
Wimbledon : «Ce qui a tourné en sa faveur à Paris a tourné en ma faveur cette fois», estime Sinner qui prend sa revanche sur Alcaraz
Ses progrès sur gazon
«Il y a quelques années, j'aurais répondu 'aucune chance' que je gagne Wimbledon. Mais je me suis senti de mieux en mieux chaque année que j'ai joué ici. Quand j'étais plus jeune, j'essayais d'accumuler autant de matches que possible, pour essayer de comprendre comment jouer sur cette surface. Je me suis senti de mieux en mieux chaque année ici. L'année dernière, j'avais gagné le tournoi de Halle et je me sentais très bien en arrivant ici, je jouais un bon tennis, mais j'ai malgré tout perdu en quarts de finale. Cette année, c'était très différent (défaite au deuxième tour à Halle ), mais je me sentais très bien sur le court. Je me déplaçais de mieux en mieux à chaque match.»
Ses émotions contenues
«C'est un titre très émouvant, même si je ne pleure pas. Seuls mes proches savent exactement ce qu'on a traversé sur le court et en dehors, et ça a été tout sauf facile. On a continué nos efforts à chaque séance d'entraînement, même si parfois j'avais du mal mentalement. Partager ce moment avec ma famille entière réunie ici, c'est la chose la plus formidable qu'il pouvait m'arriver. À Paris, seule ma mère était présente, et c'était déjà formidable. Ici, mon père, mon frère et toute mon équipe - pas seulement mes entraîneurs - est présente. C'est génial.»
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Ses 5 défaites d'affilée contre Alcaraz
«Quand vous perdez plusieurs fois contre quelqu'un, ce n'est pas facile à gérer. Mais en même temps, j'ai souvent senti que j'étais toujours très proche. À Pékin, ça fait 7-6 dans le troisième. Ensuite, à Rome, j'ai eu une balle de set dans le premier set, mais je n'ai pas pu la convertir. À Paris, il s'est passé ce qui s'est passé. Je me sentais proche du but. Je ne me suis jamais découragée.»
Sa rivalité avec Alcaraz
«Je suis content du spectacle que nous offrons. En définitive, le plus important est que j'atteigne la meilleure version de moi-même. Je ne pense pas encore y être. À 23 ans, on ne peut pas être à son meilleur niveau. J'espère pouvoir continuer à progresser. Mais c'est important d'avoir ce genre de joueurs comme Carlos car tu dois en permanence réfléchir, trouver la force d'aller sur les courts d'entraînement et continuer à travailler. Je l'ai toujours admiré et même aujourd'hui, j'ai eu l'impression qu'il faisait certaines choses mieux que moi.»
Jannik Sinner et Carlos Alcaraz après leur finale à Wimbledon.
Toby Melville / REUTERS
Son premier sacre à Wimbledon
«Je ne l'aurais pas cru, non, parce qu'il est déjà si difficile d'arriver aux derniers stades des tournois du Grand Chelem. Même si vous êtes en pleine forme et que vous avez la meilleure préparation possible, c'est tellement difficile. En étant finaliste à Roland-Garros, j'ai eu l'impression d'avoir fait quelque chose de grand. Venir ici et gagner Wimbledon, c'est incroyable, non ?»
Sa domination du jour
«Les différences sont très petites et les marges sont très minces. Aujourd'hui, j'ai eu l'impression d'être chanceux à plusieurs reprises. Je sais que j'ai frappé quelques lignes. Les choses qui ont tourné en sa faveur à Paris, elles ont tourné en ma faveur cette fois-ci.
J'ai eu l'impression qu'au début, nous ne servions pas bien tous les deux, mais nous avons eu du mal à retourner le deuxième service. Ensuite, j'ai trouvé un bon rythme sur le premier service, surtout dans le deuxième et le troisième set. Dans le quatrième set, j'ai eu des moments où j'ai très bien servi, puis j'ai de nouveau eu des difficultés. Mais c'est normal, car si vous jouez deux, trois ou quatre heures, vous ne pouvez pas toujours jouer de la même manière.»
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Sa défaite à Roland-Garros
«Ces choses peuvent arriver. Je crois que c'est ce dont je suis le plus fier et ça n'a vraiment pas été facile, c'est d'avoir accepté la défaite à Roland-Garros, ces choses-là peuvent arriver. Je pense que c'est bien mieux de perdre une finale de Grand Chelem de cette manière plutôt qu'en se faisant écraser ou en ne gagnant que deux jeux. Après Roland-Garros, j'ai continué à travailler, je sentais que je pouvais très bien jouer. C'est pour ça que j'ai dit après Roland-Garros que ce n'était pas le moment de se laisser abattre parce qu'un nouveau Grand Chelem arrivait rapidement.»

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