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Avant l'Europe, le LS et Servette auront droit à un week-end de congé

Avant l'Europe, le LS et Servette auront droit à un week-end de congé

24 Heuresa day ago
Le match des Genevois contre Sion et celui des Vaudois contre Lugano sont reportés. Les deux clubs lémaniques pourront se concentrer sur leur barrage de Conference League. Publié aujourd'hui à 09h49
Jamie Roche peut avoir le sourire: il aura bientôt un week-end de repos.
Pascal Muller/freshfocus
Après un début de saison intense, le Lausanne-Sport et Servette pourront souffler. Les deux clubs lémaniques ont en effet obtenu le report de leur prochaine journée de championnat. Les Grenat n'affronteront donc pas Sion le samedi 23 août, et Lausanne ne se déplacera pas au Cornaredo le dimanche 24. Les deux rencontres sont déplacées au mercredi 17 septembre (coup d'envoi 19 h).
«Ça nous fera du bien parce qu'on suit un rythme infernal depuis le début de la saison, a déclaré Peter Zeidler après la qualification contre Astana. Mais avant Besiktas, nous devons avoir la tête à la Coupe de Suisse. C'est une compétition très importante dans laquelle on veut aller loin. Ça commence par réussir ce premier tour dimanche.» Place à la Coupe
Car avant de pouvoir souffler un peu, Lausanne et Servette enchaînent tous deux avec la Coupe ce week-end. Les Grenat se rendront à Chavannes pour y affronter Dardania Lausanne (2e inter), alors que le LS ira à La Tour-de-Peilz pour jouer contre Vevey (1re promo). Avant de tous deux retrouver l'Europe jeudi prochain: Servette se déplacera à Cracovie pour y affronter le Shakhtar Donetsk, et Lausanne accueillera Besiktas.
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Interview à Astana – Stéphane Henchoz: «Les jeunes joueurs écoutent des agents abrutis» Le directeur sportif du Lausanne-Sport a détaillé la stratégie sur le mercato du club, qui a parfois de la peine à garder ses jeunes talents courtisés. Ugo Imsand-Curty Astana Stéphane Henchoz a été nommé directeur sportif du Lausanne-Sport l'été dernier. Pascal Muller/freshfocus Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Le directeur sportif du Lausanne-Sport explique pourquoi des jeunes vaudois ont signé au SLO ou à Sion. Le LS recherche un renfort expérimenté au milieu de terrain. Le club a fait une proposition concrète à Alvyn Sanches et son entourage. Le voyage du Lausanne-Sport vers le Kazakhstan a été un long fleuve tranquille, à une exception près. Le vol privé en classe affaires et l'issue sportive contre le FK Astana avaient de quoi donner le sourire aux joueurs et aux dirigeants. Mais seul le départ inattendu de Noë Dussenne est venu troubler cette semaine parfaite. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos À la veille de ce coup de théâtre et du match retour à l'Astana Arena, Stéphane Henchoz avait détaillé la stratégie du LS sur le marché des transferts. Le déplacement vers la capitale kazakhe a ravivé de bons souvenirs à l'ancien défenseur. «Ça me fait remonter presque 30 ans en arrière, explique-t-il dans le lobby de l'hôtel de l'équipe. C'est ce que j'ai fait pendant des années avec Liverpool: prendre l'avion, rentrer dans la foulée et rejouer le dimanche. Je repense à une demi-finale de Coupe UEFA à Barcelone (ndlr: 0-0. Vainqueurs 1-0 au retour, les Reds avaient gagné la finale), ou à l'Azerbaïdjan avec l'équipe de Suisse en 1996 où on avait perdu 1-0.» Si vous êtes venu au Kazakhstan, c'est aussi pour transmettre ce vécu au groupe? Oui, le LS a encore peu de vécu européen. Tout est différent dans ce genre de matches. C'est autre chose que Thoune et ça peut être vite perturbant, intimidant. Il n'y a qu'à voir la première mi-temps à Skopje. Si certains joueurs d'expérience dans le groupe et l'encadrement instaurent ce calme, cette confiance, ça peut profiter à tout le monde. Quand on passe trois jours ensemble, on voit aussi la personnalité des plus jeunes, leur comportement ressort. C'est important ce qu'ils font avec les pieds, bien sûr, mais il faut aussi gérer l'attente, la pression de ces échéances européennes. Souleymane Ndiaye a connu sa première titularisation à Skopje. Qui sont les autres jeunes d'avenir au LS? Si on prend le match de championnat contre Zurich, on a une moyenne d'âge de plus de 25 ans au début du match. Légèrement plus vieux que le FCZ, avec un seul joueur en dessous de 20 ans, Gaoussou Diakité. D'autres jeunes de l'académie ont fait la préparation avec nous, joué au match amical. On peut prendre un Ethan Bruchez, né en 2008. Il y a aussi Ivan Parra qui est un 2007, Lorenzo Bittarelli ou Ibrahim Bah Mendes qui sont un peu plus vieux. Ici à Astana, Peter a pris Rodolfo Lippo, 21 ans. Ce défenseur a débarqué en janvier de La Sarraz-Eclépens et évoluait donc dans le football amateur: c'est une belle surprise. À eux de montrer au coach: «Je suis là, j'ai le niveau et je peux pousser le titulaire de côté.» Mais si l'entraîneur peut gagner à condition de mettre un gars de 29 ans qui ne vient pas de Lausanne, il va le faire. Certains supporters reprochent une perte d'ancrage vaudois. Dans l'idéal, on veut gagner avec 11 gars de la région. Mais en Europe, il n'y a que l'Athletic Bilbao qui y parvient avec des Basques. Tout le monde veut ça, mais malheureusement, c'est utopique partout ailleurs. Tous les clubs recrutent des joueurs étrangers. Cet été, Liverpool a posé 300 millions d'euros sur la table. Pour prendre qui? Ekitike qui est Français, Wirtz l'Allemand, Kerkez le Hongrois et Frimpong le Néerlandais. Tout en ayant leur propre académie qui forme des talents dans une ville où tout le monde joue et vit pour le foot. Cet été, vous avez laissé partir Malko Sartoretti au SLO. Pourquoi ne pas l'avoir gardé alors qu'il sort d'une bonne saison avec Bienne? C'est un bon joueur. Qui, oui, a fait une bonne saison, mais en Promotion League. On a fait nos projections sur son potentiel de progression. Est-ce que dans 6, 12 ou 18 mois ce joueur peut marquer tant de buts en Super League? Peut-être que l'avenir nous montrera qu'on s'est trompé. Tant mieux pour lui, mais le LS s'y retrouverait aussi parce qu'on a mis une clause qui nous rapporterait de l'argent. En avril dernier, Malko Sartoretti avait inscrit le penalty décisif pour Bienne en demi-finale de Coupe contre YB. Claudio De Capitani/freshfocus Prenons un autre exemple: Nelson Savonnier, 17 ans, formé au LS, qui vient de signer à Sion après une année chez les jeunes de la Juventus. Nelson, c'est l'exemple même de ces jeunes joueurs qui écoutent des agents – des abrutis, parce qu'il faut les appeler comme ils sont – qui ne voient que leur porte-monnaie et leur font miroiter des choses. À Lausanne, on avait un projet pour Nelson, avec un contrat et un développement à long terme, avec une intégration progressive en première équipe. Mais malheureusement, les pressions financières et de l'entourage font qu'il signe à la Juventus. Sur le papier, ça fait rêver mais il va jouer en U17 ou U19. Et un an plus tard, il revient déjà en Suisse… à Sion, pas au FC Bâle ou à YB. Il y a d'autres exemples, Ruben Londja qui a choisi Le Havre, Sirak Bein à Monaco ou le gardien Théodore Pizarro à Freiburg. Parlons de l'Europe, est-ce que c'est un cadeau empoisonné pour le LS dans le sens où il y a cette carotte au bout du bâton, mais d'un autre côté, l'incertitude se prolonge… Vous êtes obligé d'attendre en effet, avec le risque que des joueurs, qui sont nos plans A, B, ou C, décident de ne pas en faire de même. Ce qui est normal. Mais notre mercato est toujours ouvert, dans les deux sens. Des joueurs vont arriver, mais d'autres peuvent aussi partir. Quand on joue tous les trois jours, chaque match fait qu'un gars du LS peut devenir intéressant pour les autres. C'est une bonne chose pour nous, parce qu'ils sont performants et que ça nous aide à gagner. Mais cela peut précipiter des départs et nous forcer à trouver des solutions. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Donc pour Stéphane Henchoz, c'est presque une mauvaise nouvelle que Kaly Sène marque six goals en six matches? (Rires) Pour le club, c'est une bonne nouvelle. Parce que Kaly est un actif du LS et on se doit aussi de vendre. C'est notre réalité. Quand Kaly marque, c'est bien parce que ça nous fait gagner. Mais chaque goal le rapproche d'un potentiel départ. Dans un coin de ma tête, il y a toujours ce risque-là qui est présent. Remplacer quelqu'un numériquement, c'est facile. Mais qualitativement, avec nos ressources financières, c'est très compliqué. Le joueur qui coche toutes les cases, il ne vient pas à Lausanne. Un mec qui a joué 30 matches la saison passée, qui est bon techniquement, physiquement, qui est bien dans sa tête: c'est en dehors de nos moyens. Nos recrues ont minimum quelque chose qui bloque, ça peut être un retour de blessure, quelqu'un qui a été mis à la cave par son coach, etc. En parlant de budget, INEOS a réduit la voilure. Ce n'est pas frustrant pour le directeur sportif? Ineos n'a pas réduit la voilure, mais on s'adapte à notre réalité. On fait en conséquence. Mais il faut aussi comparer aux moyens des autres clubs. Si on met Bâle et YB de côté, voire Servette et Lugano ces dernières saisons, on est dans le mix avec d'autres concurrents comme Lucerne, Zurich ou Sion. Quand je regarde l'équipe du FCZ qui nous a battus à Lausanne, je ne me dis pas que leur contingent est supérieur au nôtre. Quelles sont les carences de l'effectif que vous aimeriez combler? Au milieu du terrain, on a certainement besoin d'apporter un petit peu de qualité et d'expérience. On est un petit peu léger. Avec Peter Zeidler, notre 4-4-2 se dessine. C'est aussi pour ça qu'on a eu besoin de moins d'ailiers que pour le système de Ludovic Magnin. Il ne faut pas oublier Enzo Kana-Biyik qui avait bien commencé, mais qui s'est malheureusement blessé au genou. Il devrait être de retour d'ici deux semaines. Cela va apporter une possibilité de plus en attaque. Un autre joueur est à l'infirmerie: Alvyn Sanches. Est-ce qu'il va rester? Notre position est claire et n'a pas changé. On veut prolonger Alvyn qui a encore une année de contrat. Sans sa blessure, il aurait déjà signé dans un grand championnat. Quatre ou cinq clubs étaient prêts à payer pour que Lausanne récolte le fruit de son travail. Après sa lésion aux ligaments, ces acheteurs sont plus prudents. Mais un départ cet été n'est pas exclu, même si on ne va pas casser le prix. Alvyn Sanches poursuit sa rééducation dans la région lausannoise. Il espère retrouver les terrains cet automne. Freshfocus Concrètement, vous en êtes où dans les négociations avec Alvyn? On a fait une proposition ferme à lui et son agent pour qu'il prolonge de plusieurs années. Évidemment, cela n'atteint pas les chiffres qu'il a pu lire sur les offres en Espagne ou en Allemagne. Mais à notre échelle, c'est une réévaluation salariale qui est déjà un bel effort. C'est une première base et la balle est dans leur camp. Manifestement, à l'heure où on se parle, ils ne sont pas prêts à signer ce contrat. Tant que le mercato est ouvert, l'heure n'est pas venue de fixer une date butoir. Revenons au court terme: le match de dimanche en Coupe contre Vevey, c'est vraiment le piège par excellence. Oui, une vraie peau de banane. Au tirage au sort, on savait déjà que ce ne serait pas simple contre Vevey. Mais avec le contexte et la fatigue du voyage, ce sera encore plus compliqué. Depuis trois ans, l'équipe et le club progressent. On va voir si on a la maturité et la profondeur nécessaires pour gérer ce genre d'enchaînement. J'attends des joueurs qu'ils soient capables de faire leur job. Le vôtre, de job, c'est un peu une mission impossible parce qu'il faut satisfaire vos dirigeants, Peter Zeidler, les agents des joueurs sous contrat, ceux que vous voulez recruter, les autres clubs, etc. C'est un job de fou, comme celui d'entraîneur. Même quand tu gagnes un match, ce n'est pas plus simple. Parce que tu as 14 types qui sont contents. Mais ceux qui n'ont pas joué tirent la gueule: le lendemain, leur agent m'appellent et me demandent des explications. Vous devez aussi dénicher des pépites, comme un chercheur d'or avec son tamis? Trouver la petite pépite qui passe entre les mailles du filet, que personne n'a remarquée, c'est fini. Avec les moyens technologiques, même en deuxième division au Venezuela, des alertes vont s'allumer si un jeune fait une grosse performance. Les clubs locaux sont réactifs et les grandes équipes ont des contacts partout dans le monde. La pépite est déjà découverte. Comment faire alors? On doit tenter des paris, l'exemple parfait c'est Fabricio Oviedo. On l'a recruté alors qu'il n'avait que deux apparitions en première division en Argentine. Tu l'as vu jouer surtout avec des équipes de jeunes sur des terrains pourris, via des vidéos à la qualité parfois dégueulasse. Mais on tente le coup, sous la forme d'un prêt qui ne nous coûte pas beaucoup d'argent. Puis tu te rends compte que ce n'est pas mal. Il a eu peu de temps de jeu, mais a marqué trois goals importants. Malheureusement, le club argentin avait bien noté le montant de l'option d'achat. Et le prix était trop élevé par rapport à nos projections pour le développement d'Oviedo. Fabricio Oviedo et Noë Dussenne, deux joueurs qui ne devraient plus porter le maillot du Lausanne-Sport à l'avenir. Claudio De Capitani/freshfocus On connaissait le «Loup de Wall Street», vous êtes le «Loup de la Tuilière». Je n'ai pas envie de finir comme le Loup de Wall Street (rires). Mais oui, il y a un côté trader dans le recrutement au football. Est-ce que j'achète maintenant parce que la courbe va encore monter? Est-ce que ça va se tasser, redescendre. Est-ce que je prends le risque? Pareil quand on vend d'ailleurs. Parfois, on tape juste. Parfois, on se trompe. Mais ça arrive même aux plus grands clubs. Allez demander à Manchester United ce qu'ils pensent de Paul Pogba. Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le saut vertigineux de Fanny Smith en wingsuit
Le saut vertigineux de Fanny Smith en wingsuit

24 Heures

time11 hours ago

  • 24 Heures

Le saut vertigineux de Fanny Smith en wingsuit

La championne de skicross s'est sentie pousser des ailes ce vendredi à Villeneuve, fendant les airs lors d'un vol tandem en… wingsuit, lors du 15e Acro Show. Sensations garanties. Julien Lilla Publié aujourd'hui à 11h02 La championne de skicross Fanny Smith saute en wingsuit tandem à l'Acro Show, avec son pilote Ambroise Serrano. Yvain Genevay/Tamedia En bref: C'est une Fanny Smith décontractée, fidèle à elle-même, que nous découvrons sous la tente d'information de l' Acro Show , à Villeneuve, quelques minutes avant le décollage, vendredi. La multichampionne en skicross écoute attentivement les directives des deux experts, Vincent Descols et Ambroise Serrano, avant de s'embarquer pour une expérience unique: un vol en wingsuit tandem. «Ce saut s'organise de la même manière que celui en parachute tandem classique, c'est-à-dire avec les mêmes marges de sécurité. Mais une fois dans les airs, la sensation est complètement différente. Il y a ce sentiment de flottement qui est propre au wingsuit, qui permet, non pas de chuter, mais de voler sur plusieurs kilomètres et d'atteindre des vitesses dépassant les 200 km/h», explique lors de la préparation Ambroise Serrano , champion du monde dans la discipline l'an dernier. Les deux pilotes français sont les seuls à proposer ces vols en tandem. Une idée qui a germé chez Vincent Descols il y a huit ans. «De par ma formation d'ingénieur aéronautique, j'ai toujours aimé développer de nouveaux outils et ainsi augmenter l'aire de jeu que l'on peut avoir dans les airs. On s'est donc lancés dans l'élaboration de ce projet un peu fou. Mais ce ne fut pas une mince affaire car il a fallu convaincre les gens du milieu que le wingsuit tandem serait aussi «safe» qu'un vol tandem classique!» Pression maîtrisée Pour Fanny Smith, ce vol en wingsuit est une première. «Je viens d'une famille de parapentistes, mais, avant aujourd'hui, je n'avais effectué qu'un seul saut en parachute tandem il y a 15 ans. Lorsque j'ai reçu l'appel de la part d'Ivan Reusse ( ndlr: l'un des organisateurs de l'Acro Show ), j'ai directement accepté sa proposition, car je suis une fan d'adrénaline!» Lors du trajet en hélicoptère, la championne du monde de skicross a su conserver son sang-froid malgré la pression. «De par mon métier, j'ai l'habitude d'effectuer de la visualisation mentale. Elle m'aide à garder mon calme pendant une course. Aujourd'hui, c'est d'autant plus facile car je suis choyée par mes «gardiens de l'air». Je me sens en parfaite sécurité. La seule chose inhabituelle est de ne pas avoir le contrôle sur la situation, ce qui ne m'arrive presque jamais.» Respirer un grand coup et y aller Ce n'est qu'une fois les portes de l'hélicoptère ouvertes, et le Léman sous ses pieds, que la Villardoue est rappelée à la réalité. «Je n'avais jamais vu mon chez-moi de cette hauteur! J'avoue que le premier pas pour se jeter dans le vide était impressionnant, mais il m'a donné de véritables frissons. S'ensuit une minute où tu as l'impression de voler. Une sensation exceptionnelle!» lâche la Chablaisienne à l'arrivée, quelques kilomètres plus bas. Une fois les émotions redescendues, Fanny Smith tire un parallèle avec le skicross. «J'aime adopter la «thérapie par le ouf» en compétition lorsque les parcours sont intimidants. Il faut respirer un grand coup, et y aller à fond! Ce n'est qu'une fois le moment terminé que tu penses aux potentiels risques que tu as pris. Ce n'est qu'ainsi que tu profites pleinement de ces expériences.» Juste le temps de prendre son souffle avant de poursuivre avec un programme chargé. La skieuse doit déjà se rendre dans l'après-midi sur le glacier de Saas-Fee pour une session d'entraînement sur la neige. Pari réussi Pour les organisateurs d' Acro Show , la performance qui vient de se dérouler sous les yeux du public est un pari réussi. «Notre ambition est de rapprocher le monde de l'aéronautique aux autres disciplines sportives, explique Ivan Reusse. Alors qui de mieux que Fanny Smith et Bertrand Piccard comme premiers représentants?» L'Acro Show se poursuit jusqu'à dimanche soir à Villeneuve. Ce sera justement au célèbre explorateur d'enfiler la combinaison ce samedi, aux alentours de 14 h. Et pour l'an prochain? «On espère un aventurier connu, d'origine sud-africaine», conclut Ivan Reusse en restant volontairement évasif. Les éditions précédentes de l'Acro Show Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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