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Giro féminin : Anna Henderson fait coup double, la Française Miermont deuxième

Giro féminin : Anna Henderson fait coup double, la Française Miermont deuxième

Le Figaro6 days ago
Deuxième victoire ce lundi pour Anna Henderson. La Britannique avait déjà remporté la première étape la veille.
La Britannique Anna Henderson (Lidl-Trek) a pris les commandes du Giro féminin en remportant la deuxième étape disputée entre Clusone et Aprica (92 km), lundi. Henderson a devancé la Française Dilyxine Miermont avec qui elle avait faussé compagnie au peloton un peu avant la mi-course.
Les deux échappées ont compté jusqu'à trois minutes d'avance et ont résisté, malgré la difficile arrivée en côte à Aprica, au retour du peloton emmené par les équipes des favorites.
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Vice-championne olympique 2024 du contre-la-montre, Henderson s'est emparée du maillot rose de leader que portait la Suissesse Marlen Reusser après son succès dimanche lors de la première étape, un contre-la-montre de 14,2 km: elle devance désormais Reusser de quinze secondes au classement général.
Un nouveau défi ce mardi
«La stratégie de l'équipe était d'être offensive aujourd'hui: avec ce final difficile, on était conscientes qu'on avait une carte à jouer», a expliqué Henderson. L'Italienne Elisa Longo Borghini (UAE), tenante du titre, a terminé sixième de l'étape et s'est replacée à la troisième place du classement général à 31 secondes de la nouvelle leader.
Pour la troisième étape mardi, le Giro féminin reste dans les Alpes avec 122 km tracés entre Vezza d'Oglio et Trente, avec l'ascension du difficile Passo del Tonale (1883 m) après seulement 15 km de course. L'étape reine est programmée dans les Apennins samedi, à la veille de l'arrivée dimanche sur le circuit d'Imola.
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« Le mental brûlait à feu doux » : Arnaud De Lie revient sur son début de saison difficile où il a frôlé la dépression
« Le mental brûlait à feu doux » : Arnaud De Lie revient sur son début de saison difficile où il a frôlé la dépression

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

« Le mental brûlait à feu doux » : Arnaud De Lie revient sur son début de saison difficile où il a frôlé la dépression

Le coureur belge de chez Lotto, Arnaud De Lie, a vécu un printemps particulièrement difficile et « broyé du noir » pendant quelques semaines avant de revenir à l'essentiel, ses attaches familiales. Juste avant l'entretien, Arnaud De Lie (23 ans) a croisé, dans le hall de l'hôtel, Benjamin Thomas et le Belge l'a sondé sur l'étape de mercredi, escarpée, qui passe sur les terres du Tarnais. Le coureur de Cofidis lui a expliqué que c'était dur « mais qu'en étant bien placé dans les bosses, cela pouvait passer » pour quelques sprinteurs. « Dis-moi que ça va le faire ! », lui a alors répondu le sprinteur de Lotto. Car, après un printemps marqué par l'absence de résultats et une période où la dépression a affleuré et l'a obligé à couper avec le vélo, le Taureau de Lescheret cherche absolument à positiver. Sans que cela passe forcément par la victoire. « Cinquième à Laval, troisième à Châteauroux, avez-vous l'impression de retrouver de bonnes sensations, de revivre sur un vélo ?Le début de Tour a été difficile, pas mentalement car j'étais confiant, je savais que j'étais en forme. Mais, physiquement, j'étais un peu bridé si on parle de moteur. La veille avant Laval (le 12 juillet), j'étais déjà un peu mieux et le jour même, je sentais bien que les jambes étaient là. Avec cette cinquième place puis la troisième à Châteauroux (dimanche dernier), j'étais content de me revoir à ce niveau. Cela prouve que c'était bien de rester calme et que cela tourne quand tu travailles. Vos derniers bons résultats remontaient à l'Étoile de Bessèges (une victoire d'étape) et au Tour d'Algarve (deux top 10). Que s'est-il passé entre-temps ?C'est compliqué. Il y a un peu de tout. Après Bessèges, je suis tombé un peu malade, à l'Algarve, j'étais bien et pas bien en même temps, je cherchais mes sensations. Juste après, j'étais complètement cassé, plus rien n'allait. J'essayais de me dire "Allez Arnaud, tu as travaillé pour" mais cela n'a jamais tourné et au final, je sentais bien que j'étais en train de "couler le navire". On a pris alors la meilleure décision en arrêtant après Gand-Wevelgem (le 30 mars dernier). « La vie, ce n'est pas que le vélo, le sport. Moi, ma base, c'est tout ce qui touche à la terre » Pour quelles raisons ?J'avais abandonné au bout de cent kilomètres et j'avais un dégoût énorme du vélo. Parfois, on se pose la question "est-ce que j'aime bien le vélo ?" pendant une étape de montagne où on a bien souffert mais à la fin, quand on est dans les délais, on se dit qu'on l'aime (sourires). Cette fois, le dégoût a duré une semaine ou deux. J'ai fait quatre ou cinq jours sans vélo mais je sentais que je détestais ce que je faisais. Je me posais beaucoup de questions, trop sûrement. Il fallait retrouver tout ce que j'aime dans le vélo, rouler avec passion, prendre du plaisir à l'entraînement et en course. Depuis le début du Tour, c'est exactement ce que je fais. Cette coupure aurait-elle dû intervenir plus tôt ? Vous aviez eu des signaux, des alertes ?On se dit toujours que l'espoir fait vivre. Au Nieuwsblad (86e, le 1er mars), j'étais combatif, j'en voulais et on pouvait penser que c'était un jour sans. Au Samyn (14e, le 4 mars), j'étais un peu meilleur physiquement mais ni bien, ni mal. Ensuite, cela n'allait vraiment plus. Je ne récupérais plus entre les entraînements. Que je fasse une heure, deux heures ou trois heures, j'avais mal aux jambes. Il y a des signaux mais on y croit toujours. Et c'est trop tard. Ce dégoût du vélo vous venait alors des jambes ou de la tête ?Mentalement, trois jours avant le Nieuwsblad, j'étais bien. Puis on a fait la reconnaissance et là, je me suis demandé si j'avais déjà fait du vélo. C'est la saison où j'ai le plus roulé en hiver et, sur le moment, j'ai vu que cela n'avait servi à rien. Pendant la coupure, qu'avez-vous fait ? Vous avez travaillé dans la ferme familiale ?Ce n'était pas pour "travailler", je dis toujours que j'aide mon père. Ce n'est pas la même énergie (sourire). J'avais besoin de retourner aux bases de la vie. Car la vie, ce n'est pas que le vélo, le sport. Moi, ma base, c'est tout ce qui touche à la terre. « A part être à la ferme, je ne prenais plus aucun plaisir à la vie, cela pèse beaucoup » Peut-on parler de dépression ?C'est sûr que mentalement, je n'étais pas top mais est-ce que c'était un burn-out ou une dépression, je ne sais pas. Mais sûrement, il y avait un peu de ça. À part être à la ferme, je ne prenais plus aucun plaisir à la vie, cela pèse beaucoup. Tu te sens un peu incompris, tu ne sais pas dire ce que tu ressens. Tu as l'impression que tout le monde est contre toi et mon échappatoire était d'aller aider mon papa. Avec ma maman, ils ont su trouver les bons mots et me redonner le goût de la vie. Parce que je l'avais perdu. J'avais tellement d'attentes personnelles que, quand tout tombe à l'eau, ce n'est vraiment pas chouette. Il fallait que je retrouve les petites choses de la vie, comme aller traire mes vaches. Ce n'est peut-être pas grand-chose mais pour moi, cela fait une grande différence, comme aller voir la famille. Je ne mettais plus l'accent dessus, je pensais que cela ne me faisait pas du bien alors que cela participe à mon bien-être. Vous avez toujours parlé de votre attachement familial et territorial. Vous l'aviez oublié ?Non mais je voulais être focus sur ma préparation, j'ai passé trois mois en Espagne, je n'ai jamais autant roulé. Trop ?Non mais c'est juste le mental qui brûlait à feu doux. Quand avez-vous senti que cela repartait ?J'ai commencé à rouler au bout d'une semaine, deux heures par jour. Dix heures par semaine, ce n'est pas beaucoup mais cela m'a redonné le plaisir d'aller rouler avec des habitués, des gens de ma région, ou seul avec mon gravel. Je voulais diversifier mon entraînement, ne pas regarder mes chiffres, juste rouler et reprendre plaisir à entendre un oiseau siffler. Comme avant, lorsque j'aimais le vélo. « Pour moi, évoquer ses faiblesses te rend plus fort » Vous parlez assez facilement de cette période, ce qui est assez rare chez les sportifs de haut en parle s'il veut. Pour moi, évoquer ses faiblesses te rend plus fort. Le vélo, tous les sports de haut niveau, sont tellement médiatisés, il y a beaucoup d'attentes, les nôtres aussi, qu'on peut oublier ce qui est bien pour soi. Et cela peut monter à la tête. Il faut trouver le bon équilibre entre les tâches à réaliser et le bien-être, sans être à 50/50, mais il faut trouver la bonne balance. S'il n'y a pas d'équilibre, tu ne peux pas marcher. Êtes-vous à l'abri de replonger ?Non, car c'est un travail sur le long terme, mais je ne "broie plus de noir", c'est déjà une grande victoire personnelle. Depuis un ou deux mois, je vois beaucoup plus de positif. Quand je devais rouler deux heures et que je voyais un orage, je me disais "merde, il y a un orage." Maintenant, je le vois différemment, je me dis qu'il ne pleut pas. C'est cet état d'esprit que j'essaie de mettre en place et cela porte ces fruits, on le voit sur le Tour. Les sept premiers jours, je n'étais pas bien physiquement mais je revenais dans le bus avec un point positif. Quand je suis tombé à Dunkerque (le 6 juillet) où j'avais déjà gravement chuté par le passé, je me disais "cette fois, ce n'est pas trop grave". Hier (lundi, lors de l'étape au puy de Sancy), le point positif, c'étaient les magnifiques paysages. Dans les cols, je vois un mec déguisé en grenouille, cela me fait rigoler et je me mets ça dans la tête (sourires). Être positif, cela t'aide à mordre dans toute ta journée, c'est fou. Pour replonger, ce sera plus difficile. En 2023, vous disiez "Je fais du vélo pour m'amuser". Vous vous amusez encore ?En 2023, je m'amusais car je gagnais. Pour s'amuser, il faut gagner ?Non et c'est ça le problème, je l'ai oublié en 2023. L'objectif est de gagner, c'est sûr, mais aujourd'hui je prends beaucoup plus de plaisir même si je ne gagne pas. » À lire aussi Une étape «sous contrôle» pour UAE Emirates Visma, un feu d'artifice sans bouquet final Healy, l'un des pires compagnons d'échappée Au milieu des frelons de la Visma, Pogacar imperturbable

Foot : l'Italien Zaniolo sanctionné pour avoir agressé deux jeunes joueurs de l'AS Rome
Foot : l'Italien Zaniolo sanctionné pour avoir agressé deux jeunes joueurs de l'AS Rome

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Foot : l'Italien Zaniolo sanctionné pour avoir agressé deux jeunes joueurs de l'AS Rome

La Fédération italienne de football a infligé une amende de 15.000 euros au joueur prêté cette saison à la Fiorentina par Galatasaray. L'international italien Nicolo Zaniolo a écopé d'une amende de 15.000 euros pour avoir agressé deux joueurs de l'équipe réserve de l'AS Rome fin mai, a annoncé lundi la Fédération italienne de football (FIGC). Les incidents ont eu lieu en marge de la demi-finale du Championnat Primavera 1, celui des réserves, au Viola Park de Florence le 26 mai. Zaniolo, prêté à la Fiorentina par Galatasaray, était «entré dans les vestiaires de la Roma à la fin du match, frappé Mattia Almaviva avec des gifles au cou et ensuite poussé Marco Litti, causant à tous deux des dommages physiques avec une ITT de dix jours», a expliqué la FIGC dans son communiqué. Publicité «Insultes et provocations injustifiées» Zanioli s'était alors défendu en expliquant «n'avoir commis aucun acte agressif» et qu'il avait été la cible «d'insultes et de provocations injustifiées». Depuis qu'il a rejoint Galatasaray en provenance de l'AS Rome, son club entre 2018 et 2023, Zaniolo, 26 ans, a connu trois clubs, Aston Villa (2023-24), l'Atalanta Bergame (août 2024-fév. 2025) puis la Fiorentina (fév-juin 2025). Sa 19e et dernière sélection en équipe d'Italie remonte à mars 2024. Son nom a été également cité dans la retentissante affaire de paris sur des plateformes illégales qui a valu aux internationaux italiens Sandro Tonali et Nicolo Fagioli de longues suspensions.

Mercato : après une saison en Turquie, Ciro Immobile revient en Serie A à Bologne
Mercato : après une saison en Turquie, Ciro Immobile revient en Serie A à Bologne

Le Figaro

timean hour ago

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Mercato : après une saison en Turquie, Ciro Immobile revient en Serie A à Bologne

Lors de sa dernière saison à la Lazio, Immobile avait perdu son statut de titulaire et été pris en grippe par les tifosi qui étaient allés jusqu'à menacer sa femme et ses enfants. Ciro Immobile, co-meilleur buteur de l'histoire de la Serie A sur une saison, va retrouver le Championnat d'Italie sous le maillot de Bologne après une parenthèse d'une saison en Turquie, a annoncé jeudi le club d'Emilie-Romagne. «Bologne annonce avoir acquis à titre définitif les droits de l'attaquant Ciro Immobile», a-t-il indiqué dans son communiqué. La durée de son contrat n'a pas été précisée. Selon la chaîne de télévision Sky Sport Italia, Immobile a signé un contrat d'une année jusqu'en juin 2026, assorti d'une option pour une saison supplémentaire. Immobile, 35 ans, a passé la saison dernière avec Besiktas pour qui il a marqué 15 buts en 31 matches. Son contrat avec le club stambouliote avait été résilié en début de semaine. Publicité Formé à la Juventus Turin et passé notamment par Dortmund (2014-15) et le FC Séville (2015-16), l'attaquant italien s'est fait un nom sous le maillot de la Lazio, son club de 2016 à 2024. Il a marqué 207 buts en 340 matches toutes compétitions pour le club romain. Durant la saison 2019-20, conclue à la 4e place de la Serie A, il a égalé le record de Gonzalo Higuaín de 36 buts inscrits en une saison. Lors de sa dernière saison à la Lazio, Immobile a perdu son statut de titulaire et a été pris en grippe par les tifosi qui sont allés jusqu'à menacer sa femme et ses enfants. Immobile, sacré quatre fois meilleur buteur de Serie A, faisait partie de l'équipe d'Italie qui a remporté l'Euro-2021 et affiche à son bilan en sélection 17 buts en 57 apparitions. Bologne, entraîné par Vincenzo Italiano, a terminé à la 9e place du championnat et a remporté la Coupe d'Italie, son premier trophée depuis 1974, ce qui lui vaudra de participer à la Ligue Europa.

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