
Les profits bondissent à 18,2 milliards de dollars au 2e trimestre grâce à l'IA
Agence France-Presse
L'entreprise a aussi dépassé les attentes avec 167,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires, en hausse de 13 % sur un an, selon un communiqué. Mais ses prévisions de bénéfice opérationnel, indicateur clef de la rentabilité, pour le trimestre en cours ont déçu Wall Street. Son action perdait plus de 2 % lors des échanges électroniques après la clôture de Wall Street.
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41 minutes ago
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BCE annonce un bénéfice et des revenus d'exploitation en hausse
La société mère de Bell Canada a déclaré que son bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'est élevé à 579 millions, soit 0,63 $ par action, au deuxième trimestre. BCE annonce un bénéfice et des revenus d'exploitation en hausse (Montréal) BCE annonce que son dernier trimestre a généré un bénéfice et des revenus supérieurs à ceux de l'entreprise de télécommunications un an plus tôt. La Presse Canadienne La société mère de Bell Canada a déclaré que son bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'est élevé à 579 millions, soit 0,63 $ par action, au deuxième trimestre. Ce résultat se compare à un bénéfice de 537 millions, soit 0,59 $ par action, un an plus tôt. Les revenus d'exploitation pour le trimestre clos le 30 juin ont totalisé 6,08 milliards, contre environ 6 milliards un an plus tôt. Sur une base ajustée, BCE indique avoir réalisé un bénéfice de 0,63 $ par action, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 0,78 $ par action au même trimestre l'an dernier. Les analystes s'attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 0,71 $ par action, selon les estimations compilées par LSEG Data & Analytics.


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2 hours ago
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Droits de douane de 100 % L'Asie sous pression pour investir dans le secteur des semi-conducteurs aux États-Unis
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi qu'il comptait taxer « autour de 100 % » les puces importées aux États-Unis, sans indiquer de calendrier. L'Asie sous pression pour investir dans le secteur des semi-conducteurs aux États-Unis (Tokyo) L'Asie digérait jeudi l'annonce de Donald Trump de taxer à 100 % les semi-conducteurs et d'accroître la pression sur les entreprises pour produire aux États-Unis : de quoi épargner potentiellement Apple, qui dévoile des investissements massifs, mais aussi le géant taïwanais des puces TSMC. Julien GIRAULT avec les bureaux de Taipei et Séoul Agence France-Presse Si les ventes de semi-conducteurs s'envolent à des niveaux record avec l'essor de l'intelligence artificielle (IA), une épée de Damoclès menaçait le secteur depuis avril avec une enquête de Washington concernant la dépendance des États-Unis vis-à-vis de ces composants cruciaux. Or, le président américain a annoncé mercredi qu'il comptait taxer « autour de 100 % » les puces importées aux États-Unis, sans indiquer de calendrier. « C'est une bonne nouvelle pour les entreprises qui produisent aux États-Unis. […] Si vous vous êtes engagé à y fabriquer ou si vous êtes en train de le faire, vous ne paierez rien », a-t-il déclaré depuis la Maison-Blanche. À ses côtés, Tim Cook, le patron du géant électronique Apple – très gourmand en puces pour ses iPhones –, a justement promis mercredi 100 milliards de dollars d'investissements supplémentaires dans le pays. Les puces sont de longue date dans le viseur de Donald Trump, qui avait accusé Taïwan d'avoir « volé » l'industrie américaine des semi-conducteurs. Or, le mastodonte taïwanais du secteur TSMC, qui produit l'essentiel des semi-conducteurs les plus sophistiqués, utilisés aussi bien par Apple que par les équipements d'intelligence artificielle de pointe de Nvidia, pourrait lui aussi être relativement épargné. Soucieux d'amadouer Washington, il avait annoncé début mars investir 100 milliards de dollars aux États-Unis pour y construire des usines. Étant donné qu'il est « le principal exportateur de Taïwan, et qu'il dispose d'usines aux États-Unis, TSMC est exempté », a déclaré jeudi Liu Chin-ching, directeur du Conseil national de développement taïwanais. L'enjeu est massif : Taïwan a exporté pour 7,4 milliards de dollars de semi-conducteurs vers les États-Unis en 2024. « Orientation stratégique » Signe d'un marché soulagé, TSMC s'envolait à la mi-journée de presque 5 % à la Bourse de Taipei. Le Sud-Coréen Samsung Electronics, associé à Texas Instruments pour construire des usines de puces aux États-Unis, grimpait lui de 1,96 % vers 0 h 30 (heure de l'Est). Son compatriote SK Hynix gagnait 0,9 %. La Corée du Sud, qui a exporté l'an dernier pour 10,7 milliards de dollars de puces aux États-Unis, a assuré jeudi compter sur le « traitement de la nation la plus favorisée » pour voir ses firmes exemptées. La surtaxe « aurait évidemment un impact sur l'orientation stratégique future des entreprises de semi-conducteurs », explique à l'AFP Arisa Liu, chercheuse à l'Institut de recherche économique de Taïwan. « Les États-Unis étant le premier acteur mondial de l'IA et du calcul haute performance associé, cela concernera au premier chef les entreprises impliquées dans les procédés avancés » en particulier TSMC, ajoute-t-elle, tout en reconnaissant que « l'avenir reste très incertain » et que le renchérissement des coûts de production pourrait poser problème. Mais pour l'heure, avec des investissements en cours, « on n'en est pas encore à la production visée de TSMC aux États-Unis […] et c'est encore pire pour Samsung, qui ne fait que commencer la production, et SK Hynix qui n'y a pas d'activité », rappelle cependant à l'AFP Alicia Garcia-Herrero, économiste de Natixis. « Indispensables » Les menaces de Donald Trump ont d'ailleurs bousculé jeudi les valeurs technologiques japonaises : Tokyo Electron, fabricant majeur d'équipements pour la production de puces, chutait de 2,73 %. Le fabricant de semi-conducteurs Renesas plongeait de 3,44 %. Les PME japonaises du secteur, elles, « pourraient vaciller dans un premier temps […], mais de nombreux équipements japonais sont indispensables à la plupart des fabricants de puces qui cherchent à accroître leur production américaine », tempérait cependant Andrew Jackson, analyste de Ortus Advisors, cité par Bloomberg. 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2 hours ago
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Augmentation du bénéfice, mais diminution des revenus pour Québecor
Au deuxième trimestre, les revenus de Québecor ont totalisé 1,38 milliard, en baisse de 6,5 millions, ou 0,5 %, par rapport à la même période un an plus tôt. (Montréal) Le bénéfice de Québecor a augmenté de 4,9 % d'une année à l'autre au deuxième trimestre, alors que les revenus ont connu une légère diminution, surtout dans le secteur des médias. La Presse Canadienne L'entreprise a signalé jeudi que son bénéfice net attribuable aux actionnaires s'est élevé à 217,7 millions, ou 95 cents par action, lors du trimestre qui a pris fin le 30 juin. Ce résultat se compare à un bénéfice attribuable aux actionnaires de 207,6 millions, ou 90 cents par action, pour la même période lors de l'exercice 2024. Québecor attribue cette hausse d'une année à l'autre à une baisse de 23,8 millions liée à la charge d'amortissement et à une diminution de 22,1 millions liée aux frais financiers. Au deuxième trimestre, les revenus de Québecor ont totalisé 1,38 milliard, en baisse de 6,5 millions, ou 0,5 %, par rapport à la même période un an plus tôt. Le recul du chiffre d'affaires a surtout été observé dans le secteur des médias, où les revenus sont passés de 184,4 millions au deuxième trimestre de 2024 à 174,4 millions à celui de 2025. Les revenus du secteur des télécommunications sont demeurés stables, à 1,19 milliard, tandis que le chiffre d'affaires du secteur des sports et du divertissement a connu une hausse, passant de 45,4 millions au deuxième trimestre de 2024 à 51,5 millions à celui de 2025. Dans un communiqué, le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a salué l'ajout de 72 000 nouvelles lignes en téléphonie mobile. Il a cependant souligné que le Groupe TVA « continue de subir des pertes financières importantes en raison des défis qui persistent au sein de l'industrie télévisuelle et qui affectent l'ensemble des diffuseurs privés ».