tous les enfants d'une seule classe – sauf un.
À la deuxième place, c'est le retour, plus de 20 ans après, de la comédie Freaky Friday. Disney remet en scène la famille Coleman incarnée par la vedette Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan. Résultat : 29 millions de dollars récoltés.
Ces première et seconde places dès leur premier week-end sont qualifiées respectivement d'« extraordinaire » et d'« excellente » par l'analyste de Franchise Entertainment Research, David Gross.
En troisième semaine d'exploitation, le nouvel opus de Marvel et Disney Fantastic Four – First Steps – avec Vanessa Kirby, Pedro Pascal et l'une des vedettes de la série The Bear, Ebon Moss-Bachrach – chute de son piédestal jusqu'à la troisième place avec tout de même 230 millions de dollars accumulés aux États-Unis et au Canada. Il faut y ajouter 203 millions de dollars récoltés dans les cinémas à l'international.
The Bad Guys 2 de Dreamworks Animations et Universal – une comédie policière animalière pour tous les âges – tombent de la deuxième à la quatrième place, malgré de bonnes critiques, avec 43 millions de dollars de recettes au total en deux semaines.
Enfin, à la cinquième place, on retrouve la nouvelle version d'une des comédies cultes des années 1980, The Naked Gun, cette fois avec Liam Neeson et Pamela Anderson. Trente-trois millions de dollars récoltés.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
5 hours ago
- La Presse
Spectaculaire nature ! La magie de l'OSM
Une volée de bernaches a survolé le site, s'attirant les applaudissements et les rires de la foule. L'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) a balayé le temps orageux et caniculaire mercredi lors de son 12e grand concert sur l'Esplanade du Parc olympique. Le chef Rafael Payare, qui avait préparé un programme inspiré de la nature dans tous ses états, a fait souffler un doux vent de fraîcheur sur la ville. La préparation À notre arrivée à 17 h, quelques personnes étaient déjà installées devant la scène, pendant que les 90 musiciens de l'OSM répétaient sous la chaleur écrasante. L'animateur de la soirée, André Robitaille, écoutait lui aussi attentivement ce qui se passait. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE L'OSM en répétition, mercredi après-midi Cette soirée qui est maintenant devenue une tradition, il la trouve « extraordinaire, exceptionnelle ». « Ce qui me fascine, c'est l'écoute active de la foule », dit le comédien, qui anime aussi les concerts que l'OSM offre dans les parcs. « Mais quand le silence est appelé, il est là. Malgré le nombre. » PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE André Robitaille avant le concert Convivialité et respect : c'est ce que ressent André Robitaille lors de ces grandes soirées qui attirent plusieurs milliers de personnes. Pour lui, la virée amène quelque chose comme de la « douceur sociale ». « Je ne veux pas avoir l'air quétaine quand je dis ça, mais c'est ce que je reçois. Une solidarité, quelque chose de doux, et avec tout ce qui se passe socialement, politiquement, ça fait du bien. Ce temps d'arrêt, avec de la belle musique bien jouée, je trouve ça beau. » Après la répétition La répétition est terminée, Rafael Payare descend de scène pour se changer dans sa loge. « Il fait chaud, quand même », nous dit-il en revenant. « Mais c'est moins pire qu'hier, quand même, on sent un petit vent. » Le chef est toujours aussi content de retrouver le public montréalais dans ce spectacle intitulé Spectaculaire nature. « L'idée, c'est de se promener dans les images, les paysages », explique-t-il. Même si son temps est compté, le chef profite du moment pour prendre un petit bain de foule, en particulier avec des gens issus de la communauté vénézuélienne. Lorsqu'il arrive, une dame se jette littéralement dans ses bras. Les autres hésitent un peu, mais il se retrouve vite entouré d'admirateurs qui veulent lui parler, se faire prendre en photo. Il les accueille chaleureusement et joyeusement. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Une spectatrice, Maria Aljandrina Ramos, en compagnie de Rafael Payare Maria Aljandrina Ramos, celle qui a ouvert le bal, n'en revient pas de sa chance. « Quand il est passé devant moi tout à l'heure, je l'ai appelé, il m'a dit : je vais prendre une douche et je reviens vous voir », raconte la Vénézuélienne d'origine, qui vit à Montréal depuis 15 ans. Elle fréquentait déjà le spectacle du Stade lorsque Kent Nagano était le chef de l'OSM, mais bien sûr, son compatriote Rafael Payare a une place spéciale dans son cœur. « Quand il a commencé, il faisait jouer de la musique folklorique du Venezuela. C'est une grande fierté », explique-t-elle. C'était la première fois qu'elle avait l'occasion de lui parler. « Quel cadeau ! » Assez pour repartir chez elle tout de suite ? Elle rit. « Non, je vais rester jusqu'à la fin. » Et les orages ne lui font pas peur. « Il n'y en aura pas, c'est sûr. » PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Alba Belloso et ses filles, Katherine et Géraldine Comme Maria, la famille Belloso est originaire du Venezuela, et avait assisté au concert de l'Esplanade avant Rafael Payare. Mais une couche d'intérêt s'est ajoutée, explique Katherine, qui est là avec sa sœur Géraldine et ses parents, Alba et Marco. « Voir quelqu'un qui a été formé avec le El Sistema, une formation musicale qui est un grand succès créé au Venezuela, on est très fiers de ça. » Avant le spectacle Contre toute attente, le soleil s'est pointé et un petit vent s'est mis à souffler. Il est 19 h, et on voit les gens arriver sur le site, les spectateurs qui sont là depuis longtemps sont installés sur leurs chaises ou sur les couvertures. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Un trompettiste se préparant en coulisse Les musiciens accordent leurs instruments, des petits groupes parlent entre eux ou se prennent en photo, et l'ambiance est toute douce. Dix minutes avant le début du concert, André Robitaille est venu annoncer le dernier décompte. Le concert Sobrement animé par André Robitaille, le concert a débuté avec l'ouverture de l'opéra Guillaume Tell de Rossini, pièce archiconnue et séduisante qui mettait la table pour une soirée pleine de rebondissements. Mais Rafael Payare n'a jamais eu peur de faire découvrir des artistes moins connus. Et c'est une bien bonne idée d'avoir programmé une pièce de la compositrice contemporaine mexicaine Gabriela Ortiz, Kauyumari, qui signifie « cerf bleu », dont les accents folkloriques ont particulièrement plu au public attentif. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Rafael Payare pendant l'énergique ouverture de l'opéra Guillaume Tell Tout le début du concert s'est déroulé sous un ciel rosé : les risques d'orage étaient bel et bien derrière nous, et l'ambiance était parfaite pour recevoir le ténor Pene Pati, avec d'abord un air de Roméo et Juliette de Gounod évoquant le soleil, puis un autre, tirée de La bohème de Puccini, la lune. Et pendant qu'il chantait, pour la deuxième année d'affilée, une volée de bernaches a survolé le site, s'attirant les applaudissements et les rires de la foule. La magie de la soirée a continué d'opérer, avec la pièce du Québécois Maxime Goulet inspiré de la crise du verglas, qui a charmé la foule. A suivi la pièce de résistance du concert, un extrait de la Symphonie no 2 de l'immense compositeur grec Míkis Theodorákis, dont c'est le 100e anniversaire de naissance cette année. À travers les déchaînements de l'œuvre, l'expressivité du pianiste soliste Godwin Friesen était un ancrage fascinant. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Le ténor soliste Pene Pati La nuit était déjà tombée lorsque Pene Pati, nouveau chouchou de la foule, est venu interpréter le célèbre Nessun dorma tiré du Turandot de Puccini, dont la finale lui a attiré bien sûr une ovation debout. « C'est une semaine de folie », a rappelé Rafael Payare au micro, quand André Robitaille lui a demandé de parler de la Virée classique, qui prend son envol jusqu'à dimanche, avec des concerts et des dizaines d'évènements gratuits. Mais on est vite revenu à la musique avec La mer de Debussy, et en rappel La marche hongroise tirée de La damnation de Faust de Berlioz, qui figurera dans le concert d'ouverture de l'OSM. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE La foule sur l'Esplanade du Parc olympique, à la nuit tombée L'orchestre montréalais n'a pas réussi à faire dégager assez le ciel pour qu'on puisse voir des Perséides – il y avait eu assez de miracles pour cette soirée. Mais après le concert, les visages souriants, les couples qui marchaient main dans la main, les gens qui s'en allaient tranquillement à vélo ou vers le métro avec leur chaise pliante accrochée sur l'épaule – on a même croisé des musiciens de l'orchestre sur le quai du métro ! – nous ont fait comprendre exactement ce que voulait dire André Robitaille par douceur sociale. Et ce n'est pas quétaine du tout. Consultez la page de la Virée classique de l'OSM


La Presse
10 hours ago
- La Presse
La fébrilité est à son comble à l'approche de la première
La fébrilité est à son comble à l'approche de la première Antigang est sans contredit l'émission la plus attendue de la rentrée télé. À voir maintenant si la nouvelle quotidienne de Radio-Canada réussira à rencontrer le même succès que STAT. Sa distribution cinq étoiles, qui comprend entre autres Patrice Robitaille et Vincent Graton, met la barre haut : la nouvelle série policière imaginée par Luc Dionne possède sur papier tous les ingrédients pour gagner la faveur du public. Mais la productrice Fabienne Larouche se garde de faire toute comparaison entre Antigang et STAT. Elle évite aussi les parallèles avec District 31, bien que ce soit aussi Luc Dionne qui ait porté le projet. « District, c'était un poste de police de quartier. Là, on est dans une grande agence, comme le FBI ou la CIA. Le but, c'est d'arrêter les têtes dirigeantes. On est complètement ailleurs », fait-elle valoir, alors que les journalistes étaient conviés à une visite du plateau mercredi. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La productrice Fabienne Larouche Antigang entrera en ondes le 8 septembre prochain sur ICI Télé. La première semaine, Radio-Canada diffusera quatre épisodes d'une heure afin que les téléspectateurs puissent complètement plonger dans l'intrigue. La série passera ensuite en format de 30 minutes. La même stratégie avait été adoptée pour le lancement de STAT, à l'automne 2022, et avait porté ses fruits. Celle qui est derrière toutes les quotidiennes de Radio-Canada des 30 dernières années a la conviction qu'Antigang a tout pour plaire au plus grand nombre, même si les garanties de succès n'existent pas en télévision. « C'est sûr que c'est une pression ! Mais c'est une pression qui est stimulante, qui n'est pas paralysante », explique Fabienne Larouche avec toute l'intensité qu'on lui connaît. Rythme effréné Connu pour ses contacts dans le milieu policier, Luc Dionne a eu l'idée de faire une quotidienne autour d'une escouade mixte qui lutte contre le crime organisé. L'auteur de Dumas n'avait cependant aucune envie de se replonger dans l'écriture d'une quotidienne après District 31. C'est la scénariste Nadine Bismuth, qu'il connaissait d'amis communs, qui signe les textes. Elle avait auparavant dirigé l'équipe d'auteurs de la première saison d'Indéfendable, la quotidienne de TVA et future rivale d'Antigang. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE L'autrice Nadine Bismuth « C'est plus intense cette fois, car même si je suis très bien entourée avec Fabienne et Luc, j'écris seule. Mais je pense que je préfère cette formule, parce que ça me permet d'être en contact direct avec mes personnages », avance Nadine Bismuth. Quand Luc Dionne et elle ont présenté la prémisse d'Antigang à Radio-Canada pour la première fois l'automne dernier, le projet ne devait pas voir le jour avant plusieurs années. Tout le monde croyait alors que STAT allait occuper la case horaire de 19 h à Radio-Canada encore longtemps. Puis l'autrice Marie-Andrée Labbé en a pris beaucoup de court en optant pour changer le format de STAT, qui devient à l'automne une série annuelle de 24 épisodes d'une heure plutôt qu'une quotidienne. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Vincent Graton, qui incarne le patron de l'escouade Antigang Tout a déboulé ensuite rapidement pour Antigang. Les tournages ont débuté à la mi-juillet. Ils se poursuivent jusqu'en mars. En général, quatre épisodes sont bouclés en cinq jours. Seules quelques semaines séparent l'écriture de la diffusion, ce qui laisse bien peu de temps aux acteurs pour apprendre leur texte. « Ça demande beaucoup de discipline, mais c'est très emballant. Je me sens entre bonnes mains. Les textes de Nadine Bismuth sont vraiment bons », souligne Patrice Robitaille, qui joue le personnage principal de la série. Ne pas glorifier les criminels Patrice Robitaille incarne l'un des détectives de l'escouade Antigang, qui compte aussi Catherine Trudeau, Fabien Cloutier, Karine Gonthier-Hyndman et Irdens Exantus. Vincent Graton en est le patron. Fabiola Nyrva Aladin jouera pour sa part une spécialiste en balistique. Luis Oliva sera un infiltrateur. Patrice Bélanger fait son grand retour comme comédien en tant qu'enquêteur. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Léane Labrèche-Dor, qui incarne une femme liée aux motards criminels Sébastien Ricard jouera le chef d'un groupe de motards. Sa femme, interprétée par Léane Labrèche-Dor, est la propriétaire d'un salon de coiffure que les autres femmes de bandits ont l'habitude de fréquenter. Frank Schorpion se joint aussi à la distribution en tant que chef de la pègre irlandaise, qui contrôle le port de Montréal. « Dans la série, on ne voit pas les criminels seulement au moment où ils commettent leur crime. On les voit aussi avec leur famille, vivre la même chose que monsieur madame Tout-le-Monde. Ça permet de mieux comprendre les personnages. Mais on n'essaye pas de relativiser leur crime », précise Nadine Bismuth. Antigang, dès le 8 septembre, 19 h, sur ICI Télé


La Presse
15 hours ago
- La Presse
Chappell Roan promet de se produire en Saskatchewan
La jeune sensation pop Chappell Roan, surnommée la « princesse du Midwest », promet de voyager plus au nord, à la « terre au ciel vivant ». Aaron Sousa La Presse Canadienne Roan a semé l'effervescence en Saskatchewan avec la sortie de The Subway, sa nouvelle chanson sur une frustration post-rupture, où elle mentionne la Saskatchewan. Elle a confié à la balado de Zane Lowe sur Apple Music avoir utilisé le mot Saskatchewan dans les paroles pour la simple raison que ce mot rime avec « gone ». Elle affirme n'avoir jamais visité cette province des Prairies, souvent négligée. Mais elle dit qu'il est temps que la Saskatchewan soit reconnue mondialement et qu'elle a hâte d'y aller un jour. Le premier ministre Scott Moe s'est mis de la partie, la semaine dernière, en déclarant lors d'une émission de radio que beaucoup attendraient avec impatience l'un de ses concerts en Saskatchewan. L'interprète de Good Luck, Babe avait déjà dit qu'elle ne pouvait pas chanter sur la Saskatchewan sans s'y produire, bien qu'elle n'ait actuellement aucune date de tournée au Canada. « C'est génial, s'est réjouie Roan à la balado, à propos de l'engouement en Saskatchewan. Je n'y suis jamais allée, mais je promets d'y jouer un jour. J'adore aussi que la capitale s'appelle Regina. » Chappell Roan a également fait les manchettes canadiennes lors des séries éliminatoires de la Coupe Stanley plus tôt cette année, lorsque les Oilers d'Edmonton ont commencé à jouer sa chanson Pink Pony Club après une victoire.