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Une femme sur deux abandonne en cinq ans

Une femme sur deux abandonne en cinq ans

La Presse4 days ago
Les statistiques finales de la Commission de la construction du Québec sur le portrait statistique des femmes dans l'industrie pour l'année 2024 confirment ainsi que le taux d'abandon des femmes atteint 52 %, cinq ans après leur entrée dans l'industrie.
Malgré les efforts des acteurs de l'industrie de la construction, une femme sur deux abandonne son travail dans un délai de cinq ans après être arrivée dans l'industrie.
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Les statistiques finales de la Commission de la construction du Québec sur le portrait statistique des femmes dans l'industrie pour l'année 2024 confirment ainsi que le taux d'abandon des femmes atteint 52 %, cinq ans après leur entrée dans l'industrie.
À titre de comparaison, le taux d'abandon des hommes, après cinq ans, atteint 32 %.
Même après un an seulement dans l'industrie, le taux d'abandon des femmes atteint 21 % contre 13 % pour les hommes.
Pour les acteurs de l'industrie, le défi est donc non seulement de les attirer, mais aussi de les retenir, malgré les embûches auxquelles elles sont confrontées.
Néanmoins, les femmes se fraient un chemin dans cette industrie, petit à petit. Elles étaient 7885 à travailler dans l'industrie en 2024, soit près de 4 % de la main-d'œuvre totale.
Elles occupent principalement les emplois de peintre, de charpentière-menuisière de manœuvre, d'électricienne et de plâtrière.
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Fermeture du REM jusqu'au 17 août
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La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Fermeture du REM jusqu'au 17 août

Le REM sera fermé jusqu'à la mi-août afin de préparer l'arrivée de nouveaux segments, soit Deux-Montagnes et l'Anse-à-l'Orme, dans l'ouest et au nord de l'île. Les navettes remplaçant le Réseau express métropolitain (REM), qui ne sera plus en service jusqu'au 17 août pour préparer l'ouverture des segments nord et ouest, ont semblé bien fonctionner lundi d'après les usagers et les préposés déployés sur le terrain. « Ç'a super bien été ce matin, les navettes étaient pleines entre 7 h et 9 h, a rapporté près d'un quai un superviseur aux opérations de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). C'est planifié d'avance, on a embauché des chauffeurs, des agents d'information, donc tout est là pour que ça fonctionne. » Il reconnaît cependant, comme l'a constaté La Presse, que les indications sont parfois nébuleuses. « Le REM, c'est une jeune organisation, avec des enjeux de communications. Aujourd'hui, les gens vont trouver l'information partout, sur le web, les applis. Ça va s'améliorer. Ça se passe bien, mais ce n'est pas parfait. » PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Au moment du passage de La Presse, en début de journée près de la gare Centrale, les quais étaient peu achalandés. Il était cependant plutôt difficile de retrouver exactement les lieux de départ et d'arrivée des navettes, réparties entre le 1000 de la Gauchetière et la Place Bonaventure. Pour le directeur de l'exploitation et des équipements à l'ARTM, Philippe Dubé, il s'agit grosso modo d'un « bon départ ». « Le service a été livré de manière efficace et fluide pour les clients. Tous les partenaires étaient sur le terrain ce matin pour s'assurer que cela se déroule le mieux possible. […] Nous sommes mobilisés en continu et apporterons des ajustements au besoin afin que la clientèle puisse continuer de se déplacer malgré la fermeture complète du REM cet été », a-t-il promis lundi. Ses propos vont dans le sens de ceux de la plupart des usagers, qui parlaient lundi sur les réseaux sociaux d'un système « très bien organisé », avec une attente minimale. M. Dubé a néanmoins rappelé « qu'aucun service d'autobus ne peut remplacer la fréquence ni la capacité du REM ». Son groupe encourage d'ailleurs les usagers « à considérer les autres options de transport collectif et, lorsque possible, à se déplacer hors des heures de pointe ou favoriser le télétravail ». Tester, et encore tester Chez CPDQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt qui gère le REM, on soutient aussi que « le premier déploiement des navettes en heure de pointe s'est bien déroulé ». « Ceci nous permet de procéder aux essais dynamiques sur l'ensemble du réseau, en vue de la prochaine mise en service du REM », nous a répondu lundi le directeur adjoint aux relations médias, Francis Labbé. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Un préposé à l'accompagnement patiente devant une navette en attente d'embarquement de passagers. Officiellement, l'organisation vise toujours octobre 2025 pour l'ouverture des antennes Deux-Montagnes et Anse-à-l'Orme, mais l'incertitude ne cesse de grandir. La Presse a rapporté début juin que cet échéancier est possible pour Deux-Montagnes, mais de moins en moins réaliste pour le tronçon l'Anse-à-l'Orme. Chez Trajectoire Québec, le co-directeur et porte-parole, Philippe Jacques, s'inquiète de l'impact qu'aura cette longue pause estivale sur la perception des usagers à long terme. « On est contents que ça se passe en été, c'est certain, mais avec en plus les problèmes techniques des derniers mois, certaines personnes vont peut-être privilégier la voiture et simplement poursuivre de cette façon par la suite. Ça va vraiment dépendre de l'efficacité du REM à la rentrée », poursuit M. Jacques. Selon lui, « le lien de confiance avec les usagers est très ébranlé ». « Les gens sont devenus tellement sceptiques avec le REM, mais on reste convaincus que c'est un transport lourd pouvant être très efficace, qui peut concurrencer la voiture », persiste M. Jacques, appelant à « donner une deuxième ou troisième chance » au train léger lorsqu'il reviendra en service. En attendant, les usagers sont invités à utiliser les planificateurs de trajet comme Transit, Chrono ou Google Maps pendant l'interruption estivale du REM. Ces outils prendront en compte les mesures de remplacement et offriront des alternatives en temps réel.

L'avantage concurrentiel essentiel à la survie des entreprises
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La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

L'avantage concurrentiel essentiel à la survie des entreprises

L'incertitude économique persistante force les PME à revoir leurs pratiques pour tirer leur épingle du jeu, dit l'auteur. On entend parfois qu'il ne faut jamais gaspiller une bonne crise. Cette formule a refait surface lors de la débâcle financière de 2008, et encore aujourd'hui, à l'heure où les tensions internationales s'intensifient, et où notre voisin du Sud ajoute des droits de douane comme on jette des étincelles sur un baril de poudre. Pascal leduc Président, Leduc Stratégie et Conseil inc. Dans le milieu des entreprises de services, particulièrement parmi les PME du Québec, rares sont celles qui s'en frottent les mains. On se serait bien passé de cette incertitude persistante, qui freine les investissements et plombe l'activité économique. Car même si chaque année voit naître de nouvelles entreprises pendant que d'autres agonisent, la tendance actuelle ne réjouit personne – sauf peut-être dans l'industrie militaire. Depuis le début du millénaire, de nombreuses entreprises de services ont bénéficié de conditions économiques relativement favorables et d'une demande stable, parfois même dopées par la dynamique démographique. Lorsque tout va bien, les remises en question deviennent moins pressantes pour certains, moins douloureuses pour d'autres. On tisse des liens d'amitié avec ses grands clients, on les invite à la Formule 1, on augmente ses prix sans trop d'effort, on planifie l'année suivante dans la continuité d'une année courante confortable, avec rien de plus que quelques ajustements tactiques ou à l'organigramme. Comme on l'a lu dans ces pages le 12 mai dernier, on repousse les projets visant l'automatisation et la productivité, jugés trop coûteux à court terme1. Et le Québec se retrouve en retard de 5,2 % par rapport à l'Ontario et de 100 % face aux États-Unis à ce sujet. Et pourtant, plusieurs disent préparer un transfert en douceur de l'entreprise « en ordre » à la génération suivante. Puis, soudainement, le mur. La crise. Nous y sommes. S'il existe un effet à la fois désagréable et salutaire à la situation actuelle, c'est bien l'obligation d'une révision stratégique en profondeur, précipitée par cette brutale remise en question. Un véritable électrochoc, moins instinctif que le resserrement habituel des dépenses ou des investissements en temps de turbulence passagère, mais tout aussi fondamental pour assurer la pérennité de l'entreprise. C'est un moment où le réel reprend ses droits. Il faut se poser les questions difficiles : quelle est la place de notre entreprise, quelle est son identité, quelle est sa pertinence dans le contexte d'affaires qui se dessine devant nous ? Quel est votre avantage ? L'une des composantes clés de cette réflexion concerne la proposition unique de valeur (Unique Selling Proposition ou USP en anglais). Combien de dirigeants de PME peuvent articuler clairement la raison de leur succès ? Le bénéfice distinct qu'ils offrent à leur clientèle et qui les distingue véritablement de la concurrence ? Quel pourcentage des ressources de l'entreprise est réellement consacré à nourrir cet avantage concurrentiel ? Dès que ces questions sont posées en consultation, les réponses fusent : relations de confiance avec les clients, positionnement géographique avantageux, employés talentueux, structure de coûts favorable. Ces éléments sont honorables, ils ont sans doute joué un rôle important dans le succès passé de l'entreprise. Mais on peut facilement les reproduire. Autrement dit, ils ne tiennent souvent qu'à un fil. Prenez l'exemple de la marque de café au rabais Folgers, récemment retirée des tablettes de Loblaw (Provigo et Maxi). A-t-on su moderniser suffisamment cette marque pour la rendre différenciée dans une catégorie hautement concurrentielle ? Est-ce que les consommateurs vont changer d'épicerie pour retrouver leur café habituel, ou vont-ils simplement se laisser tenter par un autre rabais cette semaine-là ? Derrière cette décision apparemment audacieuse de Loblaw, il est même possible que le plus grand épicier canadien connaisse mieux la valeur commerciale de la marque que le fabricant lui-même. Le fossé est grand entre un avantage temporaire et un véritable avantage concurrentiel. Le premier s'efface dès que les conditions changent. Le second résiste, s'adapte et positionne l'entreprise ou la marque pour gagner des parts de marché, même en période de turbulence. Dans le contexte actuel, les entreprises qui traverseront la tempête avec succès seront celles qui auront su revenir à l'essentiel : comprendre ce qui les rend réellement utiles et distinctes, et investir dans ce levier stratégique. La crise, aussi brutale soit-elle, peut devenir un moment fondateur – à condition de la prendre pour ce qu'elle est : une invitation à revoir ce qui compte vraiment. Et à faire des choix. 1. Lisez « Le secteur manufacturier du Québec se mobilise pour la productivité »

Loi contre l'obsolescence programmée
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La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

Loi contre l'obsolescence programmée

La nouvelle loi sur l'obsolescence programmée forcera les commerçants et les fabricants à offrir des pièces de rechange accessibles facilement, à bon prix et dans un délai raisonnable. Loi 25, PL-96, Loi sur la concurrence… Perdu dans le dédale des nouvelles réglementations ? Vous n'êtes pas seul. Les entreprises du Québec, petites et grandes, peinent à s'y conformer. Pour y voir plus clair, La Presse se penche dans cette rubrique sur les lois récentes qui touchent directement les employeurs. La loi 29 contre l'obsolescence programmée continue son petit bonhomme de chemin. Après son entrée en vigueur en octobre 2023, les commerçants et les fabricants doivent maintenant se préparer à une série de nouvelles mesures qui s'appliqueront le 5 octobre prochain. Cette fois, les dispositions concernent surtout la réparabilité des biens. « En fait, ce qui va entrer en vigueur, ce sont les nouvelles règles sur la garantie de disponibilité des pièces de rechange et des services de réparation », précise Nicolas-Karl Perrault, associé au cabinet d'avocats Fasken à Montréal. Droit à la réparation Qu'est-ce que ça signifie concrètement ? Les pièces de rechange devront être accessibles facilement, à bon prix et dans un délai raisonnable pendant un certain nombre d'années. « Par exemple, le propriétaire d'une voiture de 2010 pourra s'attendre à ce que le fabricant ait des pièces de rechange en stock 5, 10 ou même 15 ans après », illustre l'avocat. L'information nécessaire pour effectuer la réparation ou l'entretien d'un bien devra aussi être disponible. Et les consommateurs pourront désormais faire affaire avec le réparateur de leur choix. Tous les produits qui requièrent un entretien sont visés. C'est le cas entre autres des électroménagers et des voitures. Se préparer dès maintenant Même si les commerçants et les fabricants ont encore quelques mois pour se conformer aux nouvelles mesures, Nicolas-Karl Perrault suggère de s'y mettre sans attendre. Dès octobre, les fabricants et les commerçants devront divulguer les informations en ce qui a trait aux pièces de rechange, aux services de réparation et aux renseignements nécessaires à la réparation du bien. « Il faut donc mettre en place sa politique de garantie de disponibilité et la communiquer aux clients », dit-il. Il ajoute que les détaillants devraient contacter leurs fournisseurs afin de connaître leur propre politique sur cette question, puisque les commerçants devront fournir un hyperlien vers celle-ci si elle existe. « Pour les grands détaillants de ce monde, comme Canadian Tire, ça représente un grand nombre de fournisseurs à contacter. » En cas de problème, le commerçant ou le fabricant aura désormais 10 jours pour donner au consommateur le délai prévu pour lui fournir la pièce ou réparer son bien. « Ce processus semble plutôt périlleux et complexe », estime Me Perrault. Il y a toutefois un hic : les entreprises peuvent s'exclure de cette obligation, en indiquant simplement aux consommateurs les pièces de rechange ou les services de réparation dont elles ne garantissent pas la disponibilité. « On s'attend à ce que plusieurs choisissent cette option », remarque l'associé de Fasken. Un travail plus facile pour les garagistes On l'a dit, certaines mesures qui entreront en vigueur à l'automne touchent directement l'industrie automobile, en particulier les ateliers de réparation et d'entretien. Ce marché secondaire représente d'ailleurs 100 000 emplois au Québec. Avec les systèmes de navigation, la reconnaissance vocale et autres technologies, les véhicules récents ressemblent parfois à s'y méprendre à des ordinateurs sur roues. Faute d'accès aux multiples données (qui vont de la consommation du carburant aux conditions de la voiture), les garagistes du coin doivent parfois diriger des clients vers le concessionnaire. Le changement dans quelques mois sera de taille : les constructeurs seront tenus de transmettre, dans un format lisible, les données de diagnostic permettant à un automobiliste de faire réparer son véhicule à l'endroit de son choix. Cette règle a de quoi réjouir Mathieu Côté, président de la division québécoise de l'Association des industries de l'automobile du Canada (AIA). Il y a une barrière à l'accès à ces données en ce moment. Je ne m'attends pas à ce que ça change du tout au tout le 5 octobre, mais l'information devra être propagée au moyen des outils courants et à des frais raisonnables. Mathieu Côté, président de la division québécoise de l'Association des industries de l'automobile du Canada La loi 29 représente une petite victoire pour lui. « C'est d'abord une excellente nouvelle pour les consommateurs, qui investissent une bonne partie de leur budget annuel dans leur véhicule. Le propriétaire pourra faire réparer son véhicule à l'endroit qu'il le souhaite. C'est aussi une excellente nouvelle pour le marché de la réparation et de l'entretien automobile. »

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