
« SOS faune sauvage » : au secours des espèces menacées en Australie
L'Australie offre un bestiaire unique et fascinant. Espèces rares, endémiques ou étonnantes peuplent ce pays continent avec, parmi les plus connus, les kangourous, les koalas ou les wombats. La série documentaire SOS Faune sauvage - Australie met en lumière des animaux blessés ou menacés d'extinction.
Chacun des six épisodes de 45 minutes - deux par semaine - se penche sur une espèce en particulier et raconte le travail des passionnés, scientifiques ou simples citoyens, qui se battent au quotidien pour sauver ces bêtes affaiblies.
Lire le dossier Voyage en Australie : nos circuits, hôtels et séjours sur mesure
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À l'instar de Margit Cianelli qui accueille, avec sa sœur jumelle, un grand nombre d'animaux sauvages en détresse dans leur propriété du Queensland, au nord-est du pays. Elle compte, parmi ses petits pensionnaires, des wallabies des rochers ; un kangourou arboricole prénommé Nelson qu'elle a nourri au biberon et qui trône régulièrement sur son épaule ; et un phalanger volant - petit marsupial - blessé gravement dans des fils barbelés. Si cette amoureuse des bêtes prodigue les premiers soins, elle se fait régulièrement seconder par un vétérinaire pour venir en aide à ses protégés avant qu'ils puissent reprendre le chemin de la liberté. Malgré les antibiotiques, le phalanger ne parvient pas à s'en sortir. Quant à Nelson, il doit se réhabituer à la faune et la flore sauvages grâce à des balades seul en forêt, malgré la menace des dingos qui rôdent dans le coin.
Un hôpital pour chauves-souris
Jenny Mclean, elle, a créé un hôpital pour chauves-souris à Tolga, toujours dans le Queensland où elle recueille les chiroptères blessés, les soigne avant de les relâcher. Elle prend soin de quelque 1 200 animaux par an, et va rendre leur liberté à 250 roussettes. Des renards volants à lunettes doivent aussi quitter le refuge. En 2018, près d'un tiers de cette espèce - soit près de 23 000 bêtes - a été tué par une vague de chaleur. Leur réinsertion en milieu naturel est importante car cette chauve-souris, vivant principalement dans cet État, s'avère en grand déclin. Chaque animal est équipé d'une puce électronique afin que l'hôpital puisse connaître la suite de son existence et notamment sa durée de vie après sa blessure.
Des chauves-souris à l'hôpital de Tolga
Ushuaïa TV
À lire aussi Des dizaines de milliers de chauves-souris meurent de chaud en Australie
Le deuxième épisode diffusé ce soir s'intéresse au sort des tortues marines menacées par les filets et les déchets plastiques qu'elles ingèrent en les prenant pour de la nourriture. Billy, une tortue imbriquée (espèce dont le nombre de femelles a baissé de 80 % en 100 ans), a été opérée après avoir avalé un hameçon en acier inoxydable. Elle fait partie des animaux soignés dans le centre de réhabilitation de Cairns, ville au nord-est du Queensland. Sherby, une tortue verte, n'arrive pas à s'immerger car son abdomen flotte dans l'eau. La biologiste Jennie Gilbert, cofondatrice du centre, supervise des examens pour comprendre le problème. Au fil des épisodes, on s'attache à ces bêtes amoindries qui, après avoir été soignées par leurs sauveurs, tentent de retourner à la vie sauvage.
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7 hours ago
- Le Figaro
« SOS faune sauvage » : au secours des espèces menacées en Australie
La chaîne Ushuaïa TV diffuse une série documentaire qui met en lumière la sauvegarde des animaux du pays continent. L'Australie offre un bestiaire unique et fascinant. Espèces rares, endémiques ou étonnantes peuplent ce pays continent avec, parmi les plus connus, les kangourous, les koalas ou les wombats. La série documentaire SOS Faune sauvage - Australie met en lumière des animaux blessés ou menacés d'extinction. Chacun des six épisodes de 45 minutes - deux par semaine - se penche sur une espèce en particulier et raconte le travail des passionnés, scientifiques ou simples citoyens, qui se battent au quotidien pour sauver ces bêtes affaiblies. Lire le dossier Voyage en Australie : nos circuits, hôtels et séjours sur mesure Publicité À l'instar de Margit Cianelli qui accueille, avec sa sœur jumelle, un grand nombre d'animaux sauvages en détresse dans leur propriété du Queensland, au nord-est du pays. Elle compte, parmi ses petits pensionnaires, des wallabies des rochers ; un kangourou arboricole prénommé Nelson qu'elle a nourri au biberon et qui trône régulièrement sur son épaule ; et un phalanger volant - petit marsupial - blessé gravement dans des fils barbelés. Si cette amoureuse des bêtes prodigue les premiers soins, elle se fait régulièrement seconder par un vétérinaire pour venir en aide à ses protégés avant qu'ils puissent reprendre le chemin de la liberté. Malgré les antibiotiques, le phalanger ne parvient pas à s'en sortir. Quant à Nelson, il doit se réhabituer à la faune et la flore sauvages grâce à des balades seul en forêt, malgré la menace des dingos qui rôdent dans le coin. Un hôpital pour chauves-souris Jenny Mclean, elle, a créé un hôpital pour chauves-souris à Tolga, toujours dans le Queensland où elle recueille les chiroptères blessés, les soigne avant de les relâcher. Elle prend soin de quelque 1 200 animaux par an, et va rendre leur liberté à 250 roussettes. Des renards volants à lunettes doivent aussi quitter le refuge. En 2018, près d'un tiers de cette espèce - soit près de 23 000 bêtes - a été tué par une vague de chaleur. Leur réinsertion en milieu naturel est importante car cette chauve-souris, vivant principalement dans cet État, s'avère en grand déclin. Chaque animal est équipé d'une puce électronique afin que l'hôpital puisse connaître la suite de son existence et notamment sa durée de vie après sa blessure. Des chauves-souris à l'hôpital de Tolga Ushuaïa TV À lire aussi Des dizaines de milliers de chauves-souris meurent de chaud en Australie Le deuxième épisode diffusé ce soir s'intéresse au sort des tortues marines menacées par les filets et les déchets plastiques qu'elles ingèrent en les prenant pour de la nourriture. Billy, une tortue imbriquée (espèce dont le nombre de femelles a baissé de 80 % en 100 ans), a été opérée après avoir avalé un hameçon en acier inoxydable. Elle fait partie des animaux soignés dans le centre de réhabilitation de Cairns, ville au nord-est du Queensland. Sherby, une tortue verte, n'arrive pas à s'immerger car son abdomen flotte dans l'eau. La biologiste Jennie Gilbert, cofondatrice du centre, supervise des examens pour comprendre le problème. Au fil des épisodes, on s'attache à ces bêtes amoindries qui, après avoir été soignées par leurs sauveurs, tentent de retourner à la vie sauvage.


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Face à l'image d'une personne malade, le cerveau semble capable d'activer le système immunitaire pour se protéger
Réservé aux abonnés Des chercheurs ont observé qu'une simple présence en réalité virtuelle d'un avatar affichant des symptômes visibles pouvait déclencher une réponse de défense de l'organisme, comme face à un virus ou une bactérie. Imaginez être tranquillement assis à votre bureau lorsque, soudainement, arrive un collègue, l'air épuisé, le teint gris-vert, la goutte au nez. Tout de suite, votre cerveau identifie : « malade ». S'il s'approche trop, vous courrez le risque d'être contaminé. Mais avant même que vous ayez eu le temps de trouver une excuse pour vous éclipser, sans que vous n'ayez pu vous en rendre compte, votre corps a réagi. En voyant s'approcher le potentiel malade, et via la simple anticipation de l'être à votre tour, votre système immunitaire a déclenché une réponse réelle, comme s'il était infecté par un virus. C'est ce que suggère une nouvelle étude parue dans Nature Neuroscience, menée par des chercheurs en Suisse, avec des collaborateurs en Grande-Bretagne et en Italie. La science avait déjà démontré que face au danger, un instinct de survie physiquement ancré permettait à notre corps de renforcer ses muscles, son énergie et sa concentration. Face à la détection d'une menace, l'amygdale…


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Les oiseaux dans les tropiques seraient désormais confrontés à 30 journées de chaleur extrême par an en moyenne contre seulement 3 durant la période 1940-1970. Préserver les forêts ne suffira pas: les populations d'oiseaux tropicaux ont fortement reculé en raison des chaleurs extrêmes liées au changement climatique, selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology & Evolution. L'intensification des chaleurs extrêmes «a causé une réduction de 25-38%» des populations d'oiseaux tropicaux entre 1950 et 2020, par rapport à une situation où il n'y aurait pas eu de changement climatique, concluent ces scientifiques basés en Europe et en Australie. Publicité 30 journées de chaleur extrême par an en moyenne «Les conclusions sont assez sévères», commente pour l'AFP l'auteur principal de l'étude, Maximilian Kotz, du Centre national de supercalculateurs de Barcelone et de l'Institut de recherche sur le climat de Potsdam (PIK). Il note que les oiseaux dans les tropiques sont désormais confrontés à 30 journées de chaleur extrême par an en moyenne contre seulement 3 durant la période 1940-1970. Le changement climatique d'origine humaine rend les vagues de chaleur plus fortes et plus probables dans le monde, estime la communauté scientifique. «Cela a des conséquences très importantes sur la manière dont on pense la conservation de la biodiversité: protéger les habitats immaculés est crucial, mais sans s'attaquer au changement climatique, ce ne sera pas suffisant pour les oiseaux», souligne-t-il. «Il est complexe d'atténuer le changement climatique et les pertes de biodiversité» «Cette étude souligne à quel point il est complexe d'atténuer le changement climatique et les pertes de biodiversité», a souligné auprès de l'AFP Aimee Van Tatenhove, du laboratoire d'ornithologie de l'université américaine de Cornell, «surprise» de l'ampleur des chiffres annoncés. «C'est un rappel important du fait que nous devons continuer à examiner les différentes causes des déclins de population et appliquer ces conclusions à des initiatives de conservation», a dit la chercheuse qui n'a pas participé à l'étude. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé des données d'observation de plus de 3.000 populations d'oiseaux à travers le monde et utilisé des modélisations statistiques pour isoler les effets des climats extrêmes des autres facteurs. Près de la moitié des espèces d'oiseaux se trouvent dans les régions tropicales riches en biodiversité. Ces animaux aux plumages colorés rendent aussi des services indispensables aux écosystèmes, par exemple en dispersant les graines des plantes. Mais ceux qui vivent dans ces régions pourraient bien être déjà «proches des limites» de tolérance aux températures élevées, susceptibles d'occasionner des coups de chaleur (hyperthermie) ou une déshydratation, soulignent les auteurs. Publicité Ils ne fournissent pas de chiffre par espèce d'oiseaux mais citent par exemple une étude antérieure, qui a documenté le déclin de certaines d'entre elles dans une forêt du Panama: le porte-éventail roi et sa huppe rouge, le martin-pêcheur bicolore ou encore le trogon aurore. Une étude publiée en 2017 avait montré aussi comment certains colibris tropicaux étaient désormais obligés de chercher de l'ombre pour réguler leur température face aux chaleurs extrêmes, alors qu'ils devraient surtout chercher du nectar indispensable à leur survie. La chaleur extrême comme menace principale Les épisodes de chaleur extrême, dont la fréquence augmente, représentent donc la menace principale, plus que l'augmentation moyenne des températures ou des précipitations, autres aspects du changement climatique d'origine humaine, note l'étude. Le déclin des populations d'oiseaux dans le monde est aussi lié à d'autres facteurs déjà mis en évidence dans de nombreuses études scientifiques, comme les espèces invasives, la perte d'habitat sous l'effet de la déforestation pour l'agriculture intensive, l'utilisation des pesticides ou la chasse. Mais les conclusions de l'étude «remettent en cause la vision selon laquelle les pressions humaines directes ont été jusqu'à présent la cause dominante des impacts négatifs sur les populations d'oiseaux, plutôt que le changement climatique, dans les régions tropicales», insistent les auteurs. «La déforestation a un impact évident», tandis qu'il est «plus difficile de voir les effets immédiats des températures extrêmes», qui requièrent l'analyse de jeux de données sur le long terme, explique Aimee Van Tatenhove. Mais tous ces phénomènes méritent d'être compris, souligne la spécialiste: «pourquoi se concentrer sur un seul facteur alors qu'ils sont nombreux à conduire les espèces à l'extinction?»