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Encore peu de trafic aux postes frontaliers américains

Encore peu de trafic aux postes frontaliers américains

La Presse2 days ago
Le poste de Saint-Bernard-de-Lacolle faisait exception ce samedi, avec une attente était toujours d'une vingtaine de minutes, vers 21 h.
Au premier jour des vacances de la construction, au Québec, le calme règne à la frontière canado-américaine. Samedi, il n'y avait toujours presque aucune attente aux principaux postes frontaliers américains de la province.
Aucun des postes frontaliers québécois ne présentait un délai d'attente samedi après-midi et en soirée, selon le site web de l'Agence des services frontaliers du Canada, qui met ses données à jour à toutes les heures.
Seule exception : le poste de Saint-Bernard-de-Lacolle, qui assure la jonction entre l'autoroute 15 et l'autoroute 87, aux États-Unis, dont l'attente était toujours d'une vingtaine de minutes, vers 21 h.
Consultez Le temps d'attente à la frontière canado-américaine des postes frontaliers les plus fréquentés
Le même constat avait été fait la veille, au coup d'envoi des vacances de la construction, au Québec, alors que les files devant les postes frontaliers étaient presque inexistantes.
Selon un sondage publié par CAA-Québec le 4 juin dernier, plus de 54 % des Québécois en vacances cette année resteront au Québec, et seulement 4 % ont l'intention de se rendre aux États-Unis.
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Ainsi, nous nous retrouvons dans l'obligation de suspendre, avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre, notre participation à la table de concertation de haut niveau. Cette décision reflète notre position ferme : sans reconnaissance concrète de nos droits et sans volonté réelle de coconstruction, il s'agit d'une démarche que nous ne pouvons pas cautionner. En début d'année 2025, nous avions clairement exprimé notre volonté de travailler à la coécriture du nouveau régime forestier. À cet effet, nous avions formellement demandé la mise en place d'une table de haut niveau qui nous permettrait de participer en amont à son élaboration. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, en conférence de presse, le 23 avril dernier Or, à notre surprise, la ministre Maïté Blanchette-Vézina a procédé le 23 avril au dépôt du projet de loi 97, loi visant principalement à moderniser le régime forestier, un projet de loi dont les fondements mêmes sont inacceptables, tant par les atteintes qu'il porte à nos droits que par les menaces qu'il fait peser sur l'intégrité écologique des territoires forestiers. Nous avons à ce moment néanmoins accepté, dans un esprit d'ouverture, de participer de bonne foi à la version de « table de concertation de haut niveau » proposée par le gouvernement dans l'espoir qu'elle évolue vers un espace permettant une véritable coconstruction. Les deux rencontres qui ont eu lieu en mai visaient, en ce sens, à établir formellement les termes et objectifs clairs qui guideraient les échanges à cette table. 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Entre 9 et 10 véhicules ont été repérés par des plongeurs dans la même région de la rivière, confirme la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes à La Presse. Une dizaine de véhicules ont été retrouvés dans la rivière des Mille-Îles, depuis dimanche. Lundi, les autorités ont repêché le Jeep Cherokee Chief appartenant à Robert St-Louis, de Laval, disparu en 1988. C'est un soulagement pour la famille, qui était dans le néant depuis des décennies. Entre 9 et 10 véhicules ont été repérés par des plongeurs de la police dans la même région de la rivière « à proximité d'une descente de bateau », confirme Jean-Philippe Labbé, porte-parole de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes à La Presse. Dimanche, les plongeurs de l'organisme américain Exploring With A Mission en avaient aperçu quatre. Les autorités locales ont pris le relais des découvertes faites par le groupe étranger, a confirmé M. Labbé En fin d'après-midi lundi, les plongeurs s'affairaient à remonter à la surface le véhicule de Robert-St-Louis. Le Jeep se situait « à 75 pieds [23 mètres] du rivage, à environ 40 pieds [12 mètres] de profondeur », indique Jean-Philippe Labbé. Des ossements humains ont été découverts en même temps que le véhicule, usé par des décennies dans l'eau. « On sait que c'est son véhicule. Les policiers ont même commencé à remettre des effets personnels à la famille », rapporte Stéphane Luce, président fondateur de Meurtres et disparitions irrésolus du Québec (MDIQ), un autre organisme qui a contribué à la découverte. La Régie de police du Lac des Deux-Montagnes confirme que le Jeep Cherokee Chief est lié à cette affaire en raison du modèle de voiture, du numéro de série et de la plaque d'immatriculation. Un autre véhicule, une camionnette remplie de roches qui obstruait le passage du Jeep vers la surface, a lui aussi été repêché par les policiers lundi. Un soulagement qui s'est fait attendre « Je pense qu'ils commencent à le réaliser. Ils commencent à avaler la pilule que c'est leur père », affirme Stéphane Luce, qui est en contact avec les enfants de Robert St-Louis depuis 10 ans. Je vous dirais que, lorsqu'ils vont voir le véhicule hors de l'eau, dans leur cerveau, il va se faire un déclic. Bon, papa est là. Stéphane Luce, président fondateur de Meurtres et disparitions irrésolus du Québec « Pour le moment, on n'est pas capable de relier les autres véhicules à des dossiers précis. On n'est pas capable d'identifier positivement les véhicules à cause de la mauvaise visibilité dans l'eau. Les démarches continueront dans les prochains jours », rapporte Jean-Philippe Labbé. L'opération, globalement, est le fruit d'un travail concerté entre plusieurs corps policiers et organismes indépendants. Si les automobiles se situent sur le territoire de Deux-Montagnes, ce sont les plongeurs de la Sûreté du Québec qui effectuent les recherches dans l'eau. Des enquêteurs et des techniciens en scènes de crime du Service de police de Laval se sont aussi joints aux efforts. Les plongeurs d'Exploring With A Mission étaient eux aussi disponibles en cas de besoin, directement sur le site des découvertes. « Ça se passe très bien. Les échanges sont extrêmement cordiaux. Ils sont très bien traités, comme des professionnels en fait », se réjouit Stéphane Luce, saluant la collaboration des policiers avec les plongeurs amateurs. La découverte d'Exploring With a Mission survient dans le cadre d'un passage prolongé au Québec, où l'organisme recense neuf disparitions. Sur son site web, le groupe affirme « résoudre des mystères, retrouver des êtres chers disparus et apporter des réponses » aux familles. Le 12 juillet, l'organisme avait retrouvé le véhicule et le corps d'Yvon Guévin, disparu depuis 2014. Il avait plongé dans la rivière Saint-François à Pierreville, près de chez lui, dans le Centre-du-Québec.

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