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Les CFF se préparent à un scénario secret dans les entrailles du Léman Express

Les CFF se préparent à un scénario secret dans les entrailles du Léman Express

24 Heures2 days ago
L'opération CEVA 25 se déroulera dans la nuit du 14 au 15 octobre, entre la gare de Champel et la tranchée couverte jusqu'à Thônex. Aymeric Dejardin-Verkinder Publié aujourd'hui à 10h23
Le dernier exercice de ce type remonte au 13 septembre 2019, lors de l'opération CONFINE TRE qui avait mobilisé environ 800 figurants et 900 intervenants. (Image d'illustration)
LUCIEN FORTUNATI
Dans la nuit du 14 au 15 octobre prochain, les CFF organiseront un important exercice de sauvetage baptisé CEVA 25 dans le tunnel du Léman Express. La simulation se déroulera principalement entre la gare de Genève-Champel et la tranchée couverte jusqu'à Thônex.
Cet exercice, prévu de 18 h à 3 h, mobilisera environ 160 figurants volontaires pour tester la coordination entre les secours genevois et les autorités françaises en situation d'urgence ferroviaire.
Le dernier exercice de sauvetage des CFF remonte au 13 septembre 2019, lors de l'opération CONFINE TRE. Organisée au niveau du tunnel du Foron, à la frontière franco-suisse, elle avait mobilisé environ 800 figurants et 900 intervenants, simulant un accident ferroviaire d'ampleur avec incendie et de nombreux blessés.
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time18 minutes ago

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Opinion Divers récents événements ont ravivé les accusations de racisme portées contre notre société. L'invité Pierre Aepli - Ancien commandant de la police cantonale vaudoise Publié aujourd'hui à 06h52 Il y a quelque temps, le décès d'un présumé dealer lors d'une interpellation de police et le déguisement de gymnastes thurgoviens en Indiens ont enclenché un mécanisme bien rodé: la condamnation pavlovienne d'une société hypocrite, brutale et raciste. La généralisation de cas particuliers caractérise tous les mouvements de lutte contre les discriminations, qu'elles soient de genre, ethniques, religieuses ou autres. Partant d'inégalités et d'injustices réelles, leur théorisation s'appuie sur une grille d'analyse qui explique tout par la dialectique dominants-dominés: théorie du genre, théorie de la race critique, approche postcoloniale. Radicalisées, ces thèses se transforment en instruments politiques dirigés contre le bouc émissaire chargé de tous les péchés: le mâle blanc patriarcal, hétérosexuel, raciste. Ces idées nées sur les campus américains se diffusent rapidement chez nous et provoquent une polarisation croissante des opinions nourrie par les excès des militants et les réactions souvent tout aussi démesurées de leurs adversaires. C'est dans ce contexte qu'il faut placer la question du racisme en Suisse. Il ne s'agit pas d'en nier les manifestations, mais de s'interroger: l'ampleur conférée au phénomène en le qualifiant de «systémique» témoigne-t-elle de sa dimension objective ou reflète-t-elle l'influence de ces thèses «sociétales» importées, influence qui culmine dans l'instauration d'un «racisme d'atmosphère» alimenté par deux facteurs: la prépondérance du ressenti sur le raisonné et la surproduction d'élites universitaires dans des domaines où règne une forte inadéquation entre formation et débouchés. «Éduquer» la population Pour combler ce déséquilibre, les universités créent de nouvelles chaires et multiplient les postes de chercheurs dans des domaines toujours plus abscons; les missi dominici académiques formatés se répandent ensuite dans les appareils politiques de gauche, les médias, les institutions et les administrations publiques. Il en résulte une prolifération de commissions, bureaux et délégués à la diversité, l'inclusion et l'égalité chargés de débusquer toutes les formes de discrimination et «d'éduquer» la population. Il n'est alors pas étonnant que l'on s'empresse, pour alimenter la machine devenue obèse, d'estampiller du sceau du racisme tout incident, aussi insignifiant soit-il. Les médias en font leurs gros titres, les réseaux sociaux s'enflamment et la conviction se diffuse que nous vivons dans une société raciste. Une telle évolution est néfaste parce qu'elle témoigne de l'inversion perverse qui voit les opinions déterminer les faits et non le contraire. Elle réveille en réaction les passions tristes que sont l'homophobie, le machisme et l'intolérance. Enfin, dans une société confrontée à une palette de défis existentiels, elle fragilise sa cohésion et la détourne des vraies priorités en gonflant artificiellement des controverses qu'une mise en perspective ramènerait à leur importance réelle. Ancien commandant de la police cantonale vaudoise. Sur ce thème Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les sorties en groupe séduisent de plus en plus d'amateurs de vélo
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Les sorties en groupe séduisent de plus en plus d'amateurs Les participants se retrouvent devant le café Tête de Course, à Nyon. FLORIAN CELLA Sur la terrasse du café Tête de Course, à Nyon, les cyclistes arrivent petit à petit en cette fin d'après-midi de jeudi, comme toutes les semaines, prêts à se joindre aux célèbres social rides organisées par le patron. Casque déjà sur la tête, une partie arbore fièrement son maillot TDC, à l'effigie de l'établissement de rendez-vous. Les discussions vont bon train. Certains mangent un encas avant le départ. Leurs sourires annoncent l'ambiance conviviale de l'événement hebdomadaire. Les participants se retrouvent devant le café Tête de Course, à Nyon. FLORIAN CELLA Wendy, une jeune femme de 27 ans, fait partie des sportifs présents. «Je viens presque toutes les semaines depuis Genève. J'ai découvert ces sorties un peu par hasard il y a deux ans, en m'arrêtant au café après mes tours à vélo avec un ami. J'ai sympathisé avec le patron, Philipp, et depuis, je me joins à eux. Les paysages sont magnifiques dans la région, mais c'est surtout la bonne ambiance présente qui rend cet endroit si spécial.» Wendy vient presque chaque semaine aux sorties organisées par Tête de Course. FLORIAN CELLA Wendy vante l'organisation de ces sorties, qui les rendent accessibles à tous. «C'est super bien encadré, il y a trois groupes de niveau avec, chaque fois, deux capitaines expérimentés qui mènent la sortie et la sécurisent. On part pour une boucle de deux heures et les kilomètres varient en fonction des groupes. À la fin, tout le monde reste un moment pour manger un burger et boire un verre. Ils sont tous très sympas.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Les gens ont une vraie volonté de vivre le vélo de manière sociale», s'exclame Philipp, le patron de Tête de Course. L'organisation de ce genre de sorties est assez récente. «Nous avons commencé il y a cinq ans et nous étions presque les seuls dans la région. Aujourd'hui, beaucoup d'autres groupes ont émergé et ont tous du succès. Ils répondent à un réel besoin, le vélo a un rôle fédérateur entre les gens.» Les cyclistes restent au café manger un burger après la sortie. TÊTE DE COURSE Chaque semaine, entre 50 et 60 personnes se rassemblent pour y participer, gratuitement. «Il y a eu un essor au fil des années, qui a probablement été accentué pendant le Covid. Il y a une vraie tendance vers le vélo de route et particulièrement en groupe, c'est sûr. C'est un sport qui fait du bien et les gens en font vraiment quelque chose de cool. C'est magique.» «En toute sécurité» «Des communautés comme la nôtre permettent de vivre le vélo en toute sécurité, sans avoir appris tous les rudiments du vélo, et de s'aventurer un peu plus loin. Les gens ne savent pas forcément changer un pneu, comment s'alimenter ou simplement où aller rouler dans des bonnes conditions. Notre expertise permet d'accélérer l'apprentissage, de former et de rassurer», ajoute le patron de Tête de Course. Un groupe de cyclistes roule lors d'une sortie. TÊTE DE COURSE Ces social rides rassemblent une variété de cyclistes d'âges différents, de très bon au plus débutant, des cantons de Vaud, de Genève et même de France voisine. Le tracé est toujours annoncé en avance sur l'application Strava, où les cyclistes peuvent, sans obligation, annoncer leur venue. Jordi fait du vélo depuis qu'il est enfant. FLORIAN CELLA Jordi, 27 ans, habite à Bogis-Bossey et participe aux sorties Tête de Course presque chaque semaine depuis deux ans. «J'ai commencé le vélo enfant parce que je faisais du triathlon. Aujourd'hui, je pratique ces sports séparément. Les sorties en groupe sont sympas, ça me force à arrêter le travail à une heure raisonnable et à sortir.» Kévin est capitaine du groupe 1. FLORIAN CELLA Kévin, 36 ans, est capitaine et mène chaque semaine le groupe des plus rapides, depuis trois ans. «Je fais du vélo depuis quinze ans, ça me fait plaisir de participer à ces sorties et de contribuer à leur déroulement. C'est toujours sympa. Je suis souvent le dernier à rester boire des bières au café après, c'est le «jeudredi». On se fait même mettre dehors par les employés des fois», rigole-t-il. Hamad aime l'accueil que lui ont réservé les gens lors des sorties. FLORIAN CELLA Hamad vit, lui, aux Émirats arabes et vient passer ses vacances d'été en Suisse pour la quatrième année d'affilée. «Rejoindre ces social rides est une bonne manière de rencontrer des gens. J'ai toujours été très bien accueilli.» Course amateur Les social rides ne sont pas les seuls événements organisés par Tête de Course qui témoignent du succès croissant du cyclisme chez les amateurs. Pour la troisième année, la course Liberté et Patrie s'est tenue au mois de juillet. «Le concept est un peu particulier, raconte Philipp. Les gens ont le choix entre 200 km ou 360 km. Ensuite, les participants définissent eux-mêmes leur heure de départ et le but est d'atteindre l'arrivée tous ensemble à 19 h le samedi soir.» Le trajet se fait sans assistance, avec un ravitaillement raclette au milieu du parcours. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Nous organisons cette course presque en tant qu'amateur. C'est vraiment une aventure que les gens veulent faire. Nous avons uniquement fait de la communication sur les réseaux sociaux et avons eu 100 inscrits, soit le double que pour la première édition», ajoute-t-il. Ventes en baisse dans les magasins Si l'engouement est certain chez les amateurs, les affaires ne sont pourtant pas optimales pour les magasins de vélos de route. Le gérant de New Bike Store, à Genève, admet que les ventes sont en baisse depuis quelques années. «Les gens préfèrent commander sur internet parce que les prix sont forcément plus bas. Les sites marchands sont en train de flinguer le marché du vélo suisse.» Le constat est le même du côté de Bike Passion, à Genève également. Téo, un employé, explique que «les ventes de vélo sont très calmes. Par contre, nous avons de plus en plus de demandes de réparation à l'atelier.» Bikeroom est une plateforme de vente de vélo en ligne lancée en 2020 et basée en Italie, dont les affaires semblent battre leur plein. «Notre communauté compte 150'000 passionnés de cyclisme à travers le monde et nous vendons des milliers de vélos chaque année dans plus de 50 pays, la Suisse figurant parmi nos marchés les plus performants. Notre volume continue de croître rapidement d'année en année. Les vélos d'occasion certifiés constituent un segment en pleine croissance de notre activité. Les cyclistes apprécient de pouvoir accéder à des modèles haut de gamme, y compris d'anciens vélos du World Tour , à des prix plus abordables.» Le TCS affirme également que les ventes de vélo de routes sur sa plateforme velocorner sont en augmentation. «La tendance est à la hausse constante depuis 2018. Environ 402'157 vélos ont été mis en ligne à ce jour. Les vélos classiques représentent environ 60% des ventes, les vélos électriques environ 40%. Le nombre d'interventions de dépannage a aussi sensiblement augmenté: en 2021, on comptait 478 dépannages pour des vélos classiques ou de ville, contre 912 en 2024.» Retour à Nyon. À 18 h pile, Philipp rassemble tout le monde et attire l'attention du groupe. Le brouhaha des discussions cesse et tous écoutent avec attention les consignes de sécurité: respecter le code de la circulation routière absolument, s'arrêter aux stops et aux feux rouges, rouler en colonnes par deux, maximum, annoncer les dangers, notamment. Puis, chacun choisi avec lequel des trois groupes il souhaite rouler et rejoint ses capitaines. Les cliquetis des chaussures, qui se clippent sur les pédales, se font entendre. Les cyclistes s'éloignent petit à petit, un grand sourire aux lèvres. Philipp rappelle les consignes de sécurité avant le départ des cyclistes. 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Votation vaudoise du 28 septembre: «Le Mormont est déjà plus que sauvé»
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time11 hours ago

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Votation vaudoise du 28 septembre: «Le Mormont est déjà plus que sauvé»

Un comité interpartis insiste sur le oui au contre-projet plutôt que sur le non à l'initiative «Sauvons le Mormont». Publié aujourd'hui à 19h46 Le cimentier Holcim à Eclépens. © Jean-Paul Guinnard En bref: Au cœur d'Écublens, le pavillon RebuiLT est une vitrine du réemploi dans la construction, géré par des étudiants de l'EPFL. C'est là qu'un comité interpartis baptisé «Oui à l'économie circulaire», organisé par l'ancienne conseillère nationale Vert'libérale Isabelle Chevalley, lance sa campagne pour le contre-projet. Son budget est de 60'000 francs, dont 15'000 sont payés par Holcim. Pour ce comité, c'est donc un gros oui au contre-projet, parce qu'il pose une base dans la Constitution vaudoise en faveur de l'économie circulaire. Et un petit non à l'initiative, qui empêcherait la poursuite de l'exploitation de la carrière du Mormont par le cimentier Holcim à Eclépens. Il faut dire que, si toutes les formations politiques penchent pour le contre-projet en cas de double oui le 28 septembre (à l'exception de la gauche radicale), toutes n'ont pas dit non à l'initiative. Ainsi, les Verts s'abstiennent sur cette dernière, alors que les socialistes recommandent aussi le oui. «À fond» pour le contre-projet L'événement intervient cinq jours après le lancement de la campagne du comité «Mormont: non à l'initiative extrême», porté par les milieux patronaux et des parlementaires fédéraux de droite. Pourquoi deux comités plutôt qu'un seul? «Dans l'autre comité , certains sont contre le contre-projet, alors que nous, nous sommes à fond pour», explique le Vert Jean-Yves Pidoux, ancien municipal des Services industriels de Lausanne. La loi inclut la colline du Mormont dans les sites protégés: «C'est précis et détaillé, le Mormont est ainsi déjà plus que sauvé et c'est une bêtise de le mettre dans la Constitution comme le veut l'initiative «Sauvons le Mormont», qui est obsolète», souligne le député Vert'libéral Oscar Cherbuin. Le béton dans l'économie circulaire «Le contre-projet va beaucoup plus loin, en visant à mettre en place une économie circulaire sans nous priver du béton, matériau indispensable pour la transition énergétique, pour les barrages, les éoliennes et les infrastructures», plaide le député socialiste Laurent Balsiger. Pour la députée PLR Carole Schelker, l'usine Holcim ne fait pas que «réduire la dépendance aux importations de ciment», mais incinère aussi «200'000 tonnes de déchets nocifs grâce à ses fours à 1400 degrés». L'économie circulaire ne se limite pas à la construction. Laurent Chaubert, secrétaire général du Centre Vaud, agriculteur bio, en témoigne: «Les circuits courts, c'est moins de transport, moins de pollution, une durée de conservation plus courte, moins d'agents conservateurs.» Le député UDC Philippe Jobin est aussi de la partie, notamment pour «appeler les agriculteurs à voter». Mormont et par Vaud Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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