
Wimbledon : 20 ans après le premier, Djokovic remporte son 100e match sur le gazon britannique
Le numéro 6 mondial a écœuré son cadet, Kecmanovic (6-3, 6-0, 6-4). Une démonstration en 1 heure et quarante-sept minutes. Le chasseur de records soigne (encore) ses stats et affole les compteurs. Il devient ainsi, le troisième à atteindre à atteindre la barre des 100 matches gagnés à Wimbledon, après Martina Navratilova (120) et Roger Federer (105). Il y a vingt ans, il remportait son premier match contre l'Argentin Juan Monaco. Vingt ans plus tard, toujours bon pied, bon œil, celui qui est devenu le recordman de titres du Grand Chelem (25) a renvoyé à ses chères études son jeune compatriote.
Particulièrement en jambes, il a également fait le spectacle. À l'image de son plongeon gagnant dans le premier set, à 4-3. APrès un début de match équilibré, Kecmanovic n'a pas tenu la cadence contre son aîné qui lui a même collé une bulle dans la deuxième manche. Le scénario a presque failli se répéter dans le set suivant, mais le «Djoker» s'est un peu relâché au moment de conclure. Sa prestation a tout de même impressionné. Le centeniare se porte bien. Son prochain adversaire Alex de Minaur, tête de série 11, va devoir sortir le grand jeu.
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« On avait besoin de ce coup de boost » : Gasly et Alpine revigorés après une sixième place à Silverstone
Le Français affichait un immense sourire après sa sixième place à Silverstone. Fier de son énorme performance et heureux de donner un peu de joie et de motivation aux Si le week-end se présentait mal pour Alpine et Pierre Gasly (Franco Colapinto n'a pas pris le départ à la suite d'un problème de boîte de vitesses), le pilote normand a inversé à lui tout seul la tendance. Il a décroché une 6e place précieuse au GP de Grande-Bretagne, remporté par Lando Norris, ce dimanche. « Sixième de ce GP de Grande-Bretagne, même si vous partiez en huitième position et que les conditions météo ont joué un rôle, cela ressemble à un véritable début du week-end, personne n'aurait pu imaginer qu'on se retrouverait dans une telle position. En fin de course, je me suis même battu avec Max Verstappen, qui était en pole-position au départ. À un moment, je me demandais : mais c'est quoi cette course ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Justement était-ce difficile de garder la tête froide pendant 52 tours ?On a pris des risques, mais c'était ceux qu'il fallait. Toutes les décisions ont été les bonnes, l'exécution dans les stands a été bonne aussi. J'ai aussi bien défendu sans perdre trop de temps. Je suis fier de toute l'équipe parce que cette année est compliquée. On sait que la voiture n'est pas là où on voudrait, mais chaque jour on fait de notre mieux. Aujourd'hui (dimanche), on a prouvé qu'on savait profiter des occasions quand elles se présentaient. Sous la pluie avec des pneus neufs ou quand il a fallu gérer avec des gommes détruites, on a tiré le maximum de la situation. Et on a évité tous les pièges. C'était une course parfaite. « Je savais que je pouvais beaucoup gagner » Au niveau du pilotage, êtes-vous au meilleur niveau de votre carrière ?Je sais que j'évolue à un très haut niveau par rapport à la voiture que j'ai à l'heure actuelle. Si c'est mon meilleur niveau ou pas, c'est toujours compliqué de répondre à ça. Ce dont je suis sûr, c'est qu'on a extrait le maximum de tout lors de la course. Et que c'était déjà le cas en qualification, samedi, avec le passage en Q3. Je dois continuer à faire de mon mieux à chaque fois que je suis en piste et motiver tout le monde autour de moi. Parce que c'est ce que je suis, un battant, un guerrier qui se donne toujours à fond. Au coeur du désordre généralisé, votre course a semblé très propre. Avez-vous connu des moments chauds ?Oh oui ! Chaque tour était compliqué. À certains moments, il fallait juste être capable de rester en piste, mais c'est aussi là qu'on peut tout perdre... Je savais que je pouvais beaucoup gagner, que je devais y aller en étant à la limite sans la dépasser. Mais j'adore ce genre de conditions. Vous parliez de votre bagarre avec Verstappen dans les derniers tours. Avez-vous vraiment pensé pouvoir le dépasser ?Oui ! J'y ai vraiment cru. J'attaquais fort à ce moment-là. Il était rapide en ligne droite et même si je gagnais du temps à certains virages, les points de détection pour le DRS sont au bout de parties rapides, donc j'avais du mal à être sous la seconde pour l'avoir. J'ai réussi une fois après Maggots-Becketts-Chapel (un enchaînement de virages) et je suis resté proche pendant quelques tours... Donc ça m'a traversé l'esprit, mais on n'avait pas tout en main pour le faire. Vu la météo un peu similaire et le résultat inespéré au bout, cette course vous rappelle-t-elle le double podium signé par Alpine au Brésil fin 2024 ?L'an dernier, notre niveau global par rapport aux autres était meilleur, donc cette sixième place est au moins aussi bonne que le résultat du Brésil. Et le faire ici à Silverstone, c'est particulier, avec beaucoup de gens de l'usine (basée à Enstone) qui étaient là. On avait besoin de ce coup de boost. On est déjà tournés vers la saison prochaine, mais pour que chacun puisse bosser au maximum de ses capacités, on a besoin d'un petit surplus d'énergie et de motivation. Ce résultat peut en donner. » À lire aussi Piastri, une erreur en forme de cadeau à Norris Le carnet de notes de Silverstone Alpine, une écurie dans le dur Verstappen, le tour de magie à Silverstone


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