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Comment Tesla veut se diversifier en fournissant de l'électricité aux Britanniques

Comment Tesla veut se diversifier en fournissant de l'électricité aux Britanniques

24 Heures11-08-2025
La firme d'Elon Musk «cherche à se diversifier davantage», après le recul de ses ventes mondiales de voitures.
Publié aujourd'hui à 13h23
Tesla a déposé une demande auprès du régulateur britannique de l'énergie pour distribuer de l'électricité aux foyers britanniques.
Getty Images via AFP/Brandon Bell
Tesla, l'entreprise d'Elon Musk spécialisée les voitures électriques et l'énergie, a déposé une demande auprès du régulateur britannique de l'énergie (Ofgem) pour distribuer de l'électricité aux foyers britanniques, selon le site internet de l'autorité, une première en dehors du Texas.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Le document formalisant cette demande, initialement révélée par le Sunday Telegraph, est daté du 18 juillet et signé par Andrew Payne, directeur de l'énergie pour l'Europe chez Tesla.
Contactée lundi par l'AFP, l'entreprise, active dans l'énergie solaire et le stockage par batterie, n'avait pas répondu vers 11H00.
Tesla avait déjà obtenu en 2020 une licence pour produire de l'électricité au Royaume-Uni, notamment grâce à ses panneaux solaires, sans la vendre directement aux consommateurs. Elle agit déjà sur le marché de la distribution d'électricité au Texas. Contrecoup de la collaboration Musk-Trump
La firme d'Elon Musk «cherche à se diversifier davantage» au Royaume-Uni, explique Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown. «C'est un nouvel exemple de la transformation de Tesla, qui s'éloigne de la simple fabrication automobile pour devenir un acteur majeur des infrastructures et de la robotique.»
Les ventes mondiales de voitures Tesla ont reculé au deuxième trimestre dans un contexte de concurrence accrue et de contrecoup de la collaboration de son patron Elon Musk avec l'administration de Donald Trump .
Au Royaume-Uni, les immatriculations de la marque ont chuté, passant de 2462 en juillet 2024 à 987 le même mois en 2025, selon l'Association des constructeurs et des vendeurs automobiles (SMMT) su pays.
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Face au juge du Tribunal de police, ce trentenaire admet avoir violé l'intimité de ses collègues durant près de deux ans. Publié aujourd'hui à 17h37 La Migros de la gare Cornavin. Magali Girardin En bref: Elles sont venues en force au tribunal. Plus de vingt jeunes femmes. Toutes ont été employées de la Migros de la gare Cornavin. Pour la plupart, c'était «un job essentiel», le moyen de financer leurs études. Toutes y ont croisé ce collègue qu'elles décrivent comme avenant, trop tactile et capable de poser des questions déplacées sur leur intimité. Aujourd'hui, il a 30 ans et il est seul, avec son avocat, face au juge du Tribunal de police . Durant combien de temps sa caméra a-t-elle filmé ses collègues dans le vestiaire des femmes? L'enquête a permis d'établir que tout a commencé à tout le moins en 2019 pour se terminer le 31 mai 2021. Disque dur avec 1733 fichiers Au moment de la perquisition, les policiers ont mis la main sur son disque dur. À l'intérieur d'un dossier «Migros», chaque collègue filmée avait son dossier. Au total, 1733 fichiers. Pour cela, il est entré plus de 800 fois dans le vestiaire réservé à ses collègues femmes en prétextant un problème de badge. À l'époque, elles s'en étaient plaintes à la hiérarchie. Leur collègue avait reçu un avertissement, sans plus. Puis, une lumière rouge a attiré le regard d'une employée du supermarché. La caméra était là, dans un angle, et la visait spécifiquement. Pour l'ensemble des 38 plaignantes, dont la majorité a tenu à participer au procès, «ça a été une hécatombe». Le début de phases dépressives pour certaines, de la paranoïa dans les lieux publics et la sensation que des images d'elles peuvent être diffusées n'importe où, n'importe quand. «Ce vestiaire était un lieu de répit. Maintenant, je sais qu'il n'y avait pas de répit», dit l'une d'elles. Graves répercussions Une caméra violant l'intimité pour satisfaire des pulsions voyeuristes peut détruire des vies. Mardi, c'est ce que la vingtaine de femmes tenait à dire au juge qui a pris le temps d'écouter chacune. «Après la découverte de ce qu'il a fait, j'ai commencé à manger en grande quantité de manière compulsive. Je ne voulais plus que mon corps ressemble à ce qu'il a vu», raconte une victime en larmes. Pour d'autres, des diagnostics de dépression ont été posés: «Il a fallu se mettre en arrêt alors que je devais terminer mes études. Lorsque le délai légal était passé, j'ai appris par téléphone que j'étais licenciée», dit l'une des plaignantes. Il assure avoir changé Ces mots sont venus après les traditionnelles questions au prévenu. Né en Suisse, diplômé de l'École de commerce mais sans emploi, il cherche désormais à se réinsérer en faisant du bénévolat. Il ne conteste pas l'accusation et jure que les images n'ont jamais été diffusées à quiconque. «C'est pour cette raison que j'utilisais un disque dur externe crypté à reconnaissance par empreinte digitale.» Pour sa défense, l'ancien employé de la Migros a tenu à apporter la preuve qu'il se soigne. Attestation en main du traitement thérapeutique en sexologie qu'il suit, il assure avoir changé depuis sa brève incarcération. «J'ai passé trois ans dans ma chambre à réfléchir. J'ai compris l'importance de travailler sur ces questions avec des spécialistes. Aujourd'hui, ma vision des femmes a changé: je ne les conçois plus seulement comme un objet de désir.» Des dédommagements? Au-delà de confirmer le délit de violation du domaine secret au moyen d'un appareil de prise de vues, ce procès doit fixer le tort moral à verser aux victimes. Sur ce point, les excuses formulées plus tôt se liquéfient lorsque le prévenu répète qu'il refuse de dédommager ses collègues filmées à leur insu (Me Youri Widmer, leur avocat, demande 1000 ou 2000 francs par victime en fonction des séquelles et de leurs frais médicaux). «Je connais toutes ces femmes. Toutes ne sont pas susceptibles d'être touchées de la même façon par les actes que j'ai commis», s'embourbe le trentenaire. Dans son dos, les plaignantes s'étranglent. «Comment ose-t-il quantifier et banaliser l'impact sur les victimes? Nous avons toutes vécu la même chose, nous avons toutes nos traumas et notre manière de les gérer», réplique l'une d'elles. Mardi, l'homme en quête de rédemption s'est même mis à genoux face à ses victimes, assises à moins de trois mètres de lui. Puis, son avocat, Me Patrick Bolle, a tenté de convaincre le juge que le sursis serait plus approprié que la peine d'un an de prison ferme et la mesure thérapeutique requise par le Ministère public. Le juge s'est retiré, il rendra sa décision mercredi. Sur la Migros Cornavin Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Luca Di Stefano est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2013. Diplômé de l'Académie du journalisme et des médias (AJM), il couvre en particulier l'actualité judiciaire. Plus d'infos @LucaDiStefano10 Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Le ministre a laissé entendre à la télévision que les sept Sages communiquaient via l'application interdite par l'Administration. Il invoque un malentendu. Publié aujourd'hui à 14h14 L'incident créé par Beat Jans rappelle le scandale américain où Signal fut utilisé pour des opérations militaires. KEYSTONE Une confusion médiatique autour des outils de communication du Conseil fédéral a provoqué un miniséisme dans le domaine de la cybersécurité suisse. Lors de l'émission «Donnschtig-Jass», diffusée sur la SRF, le conseiller fédéral Beat Jans a laissé entendre que les sept Sages utilisaient un groupe WhatsApp pour leurs communications urgentes, alors que cette application est bannie des canaux officiels de l'Administration fédérale. En répondant simplement «oui» à la question de l'animateur sur l'existence d'un tel groupe, le ministre de la Justice a involontairement déclenché une controverse sur les pratiques numériques au plus haut niveau de l'État. Selon ses déclarations à l'antenne, ce canal de communication servirait principalement à partager des informations pratiques comme les horaires de séances et, occasionnellement, des vœux d'anniversaire. L'utilisation présumée de WhatsApp a immédiatement soulevé des parallèles avec le scandale du Signalgate américain. Au printemps dernier, des hauts responsables du gouvernement des États-Unis, dont J.D. Vance et Marco Rubio, avaient coordonné une attaque militaire contre les rebelles Houthis via la messagerie Signal, une erreur révélée lorsqu'un journaliste a été ajouté par mégarde au groupe confidentiel. La protection des données en question Pour la Suisse, qui a officiellement banni WhatsApp au profit de Threema, une solution nationale réputée plus sécurisée, l'enjeu est de taille. L'avocat des médias Martin Steiger a souligné que, malgré le chiffrement proposé par WhatsApp, il demeure impossible d'exclure que Meta puisse accéder aux données échangées. Interrogé par «Blick» , le Département fédéral de justice et police (DFJP) a formellement démenti l'existence d'un groupe WhatsApp gouvernemental. Selon le DFJP, il s'agissait d'un simple malentendu linguistique, Beat Jans n'ayant pas souhaité corriger l'animateur sur sa terminologie inexacte. Le Département affirme que seul Threema est utilisé pour les communications confidentielles du Conseil fédéral. Cette controverse survient à un moment délicat pour Beat Jans, actuellement engagé dans la promotion de l' e-ID , un projet d'identité numérique qui fait l'objet de critiques similaires concernant la protection des données personnelles des citoyens suisses. D'autres actualités sur Beat Jans Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

École: bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes
École: bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes

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timea day ago

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École: bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes

Rentrée scolaire – Bannir le smartphone des cours laisse les élèves perplexes En janvier, le Canton étendra aux gymnases et écoles professionnelles une interdiction déjà en vigueur à l'école obligatoire. Les jeunes semblent s'en accommoder. Frédéric Ravussin , Arsène Passamani Les élèves des gymnases et écoles professionnelles du canton ont fait leur rentrée lundi. Dès le deuxième semestre, la gestion des smartphones y sera uniformisée. Florian Cella Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Une nouvelle directive va uniformiser l'usage des smartphones dans les écoles postobligatoires vaudoises. La majorité des élèves ne voit pas ce qu'elle va changer concrètement. Les enseignants appliquent actuellement les règles avec différents niveaux de rigueur. Un programme de détox numérique a été déployé au Gymnase du Bugnon. «Quoi, le téléphone est interdit au gymnase? Je n'étais pas au courant. ça ne va pas le faire, je ne peux pas vivre sans mon bigo.» Sur le point de partir pour une visite guidée du Gymnase d'Yverdon lundi en fin de matinée, cette jeune fille de 16 ans découvre l'existence de cette récente directive de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP) que Vaud va étendre au niveau secondaire II. Tout juste sortie de l'école obligatoire où les smartphones sont bannis depuis 2019 (en dehors des activités pédagogiques spécifiques, évidemment), elle pensait peut-être bénéficier d'une plus grande liberté d'écran en gagnant le postobligatoire. L'adolescente redescend toutefois de plusieurs tours en apprenant que cette restriction d'usage – qui entrera formellement en vigueur fin janvier – ne s'applique qu'aux heures de cours, pas aux interclasses, ni à la récréation et à la pause de midi. Formellement en effet, une interdiction pure et simple n'est pas possible dans les gymnases comme dans les écoles professionnelles. Principalement parce que de nombreux étudiants et apprentis y sont déjà majeurs. Mais aussi parce que pour les apprentissages en mode dual, le smartphone permet d'assurer le lien entre les entreprises formatrices et leurs jeunes collaborateurs. «Plutôt une bonne chose» En ce lundi de rentrée scolaire, un petit tour d'horizon aux abords de cinq établissements du postobligatoire vaudois semble indiquer que la vive réaction de l'Yverdonnoise fait plutôt figure d'exception et que la mesure n'aura pas l'effet d'une bombe. «En soi, c'est plutôt une bonne chose. Ce qu'on en fait, c'est inutile et une simple notification suffit à nous déconcentrer», notent Marc* et Martin*, deux élèves de 16 ans qui entrent en deuxième année. «Personnellement, ça ne changera rien pour moi. Je ne l'utilisais pas en classe. Je n'en vois pas l'intérêt. Sans oublier que c'est notre choix d'être ici pour étudier», enchaîne José*, lui aussi élève de 2e année. Même sous couvert d'anonymat, les grands adolescents vaudois n'assumeraient-ils pas de souffrir d'une certaine dépendance à leur appareil connecté? Ou alors veulent-ils dissimuler le fait qu'ils schindent en tapotant sur leur téléphone à l'insu des profs? Car en soi, la directive de la CIIP a surtout pour but «d'harmoniser les pratiques, de mettre tout le monde sur un pied d'égalité», explique Patrick Godat, directeur du Gymnase du Bugnon. À l'ETML, Samuel Ruegsegger sait depuis un moment qu'il doit laisser son téléphone portable en mode silence dans son sac. Florian Cella En effet, voilà plusieurs années que les téléphones portables et autres tablettes n'ont plus droit de cité pendant les cours au sein d'une majorité d'établissements. «Ça fait un moment qu'on doit le laisser en mode silence dans le sac», note Samuel Ruegsegger, 17 ans et étudiant de 2e année de polymécanique à l'ETML. «C'est quoi cette nouvelle directive? Ah, mais ça change quoi par rapport à l'année dernière», s'interrogent Ellie Ayacaba Ondo et Julian Buchanan, gymnasien de 17 et 18 ans au Bugnon. De son côté, le corps enseignant l'a bien accueillie. Logique. Directrice du Gymnase d'Yverdon, Anne Fournand évoque ainsi une pratique commune depuis plusieurs années. «Et quand on l'a officialisée dans notre règlement interne, elle n'a pas fait débat», reprend celle qui vient d'être nommée présidente de la conférence des directeurs de gymnases vaudois. Disparité de traitement À l'en croire, peu de sanctions ont dû être prises jusqu'ici à l'encontre d'élèves récalcitrants. À savoir une confiscation temporaire de l'objet. Mais la réglementation était-elle observée stricto sensu? Difficile à dire… Même certains profs admettent être plus ou moins fermes sur la question. Les témoignages de plusieurs étudiants et apprentis vaudois corroborent en tout cas ce semblant d'aveu. «Les profs s'en foutent un peu si certains ne suivent pas parce qu'ils sont sur leur téléphone», avance ainsi cet étudiant de 2e année à l'EPSIC. «Tous ne réagissent pas de la même manière. L'année dernière, une prof nous demandait d'éteindre complètement notre portable et qu'on le pose sur son bureau en début de cours, alors que d'autres nous disaient simplement de le ranger dans notre sac, même quand ils surprenaient quelqu'un en train de l'utiliser», reprennent les deux amis gymnasiens du Bugnon. Gymnasiens au Bugnon, Ellie Ayacaba Ondo et Julian Buchanan ne voient pas ce que la nouvelle directive va changer pour eux. Florian Cella Quoi qu'il en soit, les deux profs croisés sur le parking du Gymnase d'Yverdon semblent être sur la même longueur d'onde: «Certes, le téléphone peut se révéler utile, mais globalement je suis contre son usage en classe. Et cette directive nous donne une base sur laquelle nous appuyer», relève la première. «C'est surtout aux élèves qu'il faut penser. Enfin, à la minorité d'entre eux qui ne peut s'empêcher de regarder son portable et qui, par manque d'attention, va manquer dix minutes essentielles de la leçon, ce qui se répercutera sur ses résultats», poursuit le second. Programme de gestion Ce constat, les directions l'ont bien évidemment fait aussi. Au Bugnon, on a du reste mis en place un programme de détox numérique. «Il rencontre une belle réussite et permet non seulement aux élèves de mieux se concentrer sur les études, mais aussi de sortir de la solitude numérique», explique Patrick Godat. Étudiant dans cet établissement, Léo voit les choses un peu différemment: «Il faudrait plutôt essayer d'apprendre à travailler avec le téléphone plutôt que d'en restreindre l'usage.» À Yverdon, un projet monté avec l'unité de promotion de la santé et de prévention en milieu scolaire pour le deuxième semestre 2025-2026 va du reste dans ce sens. «On y abordera la gestion des écrans, leur impact sur les relations, les aspects légaux liés à leur utilisation, de même que les conséquences qu'ils peuvent avoir sur la santé», conclut Anne Fournand. *Prénoms fictifs Souvenir: dix ans après, rien n'a changé Il y a dix ans, mon parcours scolaire me projetait sur les bancs du Gymnase du Bugnon. Génération Z oblige: le téléphone était déjà au centre de tous les intérêts. Au niveau du règlement interne de l'établissement, rien n'était vraiment différent de ce que la nouvelle directive stipule aujourd'hui. Nous devions mettre nos portables sous silence et dans nos sacs. Certains tremblaient déjà, rien qu'à l'idée de se faire confisquer leur bien le plus précieux. Je me souviens qu'une prof nous laissait écouter de la musique pendant les heures de dessin. Sans parler des scènes de liesse quand un Kahoot – quiz interactif sur téléphone – était organisé en classe. Lorsque son usage n'était pas autorisé dans un cadre pédagogique, on se servait des trousses, classeurs et autres stratagèmes pour l'utiliser en cachette. On suivait les exploits de Lara Gut, Carlo Janka ou Beat Feuz en même temps que les cours de trigonométrie. Il y a dix ans, certains enseignants étaient réputés plus sévères, d'autres plus tolérants sur ces utilisations. Il y avait ceux qui confisquaient les appareils à la moindre sonnerie et ceux qui faisaient semblant de ne rien voir ou de ne rien entendre. En discutant aujourd'hui avec les gymnasiens, cela semble être toujours le cas. À voir maintenant si la nouvelle directive du Canton permettra au corps enseignant d'uniformiser ses pratiques quant à l'usage du téléphone portable. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Frédéric Ravussin est journaliste à 24 heures depuis 2005 pour qui il couvre l'actualité régionale du Nord vaudois. Au-delà de ces frontières géographiques, il a un intérêt marqué pour les sujets touchant au monde des animaux (les oiseaux en particulier) et au domaine du sport. Plus d'infos @fredravussin Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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