logo
À Paris, les locaux de la compagnie aérienne israélienne El Al tagués à la peinture rouge

À Paris, les locaux de la compagnie aérienne israélienne El Al tagués à la peinture rouge

PARIS - « El Al Genocide Airline ». L'entrée des locaux de la compagnie aérienne israélienne El Al, à Paris, a été recouverte de tags propalestiniens et de peinture rouge dans la nuit de mercredi à jeudi août. Israël a immédiatement réagi, condamnant un « acte barbare ».
Des journalistes de l'AFP ont constaté ce jeudi 7 août, au matin, des inscriptions « Palestine vivra, Palestine vaincra », « Fuck zionism » ou encore « El Al Genocide Airline » sur les murs entourant la porte d'entrée de l'immeuble abritant les locaux de la compagnie, rue de Turbigo, dans le IIIe arrondissement de la capitale. La façade et le sol avaient été aspergés de peinture rouge.
La ministre israélienne des Transports, Miri Regev, a condamné sur X un « acte barbare et violent contre El Al ». « J'attends des autorités françaises chargées de l'application de la loi qu'elles localisent les criminels et prennent des mesures fortes à leur encontre », a-t-elle ajouté.
« Aujourd'hui c'est El Al, demain c'est Air France. Lorsque le président français Macron annonce des cadeaux au Hamas, voici le résultat », a aussi écrit la ministre. Emmanuel Macron a annoncé fin juillet que la France reconnaîtrait l'État de Palestine en septembre à l'ONU.
Le ministre des Transports condamne « avec la plus grande fermeté »
De son côté, le ministre français en charge des Transports Philippe Tabarot a condamné « avec la plus grande fermeté les actes de vandalisme visant la compagnie israélienne ».
L'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, s'est rendu devant la façade dégradée en fin de matinée. « C'est un acte de terrorisme parce que ça a pour but de terroriser, de terroriser les employés d'El Al, de terroriser les citoyens israéliens, de leur faire peur et d'essayer de leur faire sentir qu'ils ne sont pas les bienvenus, que ce soit en France ou en dehors de leur pays », a déclaré à la presse le diplomate.
Selon la compagnie, citée par la chaîne de télévision israélienne N12, « l'incident s'est produit alors que le bâtiment était vide et qu'il n'y avait aucun danger pour les employés de l'entreprise ». « El Al arbore fièrement le drapeau israélien sur la queue de ses avions et condamne toute forme de violence, en particulier celle fondée sur l'antisémitisme », a ajouté la compagnie nationale.
Début juin, plusieurs lieux juifs à Paris avaient été aspergés de peinture verte, et trois Serbes ont été mis en examen et écroués, suspectés par les enquêteurs d'avoir agi dans le but de servir les intérêts d'une puissance étrangère, possiblement la Russie.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« Ma femme avait oublié sa valise pour le voyage de noce » : une lune de miel au tribunal après une course-poursuite dans Paris
« Ma femme avait oublié sa valise pour le voyage de noce » : une lune de miel au tribunal après une course-poursuite dans Paris

Le Parisien

time17 minutes ago

  • Le Parisien

« Ma femme avait oublié sa valise pour le voyage de noce » : une lune de miel au tribunal après une course-poursuite dans Paris

Ce vendredi après-midi, il aurait dû siroter un cocktail sur une plage avec sa dulcinée histoire de bien fêter le début de sa lune de miel. Et finalement, il était entouré dans le box du tribunal de Paris de deux policiers dont l'affection ne semblait pas débordante. Un tout jeune marié a été jugé en comparution immédiate notamment pour un refus d'obtempérer survenu dans le XIXe dans la nuit de mardi à mercredi. Sa défense : il partait en lune de miel. Un an de prison dont six mois ferme a été requis à son encontre par le parquet. Cette nuit-là, vers 4h40, près de la Porte d'Aubervilliers, un équipage de police s'intéresse au conducteur d'une voiture qui se trouve à sa hauteur à un feu rouge. D'après les fonctionnaires, une forte odeur de cannabis s'échappe du véhicule. Ils décident de contrôler leur suspect. L'homme refuse. S'ensuit une course-poursuite spectaculaire dans les rues de la capitale. Slalom, piétons frôlés, voie de bus empruntée… Circulation sur la voie de bus, slalom, piétons frôlés et rue prise à contre-sens. La chasse, du moins en voiture, se termine au niveau de la rue Riquet (XIXe). Le chauffard pique un sprint, tente de franchir un portail mais il est rattrapé par un policier. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter D'après les fonctionnaires, il tente de se rebeller. « En aucun cas je n'ai mis de coups aux policiers, assure-t-il, ce vendredi après-midi, à la magistrate qui l'interroge. Quand ils m'ont mis en terre j'ai cru qu'ils allaient m'interpeller. Mais non, ils m'ont mis des coups et je me suis mis en boule pour me protéger. » Toujours est-il que l'intéressé, qui compte sept mentions au casier judiciaire, n'était pas titulaire du permis de conduire. Un test urinaire révèle également une consommation de cannabis. Que faisait-il cette nuit-là au volant d'une voiture ? « Ma femme avait oublié sa valise pour le voyage de noce », argumente calmement cet habitant d'Évry (Essonne), âgé de 28 ans. Et c'était imminent ? Apparemment, l'avion pour Malte devait décoller quelques heures plus tard. L'avocat de la défense produit les billets d'avion « Il allait chercher une valise au milieu de la nuit ? fait la moue le représentant du parquet. Personne d'autre ne pouvait le faire à sa place ? C'est aberrant. Je ne crois pas beaucoup à cette histoire. » Et de souligner que dans cette affaire « on a échappé au pire » et que si le prévenu « avait fait ça à Malte, la police maltaise lui aurait tiré dessus ».

Rétention des étrangers dangereux : pourquoi la censure du Conseil constitutionnel est juridiquement contestable
Rétention des étrangers dangereux : pourquoi la censure du Conseil constitutionnel est juridiquement contestable

Le Figaro

time17 minutes ago

  • Le Figaro

Rétention des étrangers dangereux : pourquoi la censure du Conseil constitutionnel est juridiquement contestable

Réservé aux abonnés TRIBUNE - Cette décision repose sur des bases juridiques faibles et empêche le pouvoir politique d'agir pour rétablir l'autorité de l'État, déplorent Jean-Pierre Camby et Jean-Éric Schoettl. Jean-Pierre Camby est docteur en droit. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Jean-Éric Schoettl est ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel et auteur de « La Démocratie au péril des prétoires » (Gallimard, collection « Le Débat », 2022). Une censure peut en cacher une autre. Des cinq décisions rendues le 7 août, on n'aura retenu (du moins sur le moment) que celle frappant la loi Duplomb - s'agissant des dérogations à l'interdiction des néonicotinoïdes -, sans d'ailleurs relever que la décision ne prohibe pas l'emploi de ces produits de façon générale et absolue, ni qu'elle valide les « stockages d'eau présumés d'intérêt général » (les fameuses « bassines »), ni qu'elle rejette le grief tiré de ce que la « motion de rejet constructive » votée à l'Assemblée aurait constitué un « détournement de procédure ». La censure la plus retentissante - et la plus problématique - atteint le texte relatif aux possibilités d'extension de la durée maximale de rétention d'un étranger en situation irrégulière

Affiche polémique de la préfecture de police de Paris : «Quand Nicolas devient vendeur à la sauvette»
Affiche polémique de la préfecture de police de Paris : «Quand Nicolas devient vendeur à la sauvette»

Le Figaro

time17 minutes ago

  • Le Figaro

Affiche polémique de la préfecture de police de Paris : «Quand Nicolas devient vendeur à la sauvette»

Réservé aux abonnés FIGAROVOX/HUMEUR - Une campagne de la préfecture de police de Paris invitant les consommateurs à se méfier des vendeurs à la sauvette a fait polémique sur les réseaux sociaux. L'enseignante Ophélie Roque explique que l'affiche de prévention manque sa cible. Ophélie Roque est professeur de français en banlieue parisienne. Elle a notamment publié Antisèches d'une prof. Pour survivre à l'Éducation nationale (Les Presses de la cité, 2025). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié On ne comprend pas bien au premier abord ce que ce collage à mi-chemin des papiers découpés de Prévert et du faciès grimaçant des personnages de l'horrible dessin animé Angela Anaconda peut bien vouloir signifier. Il y a indéniablement quelque chose de foireux, du collage surréaliste effectué par les mains malhabiles d'un esprit se réveillant, à peine, des brumes de l'ayahuasca. L'entendement, alors hagard, se cogne de droite et de gauche sur la spongieuse réalité des choses. Qu'est-ce qui est réel ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? D'ailleurs c'est bien simple, Paris n'est plus. La ville Lumière se résume un peu mélancoliquement à n'être qu'une tour plantée sur un bout de gazon. Deux bancs verts, un ciel bleu et… C'est tout. Un peu maigre comme décor mais l'essentiel se passe au premier plan. Deux personnages…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store