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La chouette hulotte, un rapace sédentaire très fidèle

La chouette hulotte, un rapace sédentaire très fidèle

Le Parisien3 hours ago
Carte d'identité de la chouette hulotte
Nom
Chouette hulotte, chat-huant.
Nom scientifique
Strix aluco.
Famille
Strigidés.
Taille et poids
37 à 39 cm et 330 à 590 g.
Envergure
Environ 100 cm.
Plumage
Moucheté, du gris au brun roux. Un excellent camouflage.
Bec
Crochu et acéré.
Serres
Puissantes.
Chant
Hululement.
Lieu d'hivernage
La chouette hulotte est sédentaire.
Couvaison des œufs
28 à 30 jours.
Alimentation
Chauve-souris, petits rongeurs, poissons, serpents, petits oiseaux…
Longévité
18 ans.
La France abrite 9 espèces de chouettes et de hiboux. Il y aurait actuellement entre 100 000 et 200 000 couples de chouettes hulottes selon la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), rassurée sur l'avenir de ce rapace.
À quoi ressemble la chouette hulotte ?
De grands yeux sombres fixes séparés par une bande de plumes brunes, une tête ronde, une allure trapue, un plumage brun moucheté… La chouette hulotte est assez facilement identifiable. Son plumage est cependant un excellent camouflage, qui rend son repérage en journée plutôt difficile.
À voir aussi
Où vit la chouette hulotte ?
La chouette hulotte est sédentaire et habite toujours au même endroit.
La chouette hulotte aime particulièrement les bois, les forêts de feuillus mais aussi les jardins et les grands parcs.
Elle est très répandue partout en France, sauf en Corse et dans les régions montagneuses de plus de 1 500 m d'altitude.
La chouette hulotte est sédentaire et habite toujours au même endroit, quelle que soit la saison.
Elle chasse la nuit et somnole le jour.
Où la chouette hulotte fait-elle son nid ?
Après la parade nuptiale, qui a généralement lieu à partir du mois de février, la femelle pond 3 à 5 œufs blancs dans la cavité d'un arbre, une grange, un ancien nid ou un nichoir aménagé dans un parc urbain. Elle ne construit pas elle-même le refuge de ses petits mais elle se montre très agressive si elle sent un quelconque danger.
La couvaison assurée par la femelle dure environ 28 jours et après l'éclosion, c'est le mâle qui se charge d'apporter la nourriture.
Les chouettes hulottes sont monogames et généralement fidèles.
Les petites chouettes quittent leur nid après environ 7 semaines et s'installent généralement à proximité de leurs parents.
À lire aussi La chouette effraie, un rapace nocturne fascinant, fan de campagnols des champs
Que chasse la chouette hulotte ?
La chouette hulotte chasse certains nuisibles qui peuvent causer bien des dégâts au jardin.
La chouette hulotte avale entièrement campagnols, rats, hérissons, oiseaux, grenouilles, limaces… et recrache les os et poils non digérés, sous forme de pelotes de réjection.
L'ouïe de la chouette hulotte est particulièrement fine grâce à l'emplacement asymétrique de ses oreilles (contrairement à celles des hommes par exemple, qui sont situées à la même hauteur), de chaque côté de son crâne et à la forme de son masque facial qui dirige les sons vers les conduits auditifs. Ces particularités lui permettent de chasser dans l'obscurité, la nuit, en localisant précisément ses futures proies.
Quelle est la différence entre la chouette hulotte et la chouette effraie ?
La chouette hulotte et l'effraie des clochers (Tyto alba) ne se ressemblent pas du tout. La face de l'effraie est large, en forme de coeur et sont plumage est blanc soyeux. Son gabarit est plus petit que celui de la chouette hulotte et elle ne pèse que 300 g (contre 500).
Pourquoi la chouette hulotte est utile au jardin ?
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Depuis la mi-juillet, une partie du sud de la France fait face à un envahissement inédit d'insectes rampants. Des milliers de punaises pénètrent dans les habitations situées à proximité des parcelles agricoles, notamment de colza. Il fait chaud, il fait beau, mais impossible de déjeuner dehors. Sur les murs, les volets, les plafonds, ou même dans les appareils électroménagers, les punaises de champs prolifèrent par milliers. Depuis la mi-juillet, une partie du sud de la France fait face à un envahissement inédit d'insectes rampants. De la Haute-Garonne aux Pyrénées-Orientales, en passant par l'Isère et la Charente, ces punaises pénètrent dans les habitations situées à proximité des parcelles agricoles, notamment de colza. Si elles ne représentent aucun danger pour la santé humaine, leur prolifération massive et soudaine désoriente les habitants. «Je suis rentrée jeudi après-midi à la maison. Je n'ai pas reconnu le portail, gris clair, de mon sous-sol. Il était noir de bestioles. 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Elle se nourrit principalement du suc de graines et de plantes herbacées, notamment du colza, en faisant des petits trous dans les capsules (les parties qui contiennent les graines) pour boire le liquide à l'intérieur, ce qui affaiblit les plantes. Selon une étude de l'INRAE publiée en 2021 sur les ravageurs des oléagineux, certaines populations de Lygaeus peuvent réduire les rendements de colza de 10 à 20 % dans les cas les plus sévères. Lorsque la moisson est terminée, les insectes fuient la chaleur du sol nu à la recherche de nourriture ou d'un abri. «C'est arrivé qu'on en voit un peu, en effet, quand le colza lève (au moment où le colza commence à pousser, NDLR)», a confirmé Christian Daniau, céréalier à Saint-Ciers-sur-Bonnieure, au journal Charente Libre. Il a toutefois rappelé qu'il ne faut pas confondre ces punaises «des champs» avec celles «de lits» : ces dernières, actives en hiver, sont hématophages et vivent exclusivement à l'intérieur des logements. 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