
Transitions de genre : la Haute Autorité de santé reporte sa décision pour les mineurs
l'ancien ministre de la Santé Olivier Véran
, la mission de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge médicale de la transition de genre devait communiquer sa décision ce vendredi. Une décision très attendue par
les associations de défense LGBT
qui se plaignaient des difficultés rencontrées par les personnes concernées dans leurs parcours de transition.
Était particulièrement scrutée la décision concernant le cas des mineurs souhaitant effectuer
une transition de genre
. Mais finalement, la Haute Autorité de santé préfère reporter sa décision à 2026 faisant état d'une « absence de consensus » chez les chercheurs. « Nous constatons qu'il y a un consensus sur les majeurs et qu'on ne retrouve pas le même consensus sur les mineurs », détaille Lionel Collet, le président de la HAS.
En revanche chez les majeurs pas de report, la HAS a rendu ses recommandations. La première d'entre elles concerne les soins et l'aspect médical. « Concernant la prise en charge chirurgicale, la HAS recommande de répondre aux demandes de chirurgie des
personnes trans
», indique Lionel Collet, le président de la Haute Autorité de santé.
La HAS estime par ailleurs que « les conditions d'accès à des soins de qualité restent très hétérogènes sur le territoire », pouvant engendrer « des renoncements aux soins », « de l'automédication » et de troubles mentaux « pouvant aller jusqu'au
suicide
».
Claire Compagnon, présidente des recommandations de la HAS précise : «
Les soins de transition
ne sont « pas un confort mais un enjeu vital ».
La HAS préconise enfin d'accueillir
les personnes trans
«
sans jugement ou idée préconçue
»
et d'utiliser
«
le pronom et le prénom demandés
»
même quand ils ne correspondent pas aux prénoms et sexes de naissance.
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