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«Défendre un titre, c'est toujours excitant» : Antoine Dupont pense aux JO 2028 avec les Bleus du rugby à 7

«Défendre un titre, c'est toujours excitant» : Antoine Dupont pense aux JO 2028 avec les Bleus du rugby à 7

Le Figaro5 days ago
Le demi de mêlée du Stade Toulousain, qui poursuit sa rééducation suite à sa grave blessure au genou, a confié au journal L'Équipe qu'il pourrait être tenté par les Jeux olympiques de Los Angeles.
C'est dans un coin de sa tête. Dans un entretien accordé au journal L'Équipe, Antoine Dupont a confié qu'il ne s'interdisait pas de participer aux prochains Jeux olympiques, en 2028, à Los Angeles. Là où l'équipe de France de rugby à 7 tentera de conserver sa médaille d'or obtenue face aux Fidji (28-7), le 27 juillet 2024, dans un Stade de France en fusion.
«Vu ce que j'ai connu dans le (rugby à) 7, c'est sûr que ça donne envie d'y revenir. Les Jeux de 2028 sont loin et proches à la fois», a expliqué le Toulousain, présent à Osaka (Japon) en tant que parrain du Pavillon France et ambassadeur de LVMH, à l'occasion de l'exposition universelle.
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«Je me laisse l'option d'essayer»
«Il y a déjà une Coupe du monde 2027 (avec le XV de France) à préparer. Après ça, je verrai comment seront mon corps et ma tête. Mais je me laisse l'option d'essayer de participer à ces Jeux de Los Angeles. Défendre un titre, c'est toujours excitant», a ajouté le demi de mêlée. Toujours en convalescence depuis sa grave blessure au genou droit intervenue en mars dernier, il a par ailleurs évoqué un retour à la compétition au mois de novembre, dans «un délai raisonnable».
Écarté des terrains en raison de sa rupture du ligament croisé - c'était face à l'Irlande le 8 mars lors du Tournoi des six nations -, Antoine Dupont a vécu la fin de saison du Stade Toulousain depuis les tribunes. «C'était dur à vivre dans les tribunes au niveau du cœur, parce qu'on se sent impuissant, a-t-il exprimé, toujours à L'Équipe, au sujet de la finale du Top 14 remportée en prolongations par son club face à l'Union Bordeaux-Bègles (39-33). C'était quand même hyper tendu et serré. Au regard de la saison réalisée, une défaite m'aurait vraiment attristé.»
«Faire de notre génération la plus titrée de l'histoire de Toulouse est un challenge»
La star du XV de France, désormais auréolée de cinq Boucliers de Brennus et deux Champions Cup, empoche ce titre 2025 même s'il n'y a pas contribué en phase finale. «Oui bien sûr, ça compte ! Je m'inclus dedans, même si j'ai beaucoup moins participé cette saison», a ajouté le champion olympique.
Avant de se projeter sur la suite et de se comparer avec les générations précédentes de Toulouse (sept titres de champion de France entre 1989 et 2001 notamment) : «Oui, on commence à venir titiller les plus gros palmarès du club. Mais il faut quand même se rappeler que c'était bien plus facile à leur époque ! Faire de notre génération la plus titrée de l'histoire du club est un challenge qui nous motive parce qu'on sent qu'on a l'équipe pour réussir de grandes choses, et pas qu'une fois. La saison où on ne remporte rien, en 2022, avait été très dure à digérer, parce qu'on savait qu'on n'avait pas joué à notre niveau et que c'était du gâchis.»
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