
« Ce qui s'est passé ce matin est terrible », 3 morts et 8 blessés lors d'une fusillade dans un bar new-yorkais
La fusillade s'est produite peu avant 3h30 du matin à l'intérieur du bar situé au 903 Franklin Avenue, du quartier new-yorkais, non loin d'un quartier à forte population juive.
Les forces de l'ordre sont arrivées sur les lieux quelques minutes après les premiers appels au « 911 » et ont trouvé de nombreuses victimes au sol. Les victimes, huit hommes et trois femmes, étaient âgées de 27 à 61 ans. Trois des hommes touchés ont été finalement déclarées morts sur place.
🚨BREAKING🚨:MASS SHOOTING IN BROOKLYN 🇺🇸
At least 7 people were shot in Crown Heights, New York, late Sunday. Police confirm multiple injuries but no casualties have been reported so far. The situation remains under investigation as authorities secure the area pic.twitter.com/zIfgMviZ3j — The_Independent (@TheIndeWire) August 17, 2025
Les autres victimes sont soignées dans des hôpitaux locaux pour des blessures qui ne mettent pas leur vie en danger, selon la commissaire de police de New York, Jessica Tisch à ABC.
[4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
Écouter
Les enquêteurs ont déclaré qu'une dispute à l'intérieur du club bondé avait conduit à la fusillade impliquant plusieurs tireurs. La fusillade a été violente puisque la police a récupéré pas moins de 36 douilles sur place.
« Ce genre d'événement est une anomalie »
Pour l'instant aucune information n'a fuité sur les circonstances de ce bain de sang. Les enquêteurs examinent les vidéos de vidéosurveillance à l'intérieur et autour du lieu de la fusillade meurtrière.
Les policiers ont récupéré une arme à feu à proximité de Bedford Avenue et Eastern Parkway, mais enquêtent toujours pour déterminer si cette arme est liée à la fusillade. Une autre fusillade non mortelle s'était produite dans ce même bar en novembre 2024.
Cette fusillade survient alors que New York connaît pourtant une année record en matière de violence par arme à feu. « Je veux dire, nous avons le nombre le plus bas de fusillades et de victimes par balles depuis sept mois que nous ayons jamais enregistré dans la ville de New York », a précisé la commissaire de police de New York, Jessica Tisch. « Bien sûr, ce genre d'événement est, Dieu merci, une anomalie, et ce qui s'est passé ce matin est terrible, mais nous allons mener l'enquête et faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. »
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
9 minutes ago
- Le Figaro
Nouvelle-Calédonie : au moins trois personnes mises en examen dans l'enquête sur le meurtre d'un gendarme
Nicolas Molinari avait été tué à la sortie du fief indépendantiste de Saint-Louis, deux jours après le déclenchement des violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie en 2024. Au moins trois personnes ont été mises en examen dans l'enquête sur la mort en mai 2024 de Nicolas Molinari, gendarme tué d'une balle dans la tête durant les émeutes en Nouvelle-Calédonie, a appris l'AFP ce lundi 18 août de sources concordantes. Le jeune gendarme de 22 ans avait été tué à la sortie du fief indépendantiste de Saint-Louis, sur la commune du Mont-Dore, deux jours après le déclenchement des violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie en 2024. Il se trouvait dans son véhicule stationné au lieu-dit La Coulée lorsqu'il avait été atteint par un tir à la tête aux alentours de 19 heures. Publicité Selon les informations de l'AFP, les trois mis en cause font partie de la dizaine de personnes activement recherchées par les forces de l'ordre dans la tribu de Saint-Louis depuis juillet 2024. Plusieurs d'entre eux s'étaient rendus d'eux-mêmes aux forces de l'ordre après l'opération du GIGN (groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale) qui avait coûté la vie à deux jeunes de la tribu, Samuel Moekia et Johan Kaidine, le 19 septembre 2024. Plusieurs autres sont toujours recherchés. Reconstitution sous haute surveillance lundi «De nombreuses auditions et des actes de police scientifique et technique» avaient eu lieu dans les mois qui ont suivi le meurtre, selon un communiqué du procureur de la République de novembre dernier, qui ne s'est pas exprimé depuis sur cette affaire. Sollicité, le parquet de Nouméa n'a pas souhaité commenter les mises en examen, alors qu'une reconstitution sous haute surveillance était organisée lundi. Les quatre kilomètres de route qui passent devant Saint-Louis ont été entièrement fermés à la circulation de 19 heures à 5 heures et sont placés sous la surveillance d'un important déploiement de gendarmes mobiles. Des véhicules civils devant servir à la reconstitution ont été acheminés sur place, a constaté l'AFP, mais les journalistes n'ont pas été autorisés à approcher les lieux. Les violences de 2024, liées à une réforme sensible du corps électoral malgré le désaccord du camp indépendantiste, ont fait 14 morts dont deux gendarmes, Nicolas Molinari et Xavier Salou. Ce dernier est décédé d'un tir accidentel au sein d'une caserne, avant un départ en mission.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Ciblés sur une photo postée par Donald Trump, des sans-abri évacués de leur campement à Washington
« Les sans-abri doivent partir IMMÉDIATEMENT ». C'est ce qu'a fustigé, le 10 août dernier, le président américain sur son réseau Truth Social. Il dénonçait la présence de tentes abritant des SDF installés dans ses « si beaux parc » sur son trajet jusqu'à son club de golf en Virginie. Sur ces deux clichés, on peut apercevoir un homme assis vêtu d'un marcel blanc. Retrouvé par la BBC, il s'agit de Bill Theodie, un SDF de 66 ans originaire du Missouri. Il n'était pas au courant que le président en personne avait publié sa photo sur les réseaux sociaux. Comme le relate la chaîne, il aurait même été surpris de découvrir cette image. « Je comprends qu'il ne veuille pas voir de désordre, c'est pourquoi nous faisons tout notre possible pour maintenir les lieux propres. Nous n'essayons pas de manquer de respect au président ou à toute autre personne qui passe par là », a-t-il ajouté. Une déclaration sans effet. Quatre jours après ce message, lui et les dizaines de personnes ayant établi leurs tentes à cet endroit ont été expulsés à coups de bulldozer, rapporte la BBC. Politique extrêmement stricte avec les sans-abri « Nous vous donnerons des endroits où loger, mais LOIN de la capitale. Les criminels, vous n'avez pas à partir. Nous allons vous mettre en prison, là où est votre place », martelait Donald Trump dans son message du 10 août. Ces derniers jours, le président américain a durci sa politique vis-à-vis des SDF. Des endroits pour se loger avec obligation de soins leur sont proposés, mais des amendes les attendent s'ils refusent. Pourtant, un grand nombre d'entre eux préfèrent éviter de se rendre dans des centres souvent surpeuplés, dangereux et peu hygiéniques. Un sentiment que partage Theodie. « On ne peut pas simplement attraper les gens et les menacer de les arrêter ou les forcer à aller dans un refuge », clame-t-il, précisant qu'il « ne veut pas aller dans un refuge car ce sont des endroits horribles ». Une fausse solution qui ne s'attaque pas au fond du prétendu problème de criminalité présent dans la capitale. La maire démocrate de Washington, Muriel Browser, était revenue sur les propos du Président et de membres du gouvernement affirmant que le crime explosait dans la ville. « Au cours des deux dernières années, nous avons réduit la criminalité violente, la ramenant à son plus bas niveau depuis 30 ans », affirmait-elle sur la chaîne MSNBC.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Gironde : 2 suspects en détention provisoire après le meurtre d'un homme qui avait demandé à un voisin de faire moins de bruit
Le drame s'était déroulé dans la nuit du 1er au 2 août. Walid Benmansour avait été assassiné après avoir demandé de faire moins de bruit aux invités lors d'une soirée d'anniversaire, à Saint-André-de-Cubzac (Gironde). D'après une information de Sud-Ouest confirmée au Figaro par le parquet de Bordeaux, deux hommes originaires de Gironde, âgés de 24 et 30 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire, samedi 16 août. Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans la mort de Walid Benmansour, survenue dans la nuit du 1er au 2 août 2025 à Saint-André-de-Cubzac. gé de 28 ans, Walid Benmansour aurait été victime d'une violente altercation au cours d'une fête d'anniversaire organisée par un voisin. D'après les premiers éléments communiqués par le parquet de Libourne, l'homme aurait demandé, aux alentours de 4 heures du matin, de réduire le bruit afin de préserver le sommeil d'enfants présents à proximité. À la suite de sa demande, une dispute aurait éclaté avec plusieurs invités participant à la fête. Peu de temps après, il a été découvert grièvement blessé dans la rue par les forces de l'ordre. Malgré l'intervention rapide des secours et les tentatives de réanimation, le jeune homme est décédé sur place. Publicité Marche blanche L'affaire, désormais suivie par le parquet de Bordeaux, a suscité une vive émotion dans la commune. Dimanche, une marche blanche a réuni près de 200 personnes, venues rendre hommage à Walid Benmansour et soutenir ses proches.