
Des jeunes pousses en défense qui tirent leur épingle du jeu
Le CF Montréal a présentement des allures de grand chantier, avec un effectif parsemé de cônes orange, de nids de poule et de trous bouchés. Mais contre toute attente, dans les derniers matchs, à l'image d'un piéton qui trouve son chemin dans le chaos urbain malgré tout, ça fonctionne.
Et dans ce grand chantier, une zone se démarque par son rapiéçage : la défense.
George Campbell est parti. Joel Waterman, monté d'un cran au poste de milieu défensif, aide à pallier le départ de Nathan Saliba. Jalen Neal est (encore) blessé.
Cette situation permet aux jeunes Brandan Craig, Fernando Álvarez et Dawid Bugaj d'obtenir du temps de jeu aux côtés de Luca Petrasso, pilier des remparts depuis le début de la saison.
Les trois premiers joueurs susmentionnés ont tous 21 ans, tandis que Petrasso en a 25. Ces jeunes pousses contribuent à faire du CFM l'équipe la plus verte en MLS (moyenne de 23,7 ans), ainsi qu'en Coupe des ligues, tableau sur lequel il évolue cette semaine.
PHOTO DAVID KIROUAC, IMAGN IMAGES VIA REUTERS CONNECT
Luca Petrasso est un pilier de la défense montréalaise cette saison.
Mais lors des deux dernières rencontres – deux victoires, contre la Nouvelle-Angleterre (3-1), puis contre Club León (1-1, 7-6 aux tirs au but) – cette jeune défense a su tirer son épingle du jeu. Non sans heurts, certes : Craig a laissé Rogelio Funes Mori fin seul dans la surface lorsque celui-ci a ouvert la marque pour León, mardi.
Mais dans l'ensemble, et surtout compte tenu des circonstances difficiles actuelles, ça a tenu.
Tout le monde sait que nous sommes de jeunes joueurs. Mais on obtient l'expérience dont on a besoin. Et la seule façon de l'obtenir, c'est en jouant. Ce n'est pas en étant assis sur le sofa à la maison à regarder le match qu'on gagne de l'expérience.
Fernando Álvarez
Celui que les membres du club surnomment « Fercho » souligne également que la « communication » avec ses coéquipiers est « très importante ».
« Ce n'est pas seulement que nous sommes jeunes, dit-il. C'est de savoir que peu importe qui joue, tout le monde va donner son 100 % et tenter de donner le meilleur de soi-même. »
De son côté, l'entraîneur-chef par intérim Marco Donadel estime que ces « situations d'urgence » liées à l'effectif sont des « occasions de grandir », de « s'adapter tactiquement », et de « permettre à des joueurs de montrer leur qualité ».
« Brandan et Fercho sautent sur le terrain et sont prêts à performer parce qu'ils se sont bien entraînés, ils connaissent nos principes de jeu, croit le technicien. Je ne pense pas qu'ils sont particulièrement jeunes. Les joueurs qui évoluent à ce niveau sont prêts. »
George Campbell s'était imposé, dans la dernière année, comme un rouage important des remparts montréalais. Waterman est capitaine de cette équipe lorsque Samuel Piette n'est pas sur le terrain. Bien que l'international canadien soit sur la pelouse, juste devant la défense, celle-ci se retrouve temporairement sans ses leaders habituels.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
Fernando Álvarez
« Avec moi, tous les défenseurs centraux doivent être des leaders, soumet Donadel. Ils doivent tous bien communiquer avec tout le monde. On aime monter et presser haut sur le terrain. Ils ont fait du bon travail, mais on doit encore s'améliorer dans les détails. […] Ils doivent être concentrés pendant 95 minutes. C'est ce qu'ils ont fait. Je suis très content. »
Ces deux bonnes performances n'excuseront certainement pas le reste de cette terrible saison. Mais au moins, elles démontrent que le grand chantier montréalais n'est pas dénué de bonnes assises sur lesquels construire.
Toluca, « une équipe incroyable »
Cela dit, tout ceci sera mis à rude épreuve à 21 h ce vendredi soir, au New Jersey. Le CF Montréal se rend à Harrison pour y affronter le puissant Deportivo Toluca, dans son deuxième match de Coupe des ligues.
Toluca, c'est le tenant du titre du championnat de clôture en Liga MX, l'an dernier. Sa campagne d'ouverture, après trois matchs, est déjà bien entamée.
« C'est une équipe incroyable, a décrit Marco Donadel, jeudi matin. Elle est très complète dans tous les aspects. Ils aiment attaquer, et ils ont plusieurs joueurs avec de grandes qualités. […] Ils ont marqué presque trois buts par match l'an dernier. »
Avec ses deux points en banque après Club León, le Bleu-blanc-noir doit s'assurer d'aller chercher un bon résultat vendredi, avant d'accueillir Puebla mardi prochain au stade Saputo.
Sinon, ce troisième match à Montréal pourrait ne plus vouloir dire grand-chose : seules les quatre premières formations MLS, sur les 18 engagées dans ce tournoi, passent en quarts de finale.
Si Toluca représente son défi le plus grand de cette année en Leagues Cup, le fait que ce soit un match à l'extérieur pour les deux équipes amène un aspect de neutralité qui pourrait aider le CF Montréal.
« Ce sera un match difficile, croit Donadel. Mais pour eux aussi, puisque nous sommes dans un bon moment. »
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