
Afrique du Sud : le chef des forces armées sous le feu des critiques après une visite en Iran
Le ministère des Affaires étrangères a aussi condamné le chef de l'armée sud-africaine, le général Rudzani Maphwanya, pour ses commentaires lors de son déplacement cette semaine. Un parti de premier plan dans le gouvernement d'union nationale a demandé qu'il soit traduit devant une cour martiale.
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Pretoria s'efforce de normaliser ses relations diplomatiques avec l'administration du président américain Donald Trump et de parvenir à un accord pour obtenir un allègement des surtaxes de 30% imposées aux exportations sud-africaines vers les États-Unis. «Nous sommes en train de gérer un exercice très délicat de rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis», a souligné le porte-parole de la présidence Vincent Magwenya lors d'une conférence de presse.
«Envenimer la situation»
Pendant ces négociations, cela «n'aide en rien» d'avoir des «responsables gouvernementaux ou militaires de premier plan faisant des déclarations de nature à envenimer la situation», a-t-il ajouté. Le quotidien iranien Tehran Times a rapporté mardi que le général Maphwanya avait appelé de ses vœux une coopération renforcée avec l'Iran, en particulier sur les sujets de défense, lors de ses entretiens avec des responsables militaires iraniens.
Selon la chaîne iranienne Press TV, le général sud-africain a affirmé pendant sa visite que les deux pays avaient «des objectifs communs», tout en condamnant la politique d'Israël à Gaza.«En cette période de tensions géopolitiques exacerbées et de conflit au Moyen-Orient, on peut dire que cette visite était malavisée», a poursuivi le porte-parole de la présidence sud-africaine, précisant que le président Cyril Ramaphosa n'en avait pas été informé au préalable.
L'Alliance démocratique, principale partenaire du parti de Cyril Ramaphosa au sein du gouvernement d'union nationale, a estimé que le général Maphwanya devrait être traduit devant une cour martiale pour avoir «enfreint la neutralité de l'armée».
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