
Le « magicien » du ring
Pour comprendre l'héritage de Jean Pascal, il faut d'abord jeter un coup d'œil sur tous ceux qui l'ont affronté.
« Fais la liste de tous les champions du monde, ou de ceux qui sont devenus champions du monde qu'il a affrontés : Dawson, Froch, Bivol, Hopkins, Browne, Diaconu, Bute… et ce n'est pas tout. C'est complètement débile », réagit le chevronné journaliste Réjean Tremblay, questionné quant au legs de Jean Pascal.
« Prends tous les boxeurs de l'histoire du Québec et regarde leurs adversaires : tu n'en trouveras pas un qui a accompli ça », ajoute-t-il.
À la boxe, les promoteurs ont tendance à offrir des combats faciles à leurs meilleurs espoirs, à leur faire gravir les échelons tranquillement. Ils veulent s'assurer qu'ils ne connaissent pas la défaite, avant d'accéder à des combats importants. Ils « faufilent leurs champions », résume Marc Ramsay, entraîneur de Jean Pascal jusqu'en 2015.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Jean Pascal avec son entraîneur Marc Ramsay, en 2015
« C'est une critique qu'on entend souvent contre la boxe : les meilleurs ne s'affrontent pas. Eh bien Jean, lui, a cassé tout ça », souligne-t-il. « Il n'a jamais pris de détour. Avec le recul, on aurait peut-être même dû en prendre plus, à certains moments », lance-t-il en riant.
Ce désir d'affronter les plus forts caractérise le Lavallois depuis son adolescence. « Même à 14 ou 15 ans, Jean voulait épater la galerie, prouver un point. Je crois que c'est encore sa motivation principale aujourd'hui : ça n'a jamais été les sous », indique Marc Ramsay.
L'art de surprendre
Dès son entrée chez les amateurs, Jean Pascal est ressorti du lot. « C'était facile pour lui, peut-être même trop : ça a peut-être joué dans le fait qu'il n'est jamais devenu un modèle technique », se rappelle le vice-président de GYM, Bernard Barré, qui côtoie Jean Pascal depuis ses 13 ans.
Chez les amateurs, Pascal se butait souvent à plus gros, plus rapide que lui. On lui prédisait la défaite… et ça n'arrivait jamais.
Sa médaille d'or aux Jeux du Commonwealth en 2002 a particulièrement pris la communauté pugilistique par surprise. Finalement, Pascal n'aura perdu que 18 fois en 121 combats chez les amateurs.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Un combat entre Jean Pascal (à gauche) et Adonis Stevenson, en 2003
« On se disait toujours que la marche était trop haute. Et puis il arrivait, et non seulement il battait ses adversaires, mais il les détruisait. Ceux qui prédisaient sa déroute le motivaient », se rappelle Marc Ramsay.
Au-delà de ses habiletés, c'est quelqu'un qui est constitué mentalement d'une autre manière. Il est prêt à payer le prix : quand il y a de la souffrance à traverser dans un combat, il montre toujours de la résilience.
Marc Ramsay, ancien entraîneur de Jean Pascal
« C'est ça, Jean Pascal : il trouve toujours le moyen de gagner. Il a toujours eu un côté magicien », ajoute Bernard Barré.
Briller dans la défaite
Une fois chez les professionnels, Jean Pascal a confirmé sa capacité à sortir un lapin de son chapeau, en gagnant ses 21 premiers combats. Puis est arrivé le 6 décembre 2008. Il a rencontré ce qu'il n'avait alors jamais connu dans la cour des grands : la défaite.
À Nottingham, en Angleterre, il a été vaincu par le détenteur du titre WBC des super-moyens, Carl Froch, par décision unanime. Ironiquement, c'est ce premier revers qui a ouvert les yeux du monde sur ce champion en devenir.
À ce moment-là, on a réalisé, les médias en tout cas, à quel point on avait un grand boxeur devant nous.
Réjean Tremblay, journaliste sportif
Froch était à l'époque un des boxeurs les plus craints. Déjà, de se rendre à la limite avec lui constituait un exploit de taille. « Peu de gens savent ça, mais Pascal a gagné le respect de Froch, au point où il parlait de lui comme d'un ami après le combat. Ils ont gardé contact », raconte Réjean Tremblay.
Bien qu'honorable, ce revers a ébranlé Jean Pascal. « Après le combat, il est resté dans les douches au moins quatre heures. Il était complètement défait mentalement : dans sa tête, ce n'était pas possible qu'il ne soit plus un boxeur invaincu », raconte son promoteur de l'époque, Yvon Michel.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Jean Pascal avec sa ceinture de champion WBC des mi-lourds au Centre Bell, en juin 2009, après avoir battu Adrian Diaconu. À ses côtés, Yvon Michel.
Pascal n'a pas eu le temps de se morfondre bien longtemps : après avoir monté de catégorie de poids, il est devenu champion du monde six mois plus tard. Il battait Adrian Diaconu, par décision unanime, pour mettre la main sur la ceinture WBC des mi-lourds.
Sa défense de titre contre le même Diaconu, six mois plus tard, allait confirmer la théorie selon laquelle Pascal arrive à gagner, même dans des circonstances impossibles. Comme son épaule droite s'était disloquée trois fois, le champion avait eu à se défendre à un seul bras.
« Encore aujourd'hui, je me demande comment il a pu faire ça. C'était complètement surréel », se remémore Yvon Michel.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Jean Pascal contre Chad Dawson au Centre Bell, en 2010
Sa défense de titre, contre Chad Dawson, aura « probablement été la meilleure performance de sa carrière », selon Marc Ramsay. À l'époque, l'Américain était considéré comme le deuxième meilleur boxeur livre pour livre de la planète.
Le simple fait d'attirer ce champion et d'amener HBO à Montréal – une première – constituait un fait d'armes important. Dans les circonstances, une victoire de Pascal semblait hautement improbable.
« La veille du combat, les promoteurs ont l'habitude de souper ensemble, pour fraterniser. Ceux de Dawson n'étaient pas venus : ils étaient allés souper avec Jean Bédard. Ils étaient tellement convaincus qu'ils allaient gagner qu'ils négociaient déjà un combat contre Lucian Bute », raconte Yvon Michel en riant.
« Quand on l'a su, on l'a dit à Jean. Ça l'a motivé comme jamais », ajoute-t-il.
Pascal a alors signé sa victoire la plus importante en carrière, sur une décision unanime, après un arrêt du combat par l'arbitre au 11e round.
Faire disparaître les espoirs
Son plus grand tour de magie, Jean Pascal l'aura probablement réalisé sept ans plus tard, en 2017. Après une défaite contre Eleider Alvarez, on le croyait à la croisée des chemins. Lui-même le croyait, à vrai dire.
PHOTO ARCHIVES USA TODAY SPORTS
Jean Pascal contre Ahmed Elbiali, en 2017
En décembre, sur les terrains d'un hippodrome désaffecté, dans le nord-ouest de Miami, Pascal a accepté d'affronter Ahmed Elbiali, la jeune vedette montante du puissant Al Haymon. Plusieurs percevaient le vétéran, à ce moment, comme un simple faire-valoir. Lui-même se dirigeait vers une retraite paisible, après le combat.
« Il m'avait appelé avant le combat. Il avait organisé un party d'adieu, et il voulait s'assurer que j'y sois », raconte Yvon Michel.
La fête ne s'est toutefois pas passée comme prévu… pour les bonnes raisons. Pascal a facilement disposé d'Elbiali, avec un K.-O. au sixième round.
« C'était une démonstration de force. Non seulement il lui a montré ce que c'est un vétéran rusé, hargneux, il lui a carrément sacré une volée. Le jeune regardait son père le regard vide. Il était complètement démoralisé », se rappelle Réjean Tremblay.
Plutôt que d'accrocher ses gants, Jean Pascal a ajouté un article à sa garde-robe, en 2019 : une ceinture de la WBC, obtenue en battant le champion Marcus Browne.
Un scandale de dopage viendra ensuite freiner sa lancée, après une défense réussie contre Badou Jack. Au cours de l'année 2021, Pascal subit deux tests positifs à quatre substances interdites, dont la drostanolone, un stéroïde, et à l'érythropoïétine (EPO). Cette substance injectable a pour effet d'augmenter le nombre de globules rouges, favorisant ainsi le transport d'oxygène, et améliore donc les performances.
La World Boxing Association (WBA) retire son titre et le suspend pour six mois. Assurant qu'il n'aurait jamais « pris volontairement de substances illégales », Pascal renvoie son préparateur physique.
L'événement jettera une ombre sur le parcours du boxeur. Lui-même reconnaîtra cette fatalité, au moment des faits, sur ses réseaux sociaux. « Je sais fort bien que cette situation entache mon nom, peu importe ce que je pourrais dire. »

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