Dernières actualités avec #Assemblée


Le Figaro
7 hours ago
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François Ruffin appelle à une «censure populaire» du gouvernement dans la rue à la rentrée
Avec son nouveau mouvement Debout!, déclinaison nationale de son micro-parti Picardie Debout, François Ruffin, qui ne cache pas son envie de se présenter à la présidentielle, «veut représenter la France du travail». Le député François Ruffin souhaite «une censure populaire» du gouvernement dans la rue à la rentrée «avant la censure parlementaire» et défend son nouveau mouvement comme un «parti travailliste climatique». «Au cœur de l'été, on a deux sujets qui agitent profondément le pays les jours fériés (...) et en même temps la loi Duplomb avec une pétition qui va atteindre sans doute les 2 millions de signatures», a affirmé mercredi sur France inter Ruffin qui y voit le signe d'un «dérèglement politique». À lire aussi À deux ans de la présidentielle, François Ruffin part en campagne Publicité «Je définis notre parti comme étant un parti travailliste et climatique» «Il y a là un sujet profond, il y a un désaccord avec l'orientation choisie pour notre pays et je souhaite que, avant une censure parlementaire, il y ait une censure populaire», a ajouté le député de la Somme qui siège au sein du groupe écologiste à l'Assemblée. Avec son nouveau mouvement Debout!, déclinaison nationale de son micro-parti Picardie Debout, François Ruffin, qui ne cache pas son envie de se présenter à la présidentielle, «veut représenter la France du travail, la France des Français qui vont au boulot et la France des Français qui aujourd'hui tiennent le pays debout». «Notre pays tient profondément par le travail, le travail qui est fait par en bas. Je définis notre parti comme étant un parti travailliste et climatique parce que le changement climatique impose qu'on fasse beaucoup d'efforts et beaucoup de travail dans notre pays», a-t-il fait valoir.

Le Figaro
a day ago
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Malgré l'obstruction, Dati réussit à faire adopter sa loi au Sénat
Rejetée à l'Assemblée, la proposition de loi sur l'audiovisuel public, portée par la ministre de la culture, a été adoptée vendredi au Palais du Luxembourg, malgré l'opposition de la gauche. Sans surprise, Rachida Dati a employé les grands moyens. Alors que depuis jeudi, la gauche s'évertuait à trouver toutes les astuces possibles et imaginables pour obstruer les débats sur la proposition de loi concernant l'audiovisuel public, la ministre de la Culture a décidé, ce vendredi matin, à la surprise générale, de dégainer l'article 44.3 de la Constitution, dit du «vote bloqué». Et de demander ainsi que les sénateurs se prononcent par un vote unique sur l'ensemble du texte, mettant ainsi fin aux très longues prises de parole des socialistes, écologistes et communistes, qui monopolisaient la parole afin de gagner du temps, depuis le début des débats. Une disposition constitutionnelle qui n'avait pas été utilisée au Palais du Luxembourg depuis 2023 et la réforme des retraites, lorsque la gauche avait, pendant des jours, tenu le micro pour retarder l'échéance, et que le gouvernement avait donc fini par en faire usage. «C'est du jamais vu ! Qu'une ministre fasse ça sur une simple proposition de loi sénatoriale, alors qu'il n'y a que 350 amendements à examiner... C'est l'acte vengeur d'une Rachida Dati vexée. Je n'ai jamais vu ça. Sa conception de la démocratie est détestable», peste, auprès du Figaro, le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner. Les multiples rappels au règlement de la gauche tout au long de la matinée n'auront rien changé. Ce vendredi après-midi, les sénateurs ont donc adopté en seconde lecture, à 194 voix pour, 113 contre, cette réforme, qui prévoit de créer un « holding » réunissant Radio France, France Télévisons et l'INA. Publicité Un possible retour à l'Assemblée à la rentrée Tout au long de la journée, la gauche sénatoriale a crié au scandale, multipliant les prises de parole pour blâmer la manœuvre de Rachida Dati. «Qu'est-ce qui vous fait peur ? On pouvait ouvrir les débats samedi et dimanche et aller jusqu'au bout», a par exemple critiqué Guillaume Gontard, le président du groupe écologiste au Sénat. «Parce que tout le monde veut partir en vacances on sacrifie l'audiovisuel public», s'est de son côté ému son collègue Yannick Jadot. «Vous avez fait de l'obstruction caractérisée. Pourquoi ? Pour une raison très simple, c'est que ce texte a ici une majorité pour être voté et vous avez voulu l'empêcher», a rétorqué Laurent Lafon, l'auteur de cette proposition de loi. La gauche a finalement pris la décision de quitter l'Hémicycle en signe de protestation, laissant ainsi la majorité sénatoriale terminer seule l'examen de cette réforme. Si le RN obtient une petite concession, il votera pour, et le texte pourra alors être adopté avec les voix de la droite et de tous les macronistes Une source au sein de l'exécutif Après cette nouvelle adoption au Sénat, le texte doit poursuivre la navette parlementaire. Avec une prochaine étape à l'Assemblée nationale donc, où la ministre de la Culture espère une inscription à l'ordre du jour le plus rapidement possible, dès la probable session extraordinaire, en septembre. «Pour l'instant, ce n'est pas du tout prévu», croit savoir une source gouvernementale. Une chose est certaine, Rachida Dati peut espérer trouver le chemin d'une adoption au Palais Bourbon : «Si le RN obtient une petite concession, il votera pour, et le texte pourra alors être adopté avec les voix de la droite et de tous les macronistes», calcule une source au sein de l'exécutif. Un texte au parcours chaotique Depuis quelques mois, cette réforme connaît un parcours pour le moins chaotique au Parlement. Interrompue en juin 2024 par la dissolution, elle passe une nouvelle fois aux oubliettes lors de la censure de Michel Barnier à l'automne, puis une troisième fois en avril dernier après de très fortes tensions en commission des affaires culturelles entre la ministre Rachida Dati et une administratrice du Palais Bourbon. De manière encore plus lointaine, début 2020, son examen en commission avait été interrompu par la pandémie de Covid-19. Dernier épisode en date, le 30 juin dernier : une motion de rejet est adoptée à l'Assemblée nationale avant même l'examen du texte avec les voix de la gauche et du Rassemblement national. Un camouflet relatif puisque cet échec aura finalement permis une accélération de la navette parlementaire. En effet, Rachida Dati est rapidement parvenue à rebondir en faisant réinscrire et adopter le texte au Palais du Luxembourg avant les vacances parlementaires. «La gauche a tout essayé pour faire échouer ce vote : rappels au règlement, interruptions de séance, demande de quorum, multiples prises de parole sur des amendements marginaux... Une obstruction massive à laquelle nous avons donc légitimement répondu», se félicite Laurent Lafon, auprès du Figaro. Désormais, la ministre de la Culture va donc faire face à un autre défi : faire adopter son texte au Palais Bourbon.


Le Parisien
2 days ago
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« Il n'y a pas de bonne réplique politique » : comment la loi Duplomb embarrasse la macronie
Dimanche 20 juillet au soir, à la veille de sa conférence de presse consacrée à l'écologie, Gabriel Attal prévient son entourage : son événement médiatique risque d'être pollué par les vifs débats sur la proposition de loi Duplomb, adoptée définitivement par le Parlement début juillet, qui prévoit, notamment, la réintroduction d'un insecticide controversé. Bingo ! Le lendemain matin, au siège de Renaissance, les questions des journalistes s'enchaînent sur la pétition actuellement en ligne sur le site de l'Assemblée , qui bat un record : déjà près d'1,5 million de signatures récoltées pour réclamer l'abrogation de la loi.


Le Figaro
2 days ago
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«Je maintiens mes propos» : malgré sa déclaration polémique sur les agriculteurs, Sandrine Rousseau persiste
Invité sur France Info ce matin, la députée écologiste à, une nouvelle fois, dénoncé la loi Duplomb qui protégerait, selon elle, un système «d'agrobusiness» allant à l'encontre de la santé des individus. Sandrine Rousseau persiste et signe. La semaine dernière, la députée d'Europe écologie les verts avait suscité la polémique avec des propos virulents envers les agriculteurs. «Je n'en ai rien à péter de leur rentabilité et puis je pense que ce n'est pas le sujet. La rentabilité de l'agriculture par des produits chimiques, au détriment des sols, de la biodiversité, de notre santé, ce n'est pas de la rentabilité, c'est de l'argent sale», avait-elle déclaré, provoquant un tollé de réactions et la dégradation de plusieurs permanences du parti des verts dans le pays. Face l'émoi suscité par ses propos, la députée s'était fendue d'un communiqué le 16 juillet pour expliquer sa prise de position : «Ce que j'ai dénoncé par ces propos, ce n'est évidemment pas la question du revenu des agriculteurs, dont je défends pleinement la garantie, mais un modèle agro-industriel à bout de souffle, qui impose une rentabilité maximale à la production agricole au détriment des agriculteurs eux-mêmes». Publicité Alors qu'une pétition contre la loi Duplomb dépassant le million de signatures ravive les débats sur ce texte voté à l'Assemblée, soutenu par les agriculteurs, mais combattu par la gauche, Sandrine Rousseau confirme sa formule polémique. « Je maintiens ces propos. La rentabilité agricole est un sujet d'agrobusiness man». Une sortie méprisante ? Pas selon Sandrine Rousseau qui rappelle ses actions à l'Assemblée nationale: «J'ai soutenu toutes les lois qui auraient permis aux agriculteurs de réellement améliorer leur revenu.» «Quand on fait de la rentabilité pour de l'agro-industrie et qu'on le fait au détriment de la santé des gens alors oui, c'est de l'argent sale», répète la députée parisienne. «Donc je n'en ai rien à péter de la rentabilité parce que je préfère largement la santé des Français et Françaises», persiste et signe Sandrine Rousseau. Concernant la pétition contre la loi Duplomb , Sandrine Rousseau a encouragé «tous les citoyens qui ne l'ont pas signée à le faire». Elle a également promis que «la lutte ne faisait que commencer.» «J'assure que le NFP ne lâchera pas le combat».


Le HuffPost France
2 days ago
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La pétition contre la loi Duplomb n'impressionne pas Laurent Duplomb
POLITIQUE - Même pas peur. Alors que la pétition contre la loi Duplomb a dépassé le million de signatures après seulement une dizaine de jours, le sénateur LR à l'initiative du texte évoque avec agacement « une instrumentalisation ». Au micro de RMC-BFMTV, Laurent Duplomb a accusé ce lundi 21 juillet, la gauche et l'extrême gauche de vouloir mettre « la pression au Conseil constitutionnel et espérer qu'il ne valide pas la loi ». « Je ne suis pas sûr que, si elle n'avait pas été instrumentalisée par l'extrême gauche et par les écologistes, les Français se seraient saisis de cette pétition de façon spontanée et auraient autant signé. Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, par définition, on peut avoir ce résultat », a-t-il ajouté. Un argumentaire similaire à celui de Sophie Primas, porte-parole du gouvernement et issue des rangs de LR, qui a invité sur France 2 à regarder le texte « dans son ensemble ». Lors du passage à l'Assemblée, le bloc central avait accusé la gauche et les écologistes de faire de l'obstruction avec des amendements déposés en nombre. Les députés de droite avaient alors fait appel à une astuce parlementaire pour s'éviter les débats : la motion de rejet et la commission mixte paritaire. Une méthode dénoncée comme un passage en force par les oppositions. Mais Laurent Duplomb d'insister ce week-end sur les votes qui ont eu lieu après la CMP : « 70 % des sénateurs ont voté cette loi et 60 % des députés l'ont voté. Aujourd'hui c'est la loi du Parlement qui a été adoptée ». La pétition a été lancée par une étudiante le 10 juillet, deux jours après l'adoption de la loi, laquelle prévoit notamment la réintroduction de l'acétamipride, un néonicotinoïde interdit en France mais autorisé en Europe. À partir du seuil des 500 000 signatures, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique, auquel se montrait « favorable » Yaël Braun-Pivet sur franceinfo ce dimanche. « Ce débat sera fait à l'Assemblée nationale, mais en aucun cas il ne reviendra sur la loi », a assuré de son côté Laurent Duplomb. Et de fait, comme Le HuffPost l'explique ici, même si la conférence des présidents actait un débat, la voie pour revenir sur le texte est particulièrement étroite. De fait aucun vote ne pourra avoir lieu après ce débat et il faudrait nécessairement un autre texte pour annuler le premier. Quant à l'appel de Marine Tondelier à Emmanuel Macron, il n'est pas dit que le président y donne suite tant cela risque de fâcher les agriculteurs et les alliés du bloc central. Le Conseil constitutionnel doit, lui, rendre ses conclusions d'ici le 10 août.