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Enquête sur la nouvelle ruée vers l'or : «Une ancienne pièce de 20 francs peut valoir aujourd'hui jusqu'à 500 euros»

Enquête sur la nouvelle ruée vers l'or : «Une ancienne pièce de 20 francs peut valoir aujourd'hui jusqu'à 500 euros»

Le Figaroa day ago
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Le métal jaune brille comme jamais. Une envolée qui bouscule particuliers et monde de la joaillerie. Que dit cette nouvelle aura de nos attentes, de nos peurs ? Avis d'experts.
Depuis deux ans, c'est l'envolée. En avril, l'or franchissait la barre symbolique des 3 500 dollars l'once avant de décroître légèrement à 3 365 dollars, soit un peu moins de 3 000 euros. Le métal précieux a toujours été une valeur refuge en temps de crise. Guerre en Ukraine, conflit au Proche-Orient, incertitudes liées aux États-Unis… « La valeur de l'or est un miroir de la peur de l'homme en l'avenir, décrypte Patrick Schein, négociant spécialisé dans la traçabilité d'or minier (Gold by Gold). Avec l'instabilité financière, les gens ont moins confiance dans les systèmes boursiers et les États. La nouveauté, c'est que, cette fois, l'instabilité vient des États-Unis, qui étaient autrefois garants de l'ordre mondial. Personne ne sait ce qu'il va advenir des relations de cette puissance avec la Chine et la Russie.» Aucun expert, donc, pour parier sur un renversement de tendance. La flambée entraîne des conséquences multiples : la ruée vers l'or est d'abord l'affaire des vendeurs. Nombre…
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Cergy : une femme soupçonnée d'avoir escroqué plus d'un million d'euros à la diaspora africaine
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Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Cergy : une femme soupçonnée d'avoir escroqué plus d'un million d'euros à la diaspora africaine

Le préjudice se chiffre à plus d'un million d'euros et les victimes à près d'une centaine. Les policiers de la brigade financière du commissariat de Cergy ont interpellé une femme soupçonnée d'avoir mis en œuvre une vaste escroquerie le 24 juin. Domiciliée à Cergy et âgée de 41 ans, elle a été déférée à l'issue de sa garde à vue deux jours plus tard. Placée sous contrôle judiciaire, elle sera jugée pour abus de confiance par personne faisant appel au public par le tribunal correctionnel de Pontoise le 26 novembre 2027, selon l'AFP. « Le mode opératoire reposait sur une société d'investissement frauduleuse dotée de plusieurs ramifications, très active sur les réseaux sociaux et médias communautaires, visant principalement des victimes issues de la diaspora africaine en leur promettant l'achat de terrains et la construction de maisons en Afrique », précise le syndicat de policiers Alliance , qui salue le travail des enquêteurs. Ce sont au final « 97 victimes qui ont été identifiées et le préjudice a été évalué à 1 268 000 euros », a indiqué à l'AFP Guirec Le Bras, procureur de Pontoise. Le commissariat de Cergy a centralisé les plaintes de clients de cette société. Au fil des recherches, les enquêteurs ont regroupé trente procédures initiées à travers la France. D'autres clients de cette société pourraient saisir la justice dans les jours qui viennent. Les investigations ont révélé que la mise en cause avait réalisé de nombreuses dépenses publicitaires pour gagner la confiance de ses clients. Sur son site Internet consulté par l'AFP, l'entrepreneure vante les services de sa société d'investissement qu'elle présente comme « l'intermédiaire de confiance pour accompagner en sécurité la diaspora ou les futurs investisseurs dans leurs projets immobiliers sur le continent africain ». Les enquêteurs ont noté que la prévenue menait grand train, effectuant de nombreux voyages aux Émirats arabes unis, au Sénégal, à Londres, en Espagne, notamment. « La mise en cause encourt, pour les infractions poursuivies, une peine de 7 ans d'emprisonnement et 750 000 euros d'amende », indique le procureur.

« Grande et belle loi » budgétaire américaine : les gagnants et les perdants des choix de Donald Trump
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Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

« Grande et belle loi » budgétaire américaine : les gagnants et les perdants des choix de Donald Trump

Signé, frappé du sceau présidentiel, applaudi. « Le grand et beau projet de loi du président Trump est désormais une loi, et l'âge d'or n'a jamais été aussi radieux ». C'est ainsi que la Maison-Blanche présente le « One Big Beautiful Bill Act » ou « OBBBA », la loi budgétaire que Donald Trump a tenu à signer en grande pompe le 4 juillet , jour de la fête nationale américaine. Le post de la Maison-Blanche sur X a très vite été accompagné d'un commentaire peu élogieux de mise en contexte. L'OBBBA « alourdit le déficit d'au moins 3 300 milliards de dollars sur dix ans par le biais de réductions d'impôts et d'augmentations nettes des dépenses, selon des analyses neutres ». Ce commentaire est signé Grok, l'IA générative… d'Elon Musk, grand pourfendeur du budget de Trump qui, selon lui, va coûter plus qu'il ne va rapporter à l'économie américaine. Et en effet, le Bureau budgétaire du Congrès, le CBO, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette américaine de plus de 3 400 milliards de dollars d'ici 2034, alors qu'elle dépasse déjà les 36 000 milliards. Les personnes âgées, les étudiants, les familles, les Américains à faibles revenus… presque tout le monde va être touché aux États-Unis par ce texte de loi sur les impôts et les dépenses de l'État fédéral. Tour d'horizon. Des millions de personnes pauvres soumises à une exigence de travail. Contrairement à ce que l'on pense souvent, il existe aux États-Unis, depuis 1965, une forme d'assurance santé appelée Medicaid, pour les personnes et familles à bas revenus et les personnes handicapées. Elle a été étendue sous Obama aux travailleurs pauvres, et couvre aujourd'hui 83 millions d'Américains. Le financement est réparti entre les États et l'État fédéral. L'OBBBA, en plus de réduire les financements fédéraux, instaure, pour les bénéficiaires valides âgés de 19 à 64 ans, une obligation de travailler, de suivre des cours, de faire du bénévolat, pendant 80 heures par mois, soit 20 heures par semaine. Idem pour les parents d'enfants âgés de 14 ans et plus. Le CBO estime que 5,2 millions de personnes ne pourront pas répondre à cette obligation et perdront leurs droits. Quant au durcissement des formalités administratives, elles pourraient détourner des aides près de 12 millions de bénéficiaires en dix ans. Les bénéficiaires de bons alimentaires touchés. 43 millions d'Américains bénéficient de l'aide alimentaire aux États-Unis, le programme SNAP . Les conditions d'éligibilité vont être durcies pour les personnes de 55 à 64 ans, les parents d'enfants de 14 ans et plus, les anciens combattants, les anciens jeunes placés en famille d'accueil et les SDF. La National Grocers Association (NGA), la principale association professionnelle du pays représentant l'industrie de l'épicerie indépendante, a averti que cette réforme aura des conséquences en cascade sur l'emploi dans les épiceries, en particulier dans les zones rurales. Les étudiants affectés. Les plafonds des prêts fédéraux contractés par les étudiants pour financer leurs études supérieures vont être revus à la baisse, et les options de remboursement beaucoup plus restreintes. Dans le même temps, les universités privées vont subir une forte hausse de leur impôt sur les revenus de leurs dotations, passant de 1,4 % à un taux maximal de 8 %, en fonction du nombre d'inscrits. Donald Trump maintient sa volonté de mettre au pas par l'argent les établissements les plus prisés comme Yale, Harvard et le MIT, qui seront sans doute poussés à augmenter leurs droits d'inscription. Pour les migrants, moins de droits et plus de frais. Réfugiés, demandeurs d'asile, victimes de violences conjugales ou de trafic sexuel, quelle que soit la raison de leur arrivée aux États-Unis, les immigrés ne bénéficieront plus de la fraction d'aide auxquels ils avaient droit. Il leur faudra en outre payer pour demander l'asile, obtenir une autorisation de travail ou le statut de protection temporaire, ainsi que pour la plupart des dossiers déposés auprès des tribunaux d'immigration. En outre, une nouvelle taxe sur les transferts d'argent effectués par les Américains vers l'étranger a été créée. Équivalant à 1 % du montant du transfert, elle pénalisera les personnes immigrées qui soutiennent leurs proches dans leur pays d'origine. Les États. Face aux réductions massives des subventions fédérales à l'endroit des pauvres, les États devront décider de compenser, ou non. Les fiefs conservateurs feront face au plus gros dilemme : soutenir les choix de leur président ou couper les aides aux citoyens modestes, qui ont massivement voté pour le milliardaire. Et si les États ne suppriment rien des aides aux plus pauvres, ils devront trouver d'autres postes d'économies. Difficulté d'autant plus grande que la loi quadruple la somme que les ménages peuvent déduire de leurs impôts étatiques et locaux. Les énergies renouvelables. Bien que le Sénat ait voté un sursis jusqu'en 2027, l'OBBBA supprime les incitations fiscales à développer des projets éoliens et solaires. De même, la déduction fiscale instaurée sous Biden pour acheter un véhicule électrique prendra fin en septembre, sept ans plus tôt que prévu. Les riches perdant leur emploi. La mesure a été ajoutée par le Sénat : les millionnaires qui perdent leur emploi ne percevront plus d'allocations chômage. Selon le Congressional Research Service, un institut de recherche non-partisan sur les politiques publiques du Congrès, des milliers de personnes qui ont gagné 1 million de dollars ou plus ont demandé des allocations de chômage en 2021 et 2022. Tous les Américains. Selon les détracteurs de la loi, et de nombreux instituts non partisans, le « One Big Beautiful Bill Act » ne prévoit pas de réduire la dette nationale et obligera le Trésor américain à emprunter davantage pour financer le remboursement de sa dette. La facture pour ce seul service pourrait atteindre 1 000 milliards par an. Le risque étant que les taux d'intérêt se maintiennent à un haut niveau, dans un pays qui utilise le crédit au quotidien. Un certain nombre de contribuables vont y gagner, au premier rang desquels… les plus riches. Une analyse du Tax Policy Center , think tank non partisan basé à Washington, montre que 60 % des grands bénéficiaires des réductions d'impôts fédéraux seront les 20 % d'Américains les plus aisés (gagnant plus de 217 000 dollars par an). En moyenne, ils verront leur impôt baisser de 12 500 dollars en 2026. Selon le Penn Wharton Budget Model, un laboratoire de l'université de Pennsylvanie , le gain annuel moyen frisera les 300 000 dollars pour les 0,1 % des plus riches. En revanche, les ménages qui gagnent 35 000 dollars ou moins ne verront leur impôt baisser que de 150 dollars. De nombreux parents vont bénéficier d'un crédit d'impôt par enfant de 2 200 dollars, contre 2 000 dollars actuellement. Ce crédit va être progressivement supprimé aux parents solos qui gagnent plus de 200 000 dollars et le double pour les couples mariés. Un livret d'épargne pour les bébés . Dans le cadre d'un programme pilote de trois ans pour booster la natalité, chaque bébé américain né entre 2025 et 2028 recevra du gouvernement un pécule de 1 000 dollars sur un compte bloqué. Les parents ne pourront qu'ajouter des sommes, jusqu'à 5 000 dollars chaque année et laisser les intérêts prospérer jusqu'aux 18 ans de l'enfant. Les entreprises. Elles vont pouvoir amortir intégralement leurs équipements dès la première année d'achat, ce qu'elles ne pouvaient plus faire depuis 2023. De même, les coûts de recherche et développement seront amortissables l'année de leur engagement, et non sur cinq ans. Le coût de construction d'une nouvelle installation sera déduit immédiatement, et, preuve de l'importance que lui voue la Maison-Blanche, c'est la seule disposition de la loi qui va rétroagir au 19 janvier dernier, veille de l'investiture du président républicain. Les acquéreurs de voiture à essence . Quiconque achète à crédit une voiture neuve fabriquée aux États-Unis pourra déduire les intérêts de son revenu imposable, dans la limite de 10 000 dollars. Le BTP. Lors de son premier mandat, Donald Trump n'avait pas pu réunir les fonds pour construire un mur le long de l'immense frontière avec le Mexique. 46,5 milliards de dollars ont été inscrits dans la loi pour mener le projet à bien, en plus de 45 milliards pour les centres de détention des personnes sans papiers appréhendées par les services de l'immigration et des douanes.

« C'est plus ludique» : le succès des applications financières bouleverse le monde de l'épargne
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Le Figaro

timea day ago

  • Le Figaro

« C'est plus ludique» : le succès des applications financières bouleverse le monde de l'épargne

Réservé aux abonnés Les offres sur smartphone, qui proposent d'investir dans des produits financiers - actions, cryptos, ETF...- font un carton auprès des Français. Elles surfent sur l'envie de se constituer un matelas d'épargne facilement, tout en acceptant une part de risque. C'est tous les matins le même rituel. Café à la main, Guillaume passe sur son téléphone d'une appli d'épargne à une autre pour consulter les cours du jour, et voir s'il a gagné un peu d'argent dans la nuit. « En ce moment, je suis en légère perte. Mais je ne suis pas inquiet. Je sais que bientôt, ça remontera », assure ce quinquagénaire qui s'est constitué un portefeuille de cryptomonnaies très variées et d'actions. « Il y a un côté excitant à gérer son épargne activement », indique celui qui a investi dans cinq ou six plateformes l'argent d'un vieux contrat d'assurance-vie. « Lorsque vous avez un contrat d'assurance-vie en banque, vous attendez. À l'inverse, sur une appli, on est réactif, on peut acheter, vendre, tenter des coups, c'est plus ludique », poursuit Guillaume. Longtemps, les Français ont confié la gestion de leur épargne à leur banque habituelle, sans s'inquiéter outre mesure d'une offre pas toujours très attrayante. Des contrats d'assurance-vie bardés de frais…

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