
François Ruffin appelle à une «censure populaire» du gouvernement dans la rue à la rentrée
Le député François Ruffin souhaite «une censure populaire» du gouvernement dans la rue à la rentrée «avant la censure parlementaire» et défend son nouveau mouvement comme un «parti travailliste climatique».
«Au cœur de l'été, on a deux sujets qui agitent profondément le pays les jours fériés (...) et en même temps la loi Duplomb avec une pétition qui va atteindre sans doute les 2 millions de signatures», a affirmé mercredi sur France inter Ruffin qui y voit le signe d'un «dérèglement politique».
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«Je définis notre parti comme étant un parti travailliste et climatique»
«Il y a là un sujet profond, il y a un désaccord avec l'orientation choisie pour notre pays et je souhaite que, avant une censure parlementaire, il y ait une censure populaire», a ajouté le député de la Somme qui siège au sein du groupe écologiste à l'Assemblée.
Avec son nouveau mouvement Debout!, déclinaison nationale de son micro-parti Picardie Debout, François Ruffin, qui ne cache pas son envie de se présenter à la présidentielle, «veut représenter la France du travail, la France des Français qui vont au boulot et la France des Français qui aujourd'hui tiennent le pays debout». «Notre pays tient profondément par le travail, le travail qui est fait par en bas. Je définis notre parti comme étant un parti travailliste et climatique parce que le changement climatique impose qu'on fasse beaucoup d'efforts et beaucoup de travail dans notre pays», a-t-il fait valoir.
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Le Figaro
4 minutes ago
- Le Figaro
Yeux crevés et lacérations profondes sur des chevaux en Normandie : le suspect dit avoir «obéi à des pulsions»
Dans la voiture du jeune homme, les gendarmes ont découvert un cutter ensanglanté ainsi que des cordes et des biscuits pour chevaux. Son sang a également été retrouvé sur un des lieux des faits. Il sera jugé le 26 septembre. En à peine trois mois, quinze chevaux ont été victimes de graves mutilations dans la région du Havre, en Normandie. Certains ont eu les yeux crevés, d'autres des fractures et des lacérations profondes, pouvant aller jusqu'à 8 centimètres. Cinq équidés sont morts des suites de ces blessures qui, selon l'enquête, ont été causées par la main de l'homme. Un élément déterminant à permis à la gendarmerie de remonter à un potentiel suspect, interpellé le 4 août : une trace de sang humain laissée dans l'enclos d'un animal à Saint-Martin-du-Manoir. «Le prélèvement a été analysé et un homme, enregistré au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), a été identifié», a indiqué ce jeudi la procureure de la République du Havre, Soizic Guillaume précisant qu'il était blessé à la main au moment de son arrestation. Il sera jugé le 26 septembre prochain pour «sévices graves ou actes de cruauté infligés à un animal», certains ayant entraîné la mort. Il encourt jusqu'à cinq ans de prison. Le prévenu, placé en détention provisoire, est un jeune homme d'une vingtaine d'années condamné par le passé pour des faits de violences. Il habite à proximité des lieux des faits qui se sont déroulés entre le 6 mai et le 31 juillet, à chaque fois la nuit, à Angerville-l'Orcher, Fauville-en-Caux, Saint-Martin-du-Manoir, Notre-Dame-du-Bec et Saint-Vaast-Dieppedalle. Dans sa voiture, les gendarmes des brigades de recherches ont découvert un «cutter portant des traces de sang séché, une clé à griffe et des vêtements avec des taches rougeâtres ainsi qu'un monoculaire à vision nocturne et des biscuits pour chevaux», a déroulé la procureure. Des cordes «achetées à proximité de la date des faits» ont également été retrouvées, correspondant aux traces de serrage sur les cous des animaux. De plus, l'exploitation de son téléphone a mis en évidence des recherches internet sur l'ensemble des événements relayés dans la presse. Publicité Des mutilations au «procédé similaire» Lors de sa garde à vue, le mis en cause, présenté comme un homme inséré socialement et professionnellement, a expliqué avoir «obéi à des pulsions» sans être en mesure d'apporter plus de détails. Il a reconnu sa présence sur les lieux pour deux des sept agressions retenues contre lui par l'accusation. «Il n'explique pas clairement les sévices mais il admet qu'il était présent dans l'enclos pour deux des sept faits imputés. Ce n'est pas une reconnaissance totale, il donne peu d'explications de manière générale», a précisé Soizic Guillaume soulignant qu'il n'a pas avancé de «mobile fiable pour se dédouaner sur le reste». Une expertise psychiatrique a été demandée afin d'éclairer la personnalité de cet homme «qui n'a aucun lien avec le milieu de l'équitation» et que sa petite amie décrit comme «bagarreur». Cette série d'attaques rappelle la psychose qui s'était répandue sur l'ensemble du territoire au printemps 2020 quand plusieurs chevaux avaient été mutilés. Leurs oreilles semblaient prélevées comme des trophées. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Gérald Darmanin, avait dénoncé des «actes ignobles» tandis que des propriétaires de chevaux effectuaient des rondes de nuit avec leur fusil afin de les protéger d'obscurs mouvements sectaires ou de fétichistes. Finalement, la majorité des cas s'est avérée être liée à des morts naturelles, des charognards étant les auteurs des mutilations. Sur les 524 cas ayant fait l'objet d'enquête, seuls 80 ont été reliés à des agissements malveillants. «Compte tenu de l'âge du mis en cause actuel, il est peu probable qu'il soit impliqué dans les affaires de 2020», a insisté le colonel Pierre Egret, du groupement de la gendarmerie de Seine-Maritime. Et la procureure d'ajouter : «La difficulté est de différencier l'accident des actes de cruautés. Donc on reste très prudent, mais sur chacun des faits retenus, nous avons des éléments qui permettent de caractériser les agissements qui à chaque fois présentent un procédé similaire.»


Le Parisien
4 minutes ago
- Le Parisien
Guerre au Proche-Orient : à Paris, les bureaux de la compagnie aérienne israélienne EL Al vandalisés
Un acte de vandalisme a été commis dans la nuit du 6 au 7 août. Ce jeudi matin, de la peinture a été découverte sur la devanture du 45, rue de Turbigo (IIIe arrondissement), un bâtiment qui abrite les bureaux parisiens de la compagnie aérienne israélienne El Al. La porte d'entrée a été maculée de peinture rouge et d'inscriptions qui accusent la plus importante compagnie d'Israël d'être une « compagnie génocidaire », révèle le média i24 News. Sur place, des journalistes de l'AFP ont constaté jeudi matin des inscriptions « Palestine vivra, Palestine vaincra », « Fuck zionism » ou encore « El Al Genocide Airline ». « Aujourd'hui c'est El Al, demain ce sera Air France » « Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de vandalisme visant les locaux de la compagnie israélienne El Al la nuit dernière, à Paris, a réagi le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot sur X ce jeudi matin. J'apporte tout mon soutien aux équipes d'El Al. Les actes de haine et d'antisémitisme n'ont pas leur place dans notre République. » Son homologue israélienne, Miri Regev, a elle aussi réagi sur le réseau social face à ces actes attribués à des militants propalestiniens. « Aujourd'hui c'est El Al, demain ce sera Air France », écrit la ministre des Transports. « Lorsque le président français Macron fait des déclarations qui reviennent à offrir des cadeaux au Hamas, voilà le résultat », appuie l'élue, en référence au projet du président français de reconnaître l'Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre. À voir aussi La ministre israélienne a ordonné le rapatriement immédiat du personnel au sol de la compagnie, et appelle les autorités françaises à « agir rapidement et avec fermeté » pour identifier les auteurs de ces actes, écrit-elle sur X. אזרחי צרפת תתעוררו! היום זו אלעל מחר זו אייר פרנס. כשנשיא צרפת מקרון יוצא בהכרזות שנותנות מתנות לחמאס זו התוצאה. אני מגנה את המעשה הברברי והאלים נגד אלעל ומצפה מרשויות החוק בצרפת לאתר את הפושעים ולנקוט נגדם ביד קשה. — מירי רגב (@regev_miri) August 7, 2025 D'après i24 News, la compagnie aérienne a aussi condamné fermement ce « grave incident » tout en affirmant collaborer avec les autorités françaises et israéliennes. El Al rappelle par ailleurs qu'elle « porte fièrement le drapeau d'Israël sur ses avions » et qu'elle condamne « toute forme de violence en particulier celle motivée par l'antisémitisme ». Selon la compagnie, relayée par plusieurs médias israéliens, « l'incident s'est produit alors que le bâtiment était vide ». « Criminels antisémites » En milieu de journée, l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, s'est rendu devant les bureaux d'El Al à Paris, vandalisés « par des criminels antisémites, cherchant à faire passer des messages violents à la population israélienne hors de son pays, pour lui signifier qu'elle n'est pas la bienvenue », déplore-t-il. Je me suis rendu ce matin devant les bureaux d'El Al à Paris, qui ont été vandalisés cette nuit par des criminels antisémites, cherchant à faire passer des messages violents à la population israélienne hors de son pays, pour lui signifier qu'elle n'est pas la bienvenue. Le… — Joshua L. Zarka (@yzarka) August 7, 2025 Entre janvier et mai 2025, un total de 504 actes antisémites a été recensé sur le sol français d'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur.


Le Figaro
34 minutes ago
- Le Figaro
Narcotrafic : 79 détenus transférés à la prison de Vendin-le-Vieil depuis le 22 juillet, annonce Darmanin
C'est notamment dans cette prison qu'a été transféré le 24 juillet Mohamed Amra, dont l'évasion sanglante en mai 2024 dans l'Eure a coûté la vie à deux agents pénitentiaires. Soixante-dix-neuf détenus sont arrivés depuis le 22 juillet à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), qui doit accueillir 100 narcotrafiquants considérés parmi les plus dangereux de France, a annoncé jeudi 7 août le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. «On est à 79 détenus qui sont arrivés au centre pénitentiaire de haute sécurité de Vendin-le-Vieil» depuis les premiers transferts le 22 juillet, a déclaré le ministre à la presse après une visite au tribunal judiciaire de Lille. «Donc il restera une vingtaine de transferts à effectuer dans les jours qui viennent, dans des conditions de très grande sécurité», a poursuivi le ministre de l'Intérieur. La prison de Vendin-le-Vieil. FRANCOIS LO PRESTI / AFP Publicité C'est notamment dans cette prison qu'a été transféré le 24 juillet Mohamed Amra, dont l'évasion sanglante en mai 2024 dans l'Eure a coûté la vie à deux agents pénitentiaires. Lire le dossier Alias «La Mouche» : le destin criminel de Mohamed Amra Des transferts qui font couler de l'encre Ces transferts à Vendin ne se sont pas faits sans remous. L'Association des avocats pénalistes (Adap) a déposé fin juillet des recours au Conseil d'État pour demander l'annulation du décret sur les quartiers de lutte contre la criminalité organisée. L'Adap reproche notamment «un manque de transparence lors de la détermination des personnes envisagées pour le placement» dans ces quartiers. «Ce n'est pas le ministre de la Justice qui a pris les noms et qui a dit: 'Telle personne va dans tel endroit'», a rétorqué jeudi le garde des Sceaux. «Ce sont les magistrats instructeurs lorsqu'il s'agit des personnes qui sont en détention provisoire, c'est bien les juges d'instruction qui ont donné leur accord, et puis c'est l'administration pénitentiaire pour les personnes condamnées», a-t-il souligné. Les conditions de détention y sont «difficiles», mais elles «respectent parfaitement la dignité humaine», a-t-il affirmé. Selon lui, 80% des détenus transférés à Vendin-le-Vieil sont en détention provisoire. Darmanin est également visé par une plainte pour abus d'autorité, envoyée fin juillet à la Cour de justice de la République (CJR) par l'avocat d'un détenu transféré à Vendin-le-Vieil. Le ministre a, en outre, assuré jeudi que ses services appliqueront «évidemment» les décisions prises par le tribunal concernant les conditions de détention du braqueur Rédoine Faïd, détenu à Vendin-le-Vieil. La justice a donné fin juillet un mois à l'administration pénitentiaire pour assouplir ses conditions de détention, jugées «contraires à la dignité de la personne humaine». En revanche, Rédoine Faïd «reste à l'isolement, puisque c'est quelqu'un qui a montré sa capacité à deux reprises à s'évader», a rappelé le ministre.