
Pour Giuliano da Empoli, Ursula von der Leyen est «le symbole de la soumission européenne» face à Trump
Ronan Planchon Publié aujourd'hui à 14h25
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président américain, Donald Trump, lors de la signature de l'accord commercial ce 27 juillet à Turnberry, en Ecosse.
Brendan SMIALOWSKI / AFP
Écrivain et politologue, Giuliano da Empoli enseigne à Sciences-Po Paris. Ancien adjoint au maire de Florence, il a été le conseiller politique du président du Conseil italien Matteo Renzi.
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Corps éviscéré près d'Amiens: le suspect a été mis en examen pour assassinat
Un homme de 27 ans, soupçonné d'avoir égorgé et éventré un homme près d'Amiens, avait reconnu les faits mercredi en garde à vue. Publié aujourd'hui à 15h57 Les policiers ont été «très marqués par ce qu'ils ont découvert», c'était comme un film «gore», avait déclaré lundi à la presse le maire de Pont-de-Metz, Loïc Bulant. AFP Un homme de 27 ans, soupçonné d'avoir égorgé et éventré un homme dont le corps a été découvert lundi matin dans un parc près d' Amiens , a été mis en examen jeudi pour assassinat, a annoncé le parquet dans un communiqué. Le suspect, qui a reconnu les faits en garde à vue, a également été placé en détention provisoire, précise le parquet d'Amiens. Sur l'affaire du corps éviscéré près d'Amiens Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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DIRECT – Ukraine: Zelensky réitère son appel à rencontrer Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a reçu mercredi l'émissaire de Donald Trump. Une rencontre «constructive» selon le Kremlin. Notre direct. Nos articles sur la guerre en Ukraine 09h42 Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau estimé jeudi qu'une rencontre en face-à-face avec son homologue russe Vladimir Poutine constituait une «priorité très claire», au lendemain d'une visite de l'émissaire américain à Moscou. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Nous avons répété en Ukraine à plusieurs reprises que la recherche de véritables solutions peut être réellement efficace au niveau des dirigeants», a indiqué M. Zelensky sur X. 07h17 Dans une soudaine accélération diplomatique autour de la guerre en Ukraine, Donald Trump a évoqué mercredi une possible rencontre «très bientôt» avec Vladimir Poutine, tout en maintenant la menace de sanctions secondaires visant la Russie. Dans la foulée d'une visite jugée «productive» de son émissaire spécial Steve Witkoff à Moscou, le président américain a jugé mercredi qu'il y avait «une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt», sans donner de précisions de date ou de lieu. Il répondait à une question sur une possible rencontre avec le président russe ainsi qu'avec le chef d'État ukrainien Volodymyr Zelensky, pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale. Pour lire notre article, c'est ici . AFP Hier, 23h50 Donald Trump a jugé mercredi qu'il y avait «une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt» avec le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sans donner de précisions de date ou de lieu. Le président américain n'a toutefois pas voulu s'étendre sur la probabilité d'un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, ajoutant: «Celui-là m'a déjà déçu dans le passé», dans une référence apparente à son homologue russe. Hier, 23h33 Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé mercredi qu'il y avait «encore beaucoup de travail» avant une éventuelle rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine. «Aujourd'hui a été une bonne journée, mais nous avons encore beaucoup de travail devant nous. Il reste de nombreux obstacles à surmonter, et nous espérons y parvenir au cours des prochains jours et des prochaines heures, semaines peut-être», a-t-il déclaré sur la chaîne Fox Business, alors que le président américain s'est dit «ouvert» à une telle rencontre avec Vladimir Poutine, ainsi qu'avec Volodymyr Zelensky. Hier, 21h49 Donald Trump est «ouvert à une rencontre à la fois avec le président (russe Vladimir) Poutine et avec le président (ukrainien Volodymyr) Zelensky», a déclaré mercredi sa porte-parole Karoline Leavitt, précisant que «les Russes (avaient) fait part de leur désir de rencontrer» le président américain. Selon le New York Times, Donald Trump a dit mercredi à plusieurs dirigeants européens vouloir rencontrer Vladimir Poutine en personne dès la semaine prochaine, et organiser ensuite une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky. KEYSTONE Hier, 21h17 Le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président finlandais Alexander Stubb et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ont participé mercredi à la conversation téléphonique entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, a indiqué à l'AFP une source ukrainienne haut placée. M. Zelensky avait de son côté simplement indiqué que «des dirigeants européens ont assisté» à cet échange, qui a eu lieu après une visite à Moscou de l'émissaire américain Steve Witkoff. Hier, 20h05 Donald Trump a assuré sur son réseau Truth Social que la rencontre mercredi de son émissaire spécial Steve Witkoff avec Vladimir Poutine avait été «très productive». Il a aussi dit que de «grands progrès» avaient été faits. Un haut responsable américain a toutefois précisé que les Etats-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c'est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armement. Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff. AFP Le Kremlin a de son côté qualifié d'«utiles et constructives» les discussions mercredi à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump et le président russe, à deux jours de l'expiration de l'ultimatum américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine. Le locataire de la Maison Blanche, qui s'était beaucoup rapproché de Vladimir Poutine après son retour au pouvoir en janvier, fait montre désormais d'une frustration grandissante face à la Russie. Le dirigeant républicain a plusieurs fois promis de mettre fin au conflit en Ukraine, déclenché par l'invasion russe de février 2022, sans succès jusqu'ici. Donald Trump a donné la semaine dernière jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle cesse les hostilités, sous peine de nouvelles sanctions. Celles-ci consisteraient à surtaxer à leur entrée aux Etats-Unis les produits exportés par des pays qui font affaire avec la Russie. Le président américain a d'ores et déjà signé mercredi un décret visant l'Inde, en reprochant justement à New Delhi ses achats de pétrole russe. Il a concrètement porté à 50%, au lieu de 25%, les droits de douane sur les produits indiens, en précisant que cette nouvelle surtaxe ne serait effective que dans 21 jours. Le texte du décret laisse ouverte la possibilité de sanctionner de la même manière d'autres pays se fournissant en hydrocarbures russes. Hier, 20h02 Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mercredi avoir parlé au téléphone avec Donald Trump, quelques heures après une visite en Russie de l'émissaire du président américain, qui s'est entretenu au Kremlin avec Vladimir Poutine. «J'ai eu une conversation avec le président Trump. Cette conversation a eu lieu après la visite à Moscou du représentant du président Trump, Steve Witkoff», a déclaré M. Zelensky sur Telegram, précisant que «des dirigeants européens ont assisté» à cet échange, sans préciser lesquels. Hier, 14h58 Le Kremlin a estimé mercredi que l'entretien à Moscou entre Vladimir Poutine et l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, avait été «utile et constructif», à deux jours de l'ultimatum américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine. «Une conversation très utile et constructive a eu lieu» sur l'Ukraine et les relations russo-américaines, a déclaré à la presse le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, indiquant que Moscou avait «envoyé certains signaux» sur le conflit ukrainien. Hier, 14h07 La rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, s'est achevée mercredi après-midi au Kremlin, ont indiqué les agences de presse russes, à quelques jours de l'expiration de l'ultimatum posé par le président américain pour que Moscou arrête son offensive en Ukraine. «Les discussions ont duré près de trois heures», a précisé l'agence TASS, sans donner plus de détails. L'agence Ria Novosti affirme pour sa part que le cortège de véhicules transportant Steve Witkoff a quitté le Kremlin vers 14H30 (11H30 GMT). Hier, 11h18 Le président russe Vladimir Poutine a reçu mercredi au Kremlin l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, ont indiqué les agences d'Etat russes, quelques jours avant l'expiration de l'ultimatum posé par le président américain pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine. Vladimir Poutine et Steve Witkoff. AFP Vladimir Poutine «a reçu» au Kremlin l'émissaire Steve Witkoff, a indiqué l'agence Tass, citant le service de presse de la présidence russe. Les deux hommes se sont serré chaleureusement la main, d'un air souriant, au début de leur rencontre dans une somptueuse salle du Kremlin, selon les images diffusées par la présidence russe. À son arrivée à Moscou, M. Witkoff a déjà été accueilli par le représentant spécial du président Kirill Dmitriev, selon l'agence officielle russe Tass. Les relations entre Moscou et Washington connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires, à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien président russe Dmitri Medvedev. Hier, 10h04 Des bombardements russes ont fait deux morts et 12 blessés dans un camp de vacances de la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé les autorités mercredi matin. «Deux personnes ont été tuées» et 12 autres blessées, dont au moins deux enfants, a indiqué le gouverneur régional Ivan Fedorov, sur Telegram. Les Russes ont effectué «au moins quatre frappes», vraisemblablement avec des bombes aériennes, sur ce camp autour de six heures du matin locales, a précisé le gouverneur. Sur les photos, publiées par les services de secours, on peut voir des corps au sol dans des flaques de sang, et des pompiers luttant contre le feu touchant des maisons de vacances. «Il y a zéro sens militaire dans cette attaque. Seulement la brutalité pour faire peur», a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux. Lors de la même nuit, une personne a été tuée et plusieurs autres blessées par des bombardements russes sur la ville de Pokrovsk, un des épicentres des combats dans l'est de l'Ukraine, a indiqué l'administration militaire municipale. Hier, 09h35 Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mercredi Washington à intensifier sa pression sur la Russie pour la contraindre à mettre fin à son invasion de l'Ukraine qui se poursuit depuis 2022, peu après l'arrivée à Moscou de l'émissaire américain Steve Witkoff. Volodymyr Zelensky. AFP «Il est très important de renforcer tous les leviers dont disposent les États-Unis, l'Europe et le G7» contre la Russie, a écrit M. Zelensky sur les réseaux sociaux. Le Kremlin ne «cherchera véritablement à mettre fin à la guerre que lorsqu'il sentira suffisamment de pression», a-t-il ajouté. Hier, 06h31 L'émissaire du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, est arrivé mercredi à Moscou pour y rencontrer les dirigeants russes, a annoncé l'agence Tass. «Stephen Witkoff a été accueilli par le représentant spécial du président Kirill Dmitriev», a écrit l'agence d'Etat russe, à deux jours de l'expiration de l'ultimatum posé par Donald Trump pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine. 05.08.2025, 23h03 L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, se rendra mercredi à Moscou pour y rencontrer le leadership russe, selon une source proche, quelques jours avant l'expiration de l'ultimatum posé par le président américain pour que la Russie arrête son offensive en Ukraine. Steve Witkoff, qui est l'homme de main de Donald Trump pour les «missions de paix» comme la semaine dernière en Israël et à Gaza, a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises, mais aucun de ces multiples entretiens n'ont amené le président russe à changer de cap. Vous pouvez retrouver notre précédent live en cliquant sur ce lien . Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
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- 24 Heures
Inscrire le «jour du dépassement» au calendrier vaudois, ça sert à quoi?
Des députés vaudois souhaitent que le Canton marque chaque année le jour symbolique où les ressources naturellement disponibles ont été épuisées. La proposition divise. Publié aujourd'hui à 06h53 Le Grand Conseil vaudois débattra d'une proposition pour officialiser le «jour du dépassement». Cette année, ce dernier est tombé le 7 mai, contre le 27 mai en 2024. Christian Brun/Archives VQH En bref: Faut-il inscrire chaque année le « jour du dépassement » au calendrier vaudois pour mieux sensibiliser la population à sa consommation? La question sera prochainement débattue au Grand Conseil. Elle fait suite à la proposition de la députée Elodie Lopez (EP) et consorts, qui souhaitent que le Canton marque la date à partir de laquelle la Suisse vit «à crédit» sur les ressources naturelles de la planète. Cette année, le fameux jour est tombé le 7 mai. «Mettre en évidence ce jour symbolique (ndlr: défini grâce au calcul parfois controversé de l'ONG Global Footprint Network ) viserait à donner une dimension culturelle à la transition écologique», explique l'élue, qui établit notamment une comparaison avec la tradition du Bonhomme Hiver. «Cette démarche permettrait aussi de définir un objectif commun: chaque année, nous tenterions de progresser et de repousser collectivement cette date.» «Manque d'efficacité» pointé du doigt Déposé en mai 2024, le postulat divise la commission thématique de l'environnement et de l'énergie, qui a rendu deux rapports aux conclusions distinctes. «À quoi est-ce que cela servirait?» s'interroge d'emblée Grégory Bovay (PLR), rapporteur de minorité . Lui et quatre autres membres redoutent surtout le «manque d'efficacité» de la mesure. «La symbolique, c'est bien, mais le concret, c'est mieux. Il existe déjà suffisamment d'outils ambitieux (il cite notamment la future loi sur l'énergie ) pour faire évoluer les comportements et réduire les émissions.» Personne ne semble contester les bonnes intentions de l'initiative. Le Conseil d'État partage ce point de vue: il trouve l'idée «sympathique», mais doute de l'efficacité d'une journée symbolique organisée par l'État, préférant investir les ressources dans des actions tangibles et ciblées, selon les deux rapports. «À défaut d'études prouvant son inefficacité, tentons l'expérience», rétorque Sébastien Humbert (VL), rapporteur de la majorité . «Après quelques années de mise en œuvre, nous pourrons évaluer l'impact réel.» Selon lui, ce type d'événement – comme les journées consacrées aux droits humains ou à la lutte contre le racisme – stimule campagnes et initiatives. Population déjà informée Autre argument contre le postulat: le «jour du dépassement» étant déjà relayé par des initiatives privées, la population serait bien informée par d'autres biais. «Le problème, c'est que les communications des ONG n'atteignent généralement que les personnes déjà convaincues, appuie Sébastien Humbert, du côté des partisans. Si c'est le Canton qui lance une campagne, par exemple dans les écoles, l'ensemble de la population y sera exposée, qu'elle soit intéressée ou non.» D'autres articles sur la transition écologique Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.