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À la barre d'un tribunal allemand, un espion chinois présumé, un eurodéputé AfD et de multiples secrets

À la barre d'un tribunal allemand, un espion chinois présumé, un eurodéputé AfD et de multiples secrets

Le Figaro2 days ago
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RÉCIT - Renvoyé devant le tribunal de Dresde, Jian G est accusé d'avoir espionné l'Allemagne via un responsable politique d'extrême droite.
Un procès d'espionnage chinois aux ramifications encore inconnues s'est ouvert mardi au tribunal régional de Dresde où comparait Jian G, un Chinois naturalisé allemand, accusé d'avoir travaillé pour Pékin via l'entremise d'un député de l'AfD, le sulfureux Maximilian Krah. Sorti de sa cellule de détention préventive dans laquelle il est incarcéré depuis son arrestation en avril 2024, l'homme de 44 ans comparait aux côtés d'une complice présumée, Yaqi X.
Cette Chinoise de 39 ans, qui travaillait pour une entreprise de logistique prestataire de l'aéroport de Leipzig, est soupçonnée d'avoir transmis à son compatriote des informations relatives à des transports de biens militaires et des collaborateurs du groupe d'armement Rheinmetall, le fabricant du char Leopard.
Jian G réduit leur interaction à une relation amoureuse mais c'est bien l'amant présumé qui incarne le personnage principal de la pièce, aux côtés de son ex-patron Maximilian Krah pour qui il travaillait comme assistant au Parlement…
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Préparation d'un putsch en Allemagne : trois nouveaux suspects d'extrême droite interpellés
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Le Parisien

time11 minutes ago

  • Le Parisien

Préparation d'un putsch en Allemagne : trois nouveaux suspects d'extrême droite interpellés

Les interpellations des trois hommes, de nationalité allemande, soupçonnés « d'appartenir à une organisation terroriste et d'avoir préparé un acte de haute trahison » ont eu lieu lors de perquisitions dans différentes régions du sud et de l'est de l'Allemagne qui visaient au total six personnes, ont indiqué le parquet et la police criminelle à Munich, dans un communiqué commun. Ce sont forces spéciales de la police qui sont à chaque fois intervenues, précise la chaîne publique ZDF. Razzien in drei Bundesländern: Reichsbürger: Angriff auf Bundestag geplant? — ZDFheute (@ZDFheute) August 7, 2025 Elles interviennent alors qu'une vingtaine de personnes suspectées d'appartenance à ce groupe conspirationniste sont jugées dans trois procès distincts qui ont débuté au printemps 2024, à Stuttgart (sud), Munich et Francfort (centre), dont celui du meneur, un aristocrate allemand, Henri XIII dit Prince Reuss. Si le projet des factieux avait réussi, le Prince Reuss, homme d'affaires septuagénaire descendant d'une lignée de souverains régionaux, devait être installé à la tête de l'Allemagne. Une mouvance qui nie la légitimité de la République fédérale d'Allemagne Selon les enquêteurs, les trois hommes interpellés jeudi auraient participé en avril 2022 à des exercices de tirs sur un ancien site de la Bundeswehr, qui devaient les préparer à un éventuel assaut du Bundestag, chambre basse du parlement allemand. Un scénario qui rappelle l'assaut du Capitole aux États-Unis. À lire aussi Le jour où la démocratie américaine a tremblé : récit d'une soirée de chaos à Washington Outre Henri XIII dit Prince Reuss, le groupe nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite compte dans ses rangs un ex-lieutenant colonel de l'armée allemande, un ancien soldat de ses forces spéciales KSK, un ex-policier et une magistrate qui fut députée du parti d'extrême droite AfD. Vidéo«Je suis le p*** de président, amenez-moi» : comment Trump a tenté de prendre le volant pour aller au Capitole le 6 janvier 2021

« Je ne suis pas Cahuzac » : à Paris, prison avec sursis et inéligibilité pour un ex-adjoint d'Anne Hidalgo
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Le Parisien

time41 minutes ago

  • Le Parisien

« Je ne suis pas Cahuzac » : à Paris, prison avec sursis et inéligibilité pour un ex-adjoint d'Anne Hidalgo

Six mois de prison avec sursis, 5 000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité : le tribunal correctionnel de Paris est allé au-delà des réquisitions du parquet, ce jeudi 7 août, en condamnant Hermano Sanches Ruivo pour abus de confiance et prise illégal d'intérêt. L'ancien adjoint d'Anne Hidalgo en charge de l'Europe a été reconnu coupable d'abus de confiance pour des faits remontant au début 2013, et de prise illégale d'intérêts entre janvier 2015 et octobre 2020. Il est reproché à cet homme politique, engagé depuis 2008 aux côtés d'abord de Bertrand Delanoë puis d'Anne Hidalgo, d'avoir participé à des délibérations attribuant des subventions à Cap Magellan, une association que lui-même avait contribué à créer en 1991 et pour laquelle il était devenu consultant rémunéré. L'affaire avait éclaté en octobre 2021, lorsque ce Franco-Portugais de 59 ans avait été placé en garde à vue à la suite d'une dénonciation anonyme pour blanchiment de fraude fiscale. Quelques semaines plus tard, l'élu avait démissionné de ses fonctions d'adjoint, tout en conservant son siège au conseil du XIVe arrondissement. La défense fait appel Fin juin, le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis pour la prise illégale d'intérêt, et la relaxe concernant les accusations d'abus de confiance. « Je suis très surprise, pour ne pas dire choquée, s'indigne ce jeudi l'avocate d'Hermano Sanches Ruivo, annonçant faire appel ce vendredi 8 juillet. Ce procès sert à se payer le Portugais de service. Mon client est peut-être maladroit mais malhonnête, sûrement pas. » À voir aussi « Je le vis avec un profond sentiment d'injustice. Cette décision est pour moi incompréhensible, s'indigne pour sa part l'ancien élu socialiste, au Portugal au moment du délibéré. Comment puis-je être condamné pour abus de confiance alors qu'aucune structure n'a porté plainte, que je n'ai eu aucun bénéfice et que j'ai tout déclaré ? » Cap Magellan pour soutien L'association CAP Magellan, dont la mission est de faciliter l'accès au travail pour des Français et Portugais dans les deux pays, avait renoncé à son statut de victime. Elle avait même adressé un courrier au tribunal pour défendre son ancien président. « Hermano Sanches Ruivo n'a, à aucun moment, abusé de notre confiance, bien au contraire : son action de salarié et consultant a permis de développer notre présence au Portugal et nous lui maintenons notre totale confiance. » « Je ne suis pas Cahuzac et ces autres noms. On mélange encore des années où j'étais président et où je ne l'étais plus », poursuit ce jeudi Hermano Sanches Ruivo. À la barre, en juin dernier, ce dernier avait fait état d'une vie et d'une santé « clairement marquées » par cette procédure judiciaire. « Depuis 2021, j'ai vécu des années d'angoisse, de honte. On a remis en cause ma probité, alors que je suis un garçon loyal, altruiste et militant », plaidait-il. « Je n'ai pas eu accès à mon dossier pendant plus de 3 ans » L'affaire avait débuté avec un redressement du Trésor public pour des salaires non déclarés. L'élu avait soldé sa dette, mais la mairie avait saisi sa commission de déontologie puis déclenché un article 40, mettant en marche la machine judiciaire. « Je n'ai pas eu accès à mon dossier pendant plus de 3 ans et demi », dénonce cet homme politique qui avait contribué à tisser des liens entre Paris et Lisbonne.

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