
« Il n'y a pas de bonne réplique politique » : comment la loi Duplomb embarrasse la macronie
Gabriel Attal
prévient son entourage : son événement médiatique risque d'être pollué par les vifs débats sur
la proposition de loi Duplomb, adoptée définitivement
par le Parlement début juillet, qui prévoit, notamment, la réintroduction d'un insecticide controversé.
Bingo ! Le lendemain matin, au siège de Renaissance, les questions des journalistes s'enchaînent sur
la pétition actuellement en ligne sur le site de l'Assemblée
, qui bat un record : déjà près d'1,5 million de signatures récoltées pour réclamer l'abrogation de la loi.
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Le Parisien
19 minutes ago
- Le Parisien
Pour se consacrer à son mari malade, une boulangère du Puy-de-Dôme cherche désespérément un repreneur
Dans le cœur d'Ambert (Puy-de-Dôme), une boulangerie emblématique ferme ses portes. Non pas faute de clients — bien au contraire — mais parce que la vie a brutalement basculé pour Sylvie Courtial, 52 ans et son mari Jacques, 59 ans, frappé par un cancer foudroyant au printemps dernier. Depuis avril, la boulangère tient seule la boutique, épaulée par un personnel réduit, après les départs successifs de ses deux pâtissières. « Je ne suis pas pâtissière moi-même, je ne peux plus transmettre, et sans Jacques, ce n'est plus possible », confie-t-elle avec émotion. Alors que Jacques, en stade 4 de la maladie, ne pourra plus revenir, Sylvie lance un appel vibrant : elle cherche urgemment un repreneur pour sauver l'affaire, en activité depuis 28 ans. « On a fermé physiquement, mais tout peut repartir. Le matériel est là, le personnel est prêt à rester, la clientèle est fidèle. » Mis en vente au prix symbolique de 175 000 euros — le prix du matériel — pour faciliter une reprise rapide, l'établissement réalise pourtant un chiffre d'affaires de plus de 400 000 euros. Pour toute candidature : visylcourtial@ L'établissement, très fréquenté, est prêt à être repris immédiatement. DR Installée sur le boulevard le plus passant d'Ambert, commune de 6 500 habitants, la boulangerie dispose également d'un appartement avec piscine. « On bénéficie d'une qualité de vie incomparable ici. Il ne manque qu'un repreneur prêt à poser ses valises et relancer l'activité. Tout est prêt. Tout peut repartir. »


Le Parisien
19 minutes ago
- Le Parisien
Incendie dans l'Aude : pourquoi la France ne fait pas appel à l'Europe pour combattre son plus grand feu depuis 75 ans
Il s'agit de l'incendie le plus important que la France ait connu depuis 1949. Le feu qui touche l'Aude depuis ce mardi après-midi et qui a parcouru 16 000 ha reste actif ce jeudi, avec plus de 2 000 pompiers mobilisés. Face à cette situation dramatique, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite prête ce mercredi à soutenir la France. « Nous sommes prêts à mobiliser les ressources de rescEU pour soutenir les efforts visant à maîtriser les incendies », a-t-elle écrit sur le réseau social X. L'Europe se tient aux côtés de la France alors que les pires feux de forêt de son histoire récente font rage dans l'Aude. Mes pensées vont aux courageux pompiers qui luttent contre les flammes. Nous sommes prêts à mobiliser les ressources de rescEU pour soutenir les efforts… — Ursula von der Leyen (@vonderleyen) August 6, 2025 RescEU, le mécanisme européen de protection civil, vise à fournir des moyens européens à des pays qui en auraient besoin, notamment lors de violents incendies. Il avait par exemple été activé par la France lors des incendies ravageurs de Gironde en 2022, quand des pompiers étrangers avaient prêté main-forte aux soldats du feu français. Mais pas cette fois. Des moyens « adaptés », selon le ministère de l'Intérieur Interrogé sur la question sur BFMTV, le préfet de l'Aude Christian Pouget a répondu que cela ne relevait pas de ses compétences, mais de celles du ministère de l'Intérieur. Contacté par Le Parisien, ce dernier répond que « les moyens déployés sont pour l'instant adaptés au niveau de risque et à la situation », renvoyant vers les derniers posts X du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau sur les moyens déployés. VidéoIncendie dans l'Aude : Bayrou déplore « une catastrophe d'une ampleur inédite » [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Dans l'un d'eux publiés ce mercredi soir, le président des Républicains avait affirmé que « plus de 2 190 sapeurs-pompiers » et « 200 gendarmes » étaient notamment déployés, tout comme des moyens aériens (« 6 Canadairs, 3 Dash, 2 Beech, 4 Airtractors, 5 hélicoptères »), déjà à l'origine de plusieurs centaines de largages. Je veux dire ma profonde reconnaissance à toutes les forces mobilisées aujourd'hui dans l'Aude, plus de 2 190 sapeurs-pompiers, 200 gendarmes, bénévoles des associations agréées de sécurité civile, pilotes, tous les services de l'Etat. Mes remerciements vont aux équipes au sol… — Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) August 6, 2025 La France pourrait-elle faire évoluer sa position face au feu qui reste actif ? « Pas à ce stade », rétorque le ministère de l'Intérieur. « S'il advenait que la situation s'aggravait, nous pourrions avoir recours aux moyens européens. Mais à ce stade, nous sommes en capacité de pouvoir agir », a détaillé ce jeudi matin sur BFMTV le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur François-Noël Buffet. Un espoir de fixer l'incendie « dans la journée » Ce jeudi matin, les conditions météo « sont plutôt favorables », selon les pompiers de l'Aude. Mais des rafales de vent à hauteur de « 40 km/h sont attendues à partir de 11 heures », précisent-ils. Notre stratégie c'est de « taper vite et fort avant que ce vent ne se relève. » Les moyens aériens seront mobilisés « toute la journée », pour traiter le feu toujours actif sur divers secteurs, précisent les pompiers. Mais sa progression qui était auparavant « de 1 000 ha à l'heure globalement », « diminue d'intensité », a indiqué à l'AFP Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Municipales : le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille examiné par le Conseil constitutionnel
Les Sages doivent rendre leur verdict ce jeudi sur le projet de loi visant à réformer le mode de scrutin aux élections municipales à Paris, Lyon et Marseille. Le texte, adopté par le Parlement, prévoit d'y appliquer le même système que dans les autres communes de France. Les électeurs des trois plus grandes villes de France bénéficieront-ils d'un nouveau mode de scrutin pour les municipales de 2026 ? Tout dépendra de la décision que doit rendre le Conseil constitutionnel, ce jeudi, sur la réforme de la loi PLM, du nom de Paris, Lyon et Marseille. Adopté le 10 juillet à une écrasante majorité (112 voix contre 28), le projet de loi, porté par le député macroniste de Paris Sylvain Maillard, prévoit d'appliquer aux trois métropoles le même mode de scrutin qu'à toutes les autres communes françaises. Pour rappel, depuis 1982, lors des élections municipales, les habitants des trois principales villes françaises sont répartis par secteurs, eux-mêmes définis selon leurs arrondissements. Ils élisent alors les conseillers municipaux de ces secteurs, dont un tiers siège également au conseil municipal de la commune, chargé de désigner son édile. Une manière de renforcer le poids individuel de chaque arrondissement. Résultat : il peut arriver qu'un maire prenne ses fonctions sans majorité absolue. Par exemple, en 2014, Anne Hidalgo a accédé à l'Hôtel de Ville sans remporter la victoire dans son arrondissement, le quinzième. À lire aussi Municipales 2026 : le Parlement adopte définitivement la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille Publicité Un mode de scrutin plus direct Le texte actuel envisage un dédoublement des scrutins. L'un vise à élire les conseillers de secteurs, l'autre à choisir, en deux tours, ceux du conseil municipal, qui ne constituent qu'une seule circonscription. Par conséquent, les maires d'arrondissement ne figureront pas nécessairement au conseil municipal. L'organisation d'une troisième élection est prévue à Lyon, celle des conseillers de la Métropole. La loi revoit également à la baisse la prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête du scrutin. La proportion de sièges que s'arrogent les vainqueurs passe ainsi de 50 à 25%, au bénéfice de l'opposition, mieux représentée. Autre changement : le nombre de sièges est censé être conditionné à la population de la commune, soit 73 sièges pour Lyon, 101 pour Marseille et 163 à Paris. La révision de la loi «PLM» - comme Paris, Lyon, Marseille - a connu un parcours semé d'embûches au Parlement. Soutenu par le bloc central, le Rassemblement national et La France insoumise à l'Assemblée, le texte a d'abord été bloqué à deux reprises par le Sénat, à majorité LR. Puis il est passé par une commission mixte paritaire, qui n'a abouti à rien. C'est l'opiniâtreté de la chambre basse qui a finalement conduit à son adoption. À lire aussi Réforme des municipales à Paris, Lyon et Marseille : le gouvernement donne le dernier mot à l'Assemblée après l'échec des négociations Dissensions entre chambres et partis Il faut dire que le projet divise au sein de l'alliance gouvernementale entre la droite et le centre. Des députés LR s'opposent aux sénateurs de leur parti, ces derniers regrettant un «tripatouillage électoral» à quelques mois des municipales, ainsi qu'un affaiblissement des mairies de secteur. C'est d'ailleurs la droite sénatoriale qui a pris la décision de saisir le Conseil constitutionnel. Même hostilité chez les socialistes des deux chambres. Rangés derrière la maire PS de Paris Anne Hidalgo, ils dénoncent un stratagème visant à faciliter l'élection de Rachida Dati dans la capitale. La grogne se fait entendre jusque chez les élus locaux du bloc central. Le Marseillais Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ex-LR aujourd'hui membre de Renaissance, a fustigé le projet. À l'inverse, le maire socialiste de la cité phocéenne Benoît Payan, à rebours de son parti, s'est montré favorable à cette manière, selon lui, de rendre «plus lisibles les choses». Publicité D'après des simulations publiées dans Le Figaro, en 2020, la gauche aurait obtenu l'hôtel de ville à Paris, Lyon et Marseille, même avec le nouveau système. Et ce en faisant gonfler sa majorité à Paris et Marseille. La situation aurait cependant changé en cas d'alliance entre la droite et le centre. À Paris, la majorité des sièges serait revenue aux adversaires de la gauche, aujourd'hui minoritaires. À l'inverse, à Lyon et Marseille, la gauche serait sortie victorieuse, mais aurait perdu avec le système actuel.