
Un ado à moto flashé à 110 km/h en zone 50 à Corseaux
Le jeune de 16 ans a été interpellé à Corseaux. Son permis d'élève conducteur lui a été retiré et une procédure pénale a été ouverte. Publié aujourd'hui à 19h01
Le conducteur de 16 ans possédait uniquement un permis d'élève catégorie A1. Le Tribunal des mineurs a ouvert une procédure pénale pour délit de chauffard.
Getty Images
Un adolescent de 16 ans a été interpellé pour un excès de vitesse substantiel à Corseaux, après avoir circulé à 110 km/h dans une zone limitée à 50 km/h. Les faits se sont déroulés le 4 août en début de soirée lors d'un contrôle radar effectué sans poste d'interception sur la route de Châtel-Saint-Denis, rapporte Police Riviera .
Le contrevenant, titulaire d'un permis d'élève conducteur de catégorie A1 et domicilié dans le canton de Vaud, conduisait un motocycle de 125 cm³. Sa vitesse retenue après déduction de la marge de sécurité était de 106 km/h, soit plus du double de la limite autorisée.
À la suite de ce constat, une patrouille de Police Riviera s'est rendue au domicile du jeune conducteur peu après les faits. Ce dernier a été conduit au poste de police de Clarens pour y être auditionné. Son permis d'élève conducteur lui a été immédiatement retiré. Un délit de chauffard
Le Tribunal des mineurs a été informé de la situation et le président de service a ouvert une procédure pénale à l'encontre de l'adolescent. Cet excès de vitesse entre dans la catégorie des délits de chauffard selon les dispositions de Via sicura.
Dans son communiqué, Police Riviera rappelle que selon les dispositions de Via sicura entrées en vigueur le 1er janvier 2013, un dépassement de 50 km/h ou plus dans une zone limitée à 50 km/h constitue un délit de chauffard. Cette infraction est passible d'une peine privative de liberté de 1 à 4 ans et d'un retrait de permis d'au moins deux ans.
Les autorités soulignent que la vitesse inadaptée reste l'une des causes principales d'accidents graves sur les routes vaudoises. Elles invitent tous les usagers à respecter les limitations de vitesse et à adapter leur conduite aux conditions de la route afin d'éviter de mettre en danger leur vie et celle d'autrui.
Un autre délit de chauffard
Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
10 minutes ago
- 24 Heures
C'est vous qui le dites 16 août: primes maladie, élections communales de 2026
Accueil | Opinion | Courrier des lecteurs | Opinion Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 16 août Commentaire 24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 08h42 Dans la grande série des coups d'assommoir, chaque automne, dans le domaine des primes maladie, voici la dernière trouvaille des caisses maladie: une future hausse de la franchise minimale. C'est à croire que le porte-monnaie des assurés déborde d'argent. Or, c'est le contraire qui se produit. On observe d'année en année une augmentation de la paupérisation en Suisse et les primes maladie n'y sont pas étrangères. Les assurés ont l'impression qu'ils payent plus pour avoir moins de prestations en retour. L'argument massue des caisses maladie est de responsabiliser les assurés. C'est fallacieux, chacun sait que la maladie ne se commande pas dans un catalogue. Ce que veulent les assurés, c'est de payer pour rester en bonne santé. Donc la prévention devrait être l'un des objectifs importants des caisses maladie. Il est à relever que le pouvoir dont disposent les caisses maladie est disproportionné, à tel point qu'elles n'entendent pas les plaintes de très nombreux assurés, qui n'en peuvent plus d'être rançonnés par des primes qui dépassent leurs capacités financières. Il est à souligner, selon l'OMS, que chacun doit bénéficier de soins médicaux économiquement accessibles. Donc ce dont ont besoin de nombreux assurés, ce sont des cotisations en fonction du revenu. C'est le but d'une véritable assurance santé au service de la population suisse. Il faut rappeler que la santé est l'affaire de tous et ne doit pas être l'apanage de privilégiés. Vaud Dépoussiérer la démocratie locale Les élections communales vaudoises auront lieu en mars 2026. Ce sera l'occasion de choisir les personnes qui piloteront nos communes pour cinq ans. Mais entre nous, la démocratie locale ne commence pas au moment de glisser un bulletin dans l'urne. Elle se joue toute l'année, lors des séances du Conseil communal (ou général), dans les commissions, et parfois même… à la buvette après la séance. D'ici à fin 2025, chaque commune tiendra encore plusieurs séances de son conseil. C'est le moment idéal pour venir voir comment ça se passe, poser des questions, et pourquoi pas, envisager de vous porter candidat. Car oui, même les plus respectables autorités finissent par tourner un peu en rond quand elles ne sont jamais bousculées dans leurs certitudes. Contrairement à ce qu'on imagine, être conseiller communal ne prend pas un temps fou, mais ça peut faire bouger beaucoup de choses. Grâce aux outils démocratiques – motions, postulats, interpellations –, on peut réveiller une Municipalité un peu endormie, faire émerger des idées nouvelles et redonner du souffle à des projets oubliés au fond d'un tiroir (ou d'un classeur poussiéreux). Et bonne nouvelle: pas besoin d'être juriste, comptable ou spécialiste des règlements en douze volumes. Au contraire! Ce qu'il faut, ce sont des gens ancrés dans la réalité, jeunes ou moins jeunes, récemment installés ou de longue date, avec des idées, de l'énergie, et un peu de franc-parler. La démocratie suisse, c'est une chance. Encore faut-il s'en servir. Alors renseignez-vous, participez, proposez, osez. Parce que rester spectateur pleurnicheur, c'est laisser les autres écrire l'histoire à votre place. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
6 hours ago
- 24 Heures
Serbie: Nouveaux heurts entre manifestants anticorruption et police
Quatrième jour de tensions dans la capitale serbe où partisans et opposants au pouvoir s'affrontent violemment. Publié aujourd'hui à 02h58 Mis à jour il y a 1 minute Des manifestants à Belgrade le 15 août 2025. AFP Des heurts ont opposé des milliers de manifestants hostiles au gouvernement et la police vendredi à Belgrade, au quatrième jour de tensions faisant craindre une répression plus ferme du mouvement de protestation anticorruption en cours depuis plusieurs mois en Serbie. Après plusieurs soirées d'affrontements marqués par des dizaines de blessés et d'arrestations, des partisans du président nationaliste Aleksandar Vucic ont à nouveau fait face dans un climat tendu à des manifestants réunis dans la capitale. Des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes ont été ensuite employés envers les manifestants anti-pouvoir, a constaté un journaliste de l'AFP. Manifestations régulières Les manifestations sont régulières dans ce pays des Balkans depuis l'effondrement en novembre 2024 d'un auvent en béton à la gare de Novi Sad (nord). La tragédie, qui avait fait 16 morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants. Les manifestations, menées par les étudiants, étaient jusqu'à présent généralement pacifiques. Elles ont lieu à travers le pays et ont rassemblé jusqu'à plusieurs centaines de milliers de personnes. La situation s'est envenimée cette semaine lorsque des groupes de partisans du pouvoir, souvent masqués et armés de matraques ou d'engins pyrotechniques, s'en sont pris aux protestataires. Les deux camps s'accusent de souhaiter que la situation dégénère. «Je ne veux pas vivre dans un pays sous répression policière», a dénoncé auprès de l'AFP Zeljko, un manifestant de 46 ans présent devant des bâtiments gouvernementaux vendredi à Belgrade. Dizaines d'arrestations Quelques centaines de mètres plus loin, des dizaines de partisans du pouvoir, en t-shirts noirs, étaient réunis et ciblaient les manifestants avec des lasers verts. «Ils battent les gens et protègent les criminels, avec des pieds-de-biche. Je suis venu pour dire que nous n'accepterons pas ça», a assuré Zeljko, qui n'a pas donné son nom de famille, à leur sujet. La police a arrêté des dizaines de manifestants ces derniers jours, notamment lors du saccage de locaux du Parti progressiste serbe du président (SNS, nationalistes) à Novi Sad. Des élus de l'opposition et des militants anticorruption ont accusé les partisans du pouvoir de violences, partageant des images de manifestants lourdement blessés. Certaines vidéos diffusées en ligne montrent aussi la police frappant des manifestants non armés avec leurs matraques. Les forces de l'ordre ont rejeté ces accusations, affirmant avoir été attaquées par les protestataires, avec plus de 120 agents blessés ces derniers jours. «La police est du côté des criminels» «Tous ceux qui ont passé ces derniers jours à répandre des mensonges sur la brutalité de la police devraient s'expliquer sur ces chiffres», a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Ivica Dacic vendredi. Le président, qui qualifie régulièrement les protestataires anti-corruption de «terroristes», les a encore mis en cause dans les violences des derniers jours. «Nous sommes complètement impuissants parce que la police est du côté des criminels», a estimé Nevena, 52 ans, qui manifestait vendredi. «Ils ont pris l'État en otage». Sous la pression de la rue ces derniers mois, le gouvernement a été remanié, le Premier ministre remplacé et plusieurs anciens ministres ont été arrêtés et inculpés. Depuis mai, les manifestants réclament des élections anticipées, ce que le président Vucic, réélu en 2022 pour un mandat de cinq ans, refuse, dénonçant un complot étranger visant à renverser le pouvoir en place. Aleksandar Vucic est un proche partenaire du président russe Vladimir Poutine. Son pays, qui refuse de sanctionner Moscou pour l'invasion de l'Ukraine, est en même temps candidat à l'entrée dans l'Union européenne, un partenaire économique essentiel. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
14 hours ago
- 24 Heures
Drame en Suède: Une personne tuée dans une fusillade près d'une mosquée
Une fusillade a éclaté à Örebro, une ville du sud du pays, probablement liée à des rivalités entre gangs criminels organisés. L'auteur est recherché. Publié aujourd'hui à 18h59 La police utilise un chien lors de son enquête sur les lieux à l'extérieur d'une mosquée après une fusillade qui a fait plusieurs blessés à Örebro, en Suède, le 15 août 2025. AFP/FREDRIK SANDBERG Une personne a été tuée et une autre blessée dans une fusillade vendredi près d'une mosquée à Örebro, ville du sud de la Suède, qui serait liée à des rivalités entre gangs criminels organisés, a indiqué la police. Un homme «âgé d'environ 25 ans est décédé des suites de ses blessures», a précisé la police dans un communiqué, sans précision sur l'état de la personne qui a été blessée. Selon des médias locaux, la fusillade s'est produite alors que les fidèles quittaient la mosquée après la prière du vendredi, provoquant un mouvement de panique et de fuite. L'une des personnes blessées a été touchée alors qu'elle sortait de la mosquée, selon la même source. La police a exhorté le public à rester à l'écart des lieux pendant les recherches pour retrouver le tireur. Un témoin a assuré à la chaîne publique suédoise SVT qu'il se tenait à quelques mètres de l'un des hommes touchés par les balles. «Il sortait de la mosquée. Puis un autre homme s'est approché et a tiré quatre ou cinq coups de feu», a déclaré cet homme, dont l'identité n'a pas été révélée. Un événement «isolé» Selon un porte-parole de la police, Lars Hedelin, interrogé par le quotidien Aftonbladet, la fusillade est probablement un événement «isolé» et ne visait pas la mosquée elle-même. Dans un communiqué la police a indiqué que cette attaque était liée au «milieu du crime organisé». «La police a ouvert une enquête préliminaire pour tentative de meurtre.», a-t-elle aussi indiqué. «Nous recherchons actuellement activement le ou les auteurs», a précisé à l'AFP Anders Dahlman, porte-parole de la police. «Nous interrogeons des témoins et l'enquête technique est en cours», a-t-il ajouté. La police n'a pas souhaité confirmer l'âge ni le sexe des deux blessés, ni la gravité de leur état. Tous deux ont été transportés à l'hôpital pour y être soignés. Un d'eux est décédé. Elle n'a pas non plus donné de précisions sur les circonstances de l'attaque. Pire fusillade en février En février, Örebro a connu la pire fusillade de l'histoire en Suède: un homme de 35 ans est entré dans un centre de formation pour adultes et a abattu 10 personnes avant de retourner son arme contre lui. Fin avril, trois personnes avaient été tuées à Uppsala, à une soixantaine de kilomètres au nord de Stockholm. Autrefois connue pour ses faibles taux de criminalité, la Suède peine à endiguer une guerre des gangs qui y sévit depuis plusieurs années. Les réseaux criminels sont impliqués dans le trafic de drogue et d'armes, la fraude aux prestations sociales, ainsi que dans les fusillades et les attentats à la bombe qui ont régulièrement sévi dans le pays ces dernières années. Opérations depuis l'étranger Selon la police, les chefs des réseaux criminels opèrent de plus en plus depuis l'étranger, orchestrent des meurtres et des attaques via les réseaux sociaux et recrutent souvent de jeunes enfants n'ayant pas atteint l'âge de la responsabilité pénale pour mener à bien les attaques. La violence par armes à feu en Suède entraîne environ quatre morts par million d'habitants chaque année, un chiffre bien supérieur à la moyenne européenne de 1,6, selon le Conseil national suédois pour la prévention de la criminalité (Bra). Mais le nombre de personnes tuées en Suède est tombé en 2024 à son plus bas niveau depuis 2014, selon un rapport du Conseil national suédois pour la prévention du crime (Bra) publié fin mars. La police suédoise a indiqué en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20% par rapport à l'année précédente. Dans ce pays de 10,6 millions d'habitants, 92 cas de violence mortelle ont été enregistrés en 2024, soit 29 de moins qu'en 2023, selon le Bra. Fusillade en Suède Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.