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Rencontre Trump-Poutine sur l'Ukraine : comment les Européens se démènent pour ne pas être hors jeu

Rencontre Trump-Poutine sur l'Ukraine : comment les Européens se démènent pour ne pas être hors jeu

Le Parisien10 hours ago
Comme une terrible impression d'un retour à la case départ… quand Donald Trump, de nouveau installé à la Maison Blanche, clamait son intention d'arrêter « l'horrible » conflit ukrainien en 24 heures chrono, en reprenant langue avec Vladimir Poutine. Six mois plus tard, le même spectre revient hanter Kiev et ses alliés européens : l'Américain et le Russe s'entendront-ils sur leur dos, à l'issue de leur rencontre, vendredi 15 août, en Alaska aux États-Unis ?
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« Quand j'ai démarré, on me prenait pour un fou » : de Ré à Oléron, les colas régionalistes s'imposent sous le soleil
« Quand j'ai démarré, on me prenait pour un fou » : de Ré à Oléron, les colas régionalistes s'imposent sous le soleil

Le Parisien

time9 minutes ago

  • Le Parisien

« Quand j'ai démarré, on me prenait pour un fou » : de Ré à Oléron, les colas régionalistes s'imposent sous le soleil

Oléron, Ré. Deux îles, deux ambiances. Et deux colas ! Inventée aux États-Unis au XIXe siècle, la fameuse boisson gazeuse possède plusieurs déclinaisons régionalistes en Charente-Maritime. Lancé en 2015, « Oléron Cola » est produit à Saint-Denis-d'Oléron par La Bullerie d'Oléron. Un an plus tard était lancé « Oréa », le cola artisanal concocté par la brasserie Bières de Ré installée à Sainte-Marie-de-Ré. Depuis, ces sodas ont patiemment grignoté des parts de marché et surfent sur la tendance du localisme. 100 000 bouteilles par an « Nous écoulons près de 100 000 bouteilles par an. Notre cola est devenu une catégorie pleine et entière de notre catalogue et représente une part non négligeable de notre chiffre d'affaires », avance Vincent Norguet, le directeur de la brasserie Bières de Ré qui propose par ailleurs 17 bières différentes, son véritable « cœur de métier ». Depuis Oléron, Stéphane Lemieux fournit désormais Royan et La Rochelle et bien d'autres adresses situées en Charente, dans la Vienne et jusque sur le bassin d'Arcachon. « Quand j'ai démarré, on me prenait pour un fou. On ne parlait pas autant des produits locaux », se rappelle-t-il. Lui propose uniquement des limonades et ce cola qu'il confectionne « de manière artisanale » avec des arômes naturels. La recette ? « Un secret », sourit Stéphane Lemieux qui se montre sur ce point aussi cachottier que le géant mondial du secteur. Tout juste consent-il à nous donner sa « patte personnelle : une pointe de citron vert ». Prisés par les commerçants locaux Le cola rétais mise, lui, sur une légère touche vanillée et une certification bio. « L'idée, c'est d'utiliser le moins d'ingrédients possibles : de l'eau gazéifiée, du sucre, des arômes naturels de cola, du caramel et des acidifiants », énumère Vincent Norguet. Différents par leur composition, ces deux colas soutiennent haut la main la comparaison avec leurs homologues états-uniens. Nombreux sont d'ailleurs les commerçants charentais-maritimes à avoir bouté de leurs cartes l'American way of life afin de proposer ces seuls colas régionalistes.

Sommet Trump-Poutine : les Ukrainiens doivent pouvoir « décider de leur avenir », soulignent les dirigeants européens
Sommet Trump-Poutine : les Ukrainiens doivent pouvoir « décider de leur avenir », soulignent les dirigeants européens

Le Parisien

time9 minutes ago

  • Le Parisien

Sommet Trump-Poutine : les Ukrainiens doivent pouvoir « décider de leur avenir », soulignent les dirigeants européens

Une réunion d'urgence. L'Union européenne a rassemblé ce lundi ses ministres des Affaires étrangères pour afficher son unité face aux discussions prévues en fin de semaine entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Les Vingt-Sept craignant qu'un compromis soit trouvé au détriment de Kiev. Les Ukrainiens doivent pouvoir « décider de leur avenir », ont souligné les dirigeants européens dans une déclaration commune mardi. « Nous, les dirigeants de l'Union européenne, saluons les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre d'agression de la Russie en Ukraine et parvenir à une paix juste et durable pour l'Ukraine », écrivent-ils. VidéoZelensky : « la voie vers la paix en Ukraine doit être définie ensemble, et seulement ensemble » Le sommet se tiendra Trump/Poutine se tiendra vendredi en Alaska. Selon Donald Trump, il pourrait déboucher sur un accord prévoyant des « échanges de territoires » pour mettre fin à la guerre qui dure depuis plus de trois ans et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts. La présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky n'est pas prévue, mais reste « possible » selon l'ambassadeur américain auprès de l'Otan. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, avait insisté : « Tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE, car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe. » Elle avait annoncé une visioconférence exceptionnelle ce lundi avec son homologue ukrainien Andriï Sybigua, pour discuter des prochaines étapes. Une intense activité diplomatique Depuis l'annonce de la rencontre Trump-Poutine, les contacts se multiplient. Samedi, des conseillers à la sécurité nationale européens et américains s'étaient réunis au Royaume-Uni en présence du vice-président américain JD Vance. Volodymyr Zelensky s'est entretenu avec 13 dirigeants européens, ainsi qu'avec les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan. Vladimir Poutine a de son côté parlé avec neuf dirigeants, dont le chinois Xi Jinping, l'indien Narendra Modi et le brésilien Inacio Lula da Silva. Dans la nuit de samedi à dimanche, les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, avaient appelé Donald Trump à accentuer la « pression » sur Moscou. Ils estiment qu'aucune négociation ne devrait avoir lieu sans cessez-le-feu ou réduction des hostilités, et qu'une solution diplomatique doit inclure des « garanties de sécurité solides et crédibles » pour Kiev.

Guerre en Ukraine : les Ukrainiens doivent pouvoir «décider de leur avenir», insistent les dirigeants européens
Guerre en Ukraine : les Ukrainiens doivent pouvoir «décider de leur avenir», insistent les dirigeants européens

Le Figaro

time9 minutes ago

  • Le Figaro

Guerre en Ukraine : les Ukrainiens doivent pouvoir «décider de leur avenir», insistent les dirigeants européens

«Le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans l'Ukraine», insistent les dirigeants de l'Union européenne, à trois jours de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Les dirigeants des pays de l'Union européenne ont insisté mardi sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir «décider de leur avenir», à trois jours de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. «Nous, les dirigeants de l'Union européenne, saluons les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre d'agression de la Russie en Ukraine et parvenir à une paix juste et durable pour l'Ukraine», ont écrit les dirigeants européens. «Les Ukrainiens doivent avoir la liberté de décider de leur avenir», ajoute la déclaration. Publicité «Le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans l'Ukraine», insistent les dirigeants européens, jugeant que des négociations substantielles ne peuvent se tenir que «dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités». Espoir d'une rencontre «constructive» Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens doivent s'entretenir mercredi avec Donald Trump. Ce dernier est resté vague sur ses attentes, disant espérer une rencontre «constructive» en Alaska et soulignant au passage, sur un ton approbateur, qu'il était «très respectueux» de la part de son homologue russe de se déplacer ainsi en territoire américain. Il a glissé une remarque propre à inquiéter le président ukrainien et ses alliés européens, en se disant «un peu contrarié que (Volodymyr) Zelensky dise +je dois avoir une autorisation constitutionnelle+» pour céder des territoires. «Car il y aura des échanges de territoires », a-t-il prédit, alors que l'armée russe occupe actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

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