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Rétention des étrangers dangereux : pourquoi la censure du Conseil constitutionnel est juridiquement contestable

Rétention des étrangers dangereux : pourquoi la censure du Conseil constitutionnel est juridiquement contestable

Le Figaro6 hours ago
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TRIBUNE - Cette décision repose sur des bases juridiques faibles et empêche le pouvoir politique d'agir pour rétablir l'autorité de l'État, déplorent Jean-Pierre Camby et Jean-Éric Schoettl.
Jean-Pierre Camby est docteur en droit.
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Jean-Éric Schoettl est ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel et auteur de « La Démocratie au péril des prétoires » (Gallimard, collection « Le Débat », 2022).
Une censure peut en cacher une autre. Des cinq décisions rendues le 7 août, on n'aura retenu (du moins sur le moment) que celle frappant la loi Duplomb - s'agissant des dérogations à l'interdiction des néonicotinoïdes -, sans d'ailleurs relever que la décision ne prohibe pas l'emploi de ces produits de façon générale et absolue, ni qu'elle valide les « stockages d'eau présumés d'intérêt général » (les fameuses « bassines »), ni qu'elle rejette le grief tiré de ce que la « motion de rejet constructive » votée à l'Assemblée aurait constitué un « détournement de procédure ».
La censure la plus retentissante - et la plus problématique - atteint le texte relatif aux possibilités d'extension de la durée maximale de rétention d'un étranger en situation irrégulière
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L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations
L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

Le HuffPost France

time8 minutes ago

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L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

FAIT DIVERS - Les premiers éléments. L'homme suspecté d'avoir violemment agressé à l'arme blanche le maire de son village de Villeneuve-de-Marc, en Isère, a été interpellé vendredi 8 août, le lendemain des faits, dans une localité proche. Une agression qui avait suscité l'indignation de nombreux élus jusqu'au président Emmanuel Macron. L'arrestation du suspect a été annoncée sur X par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, pour qui « les violences contre nos élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies ». L'homme avait pris la fuite après avoir porté plusieurs coups au maire de 63 ans, Gilles Dussault, dont deux au thorax, avec une « arme blanche », puis tenté de le renverser avec sa voiture, selon le parquet de Vienne, qui conduisait l'enquête de flagrance. Recherché pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, le suspect « n'était pas armé » et « n'a opposé aucune résistance » lors de son interpellation sur la voie publique à 11 heures 30 à Charantonnay, à 14 km des lieux de l'agression, puis a été placé en garde à vue, a précisé dans un communiqué le procureur de Grenoble Étienne Manteaux. « Questions d'urbanisme » Selon les premiers éléments de l'enquête, relevé par l'AFP, le maire et son agresseur, un homme de 59 ans résidant « de longue date » dans la commune, étaient en litige pour « des questions d'urbanisme » et des « travaux réalisés par » l'administré « sans autorisation ». Après avoir asséné plusieurs coups à l'élu, l'agresseur a d'abord quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. « Il a alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur, puis a pris la fuite à pied » après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l'intercepter, selon le parquet de Vienne. Une information judiciaire a été ouverte par le pôle criminel du tribunal de Grenoble, désormais chargé de l'affaire. Une enquête pour « violences aggravées » à l'encontre du fils du maire, qui avait été plus légèrement blessé et hospitalisé à Vienne, a également été ouverte. Gilles Dussault, maire depuis 2014 de Villeneuve-de-Marc, un village de moins de 1.200 habitants entre Lyon et Grenoble, avait été hospitalisé en urgence absolue à Lyon, son pronostic vital étant un premier temps engagé. Souffrant de « trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive », l'édile a depuis pu être entendu par les enquêteurs et a confirmé le déroulé des faits rapporté par les premiers témoins, a précisé vendredi le parquet de Vienne. Ses blessures lui valent une incapacité totale de travail (ITT) de quinze jours.

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