
Préparation d'un putsch en Allemagne : trois nouveaux suspects d'extrême droite interpellés
Ce sont forces spéciales de la police qui sont à chaque fois intervenues, précise la chaîne publique ZDF.
Razzien in drei Bundesländern: Reichsbürger: Angriff auf Bundestag geplant? https://t.co/GlBvi6HoAp — ZDFheute (@ZDFheute) August 7, 2025
Elles interviennent alors qu'une vingtaine de personnes suspectées d'appartenance à ce groupe conspirationniste sont jugées dans trois procès distincts qui ont débuté au printemps 2024, à Stuttgart (sud), Munich et Francfort (centre), dont celui du meneur, un aristocrate allemand, Henri XIII dit Prince Reuss.
Si le projet des factieux avait réussi, le Prince Reuss, homme d'affaires septuagénaire descendant d'une lignée de souverains régionaux, devait être installé à la tête de l'Allemagne.
Une mouvance qui nie la légitimité de la République fédérale d'Allemagne
Selon les enquêteurs, les trois hommes interpellés jeudi auraient participé en avril 2022 à des exercices de tirs sur un ancien site de la Bundeswehr, qui devaient les préparer à un éventuel assaut du Bundestag, chambre basse du parlement allemand. Un scénario qui rappelle l'assaut du Capitole aux États-Unis.
À lire aussi Le jour où la démocratie américaine a tremblé : récit d'une soirée de chaos à Washington
Outre Henri XIII dit Prince Reuss, le groupe nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite compte dans ses rangs un ex-lieutenant colonel de l'armée allemande, un ancien soldat de ses forces spéciales KSK, un ex-policier et une magistrate qui fut députée du parti d'extrême droite AfD.
Vidéo«Je suis le p*** de président, amenez-moi» : comment Trump a tenté de prendre le volant pour aller au Capitole le 6 janvier 2021
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Le Parisien
19 hours ago
- Le Parisien
Préparation d'un putsch en Allemagne : trois nouveaux suspects d'extrême droite interpellés
Les interpellations des trois hommes, de nationalité allemande, soupçonnés « d'appartenir à une organisation terroriste et d'avoir préparé un acte de haute trahison » ont eu lieu lors de perquisitions dans différentes régions du sud et de l'est de l'Allemagne qui visaient au total six personnes, ont indiqué le parquet et la police criminelle à Munich, dans un communiqué commun. Ce sont forces spéciales de la police qui sont à chaque fois intervenues, précise la chaîne publique ZDF. Razzien in drei Bundesländern: Reichsbürger: Angriff auf Bundestag geplant? — ZDFheute (@ZDFheute) August 7, 2025 Elles interviennent alors qu'une vingtaine de personnes suspectées d'appartenance à ce groupe conspirationniste sont jugées dans trois procès distincts qui ont débuté au printemps 2024, à Stuttgart (sud), Munich et Francfort (centre), dont celui du meneur, un aristocrate allemand, Henri XIII dit Prince Reuss. Si le projet des factieux avait réussi, le Prince Reuss, homme d'affaires septuagénaire descendant d'une lignée de souverains régionaux, devait être installé à la tête de l'Allemagne. Une mouvance qui nie la légitimité de la République fédérale d'Allemagne Selon les enquêteurs, les trois hommes interpellés jeudi auraient participé en avril 2022 à des exercices de tirs sur un ancien site de la Bundeswehr, qui devaient les préparer à un éventuel assaut du Bundestag, chambre basse du parlement allemand. Un scénario qui rappelle l'assaut du Capitole aux États-Unis. À lire aussi Le jour où la démocratie américaine a tremblé : récit d'une soirée de chaos à Washington Outre Henri XIII dit Prince Reuss, le groupe nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite compte dans ses rangs un ex-lieutenant colonel de l'armée allemande, un ancien soldat de ses forces spéciales KSK, un ex-policier et une magistrate qui fut députée du parti d'extrême droite AfD. Vidéo«Je suis le p*** de président, amenez-moi» : comment Trump a tenté de prendre le volant pour aller au Capitole le 6 janvier 2021


Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
Allemagne : les contrôles temporaires aux frontières vont de nouveau être prolongés
Au nom de la «sécurité intérieure», l'Allemagne avait rétabli des contrôles temporaires à toutes ses frontières le 16 septembre 2024, pour une durée de six mois. L'Allemagne va prolonger une nouvelle fois ses contrôles temporaires aux frontières, a annoncé jeudi 7 août le ministre de l'Intérieur à propos d'une mesure destinée à lutter contre l'immigration illégale qui a entraîné des frictions avec les pays voisins. «Nous continuerons à maintenir les contrôles aux frontières», a déclaré Alexander Dobrindt dans le podcast Au nom de la «sécurité intérieure», l'Allemagne avait rétabli des contrôles temporaires à toutes ses frontières le 16 septembre 2024, pour une durée de six mois. À lire aussi L'Allemagne rétablit les contrôles aux frontières : quelles conséquences pour les voyageurs ? Publicité Durcissement de la politique migratoire Juste avant les élections législatives de fin février, l'ancien chancelier Olaf Scholz avait annoncé la prolongation de la mesure pour un semestre supplémentaire, au grand dam des frontaliers. En principe, de tels contrôles aux frontières intérieures sont proscrits au sein de l'Espace Schengen, mais en cas de menaces pour l'ordre public ou la sécurité, ils sont possibles pour une durée de six mois, avec prolongation pour une durée totale n'excédant pas deux ans. «Il s'agit d'une mesure nécessaire jusqu'à ce que la protection des frontières extérieures (de l'UE) soit opérationnelle», a justifié le ministre. Le nouveau chancelier, le conservateur Friedrich Merz, a fait du durcissement de la politique migratoire une priorité pour enrayer la progression de l'extrême droite. Dès son entrée en fonction en mai, le gouvernement a instauré le refoulement de la plupart des demandeurs d'asile aux frontières. Une mesure jugée «illégale» par le tribunal administratif de Berlin, saisi par trois Somaliens refoulés à la frontière polonaise. La mesure controversée a aussi provoqué des tensions avec Varsovie, qui accuse Berlin de lui renvoyer de nombreux migrants et a également temporairement réintroduit des contrôles avec son voisin début juillet. Près de 10.000 personnes refoulées D'après les chiffres du ministère de l'Intérieur, un total de 9254 personnes a été refoulé aux frontières entre le 8 mai et le 31 juillet. Cela équivaut à environ 770 refoulements par semaine, soit un niveau équivalent à celui des mois précédant l'instauration de la mesure. Mais M. Dobrindt insiste sur l'effet de dissuasion à long terme vis-à-vis des candidats à l'asile. L'Allemagne va aussi organiser de nouveaux vols d'expulsions vers l'Afghanistan, affirme Alexander Dobrindt, après avoir renvoyé 81 condamnés afghans dans leur pays mi-juillet, une deuxième mesure de ce type depuis l'été 2024. Ces expulsions sont également décriées, notamment par l'ONU, en raison du pouvoir taliban en place.


Le HuffPost France
a day ago
- Le HuffPost France
Allemagne : un automobiliste flashé à plus de 300 km/h sur une autoroute, du jamais vu
ALLEMAGNE - C'était encore du jamais vu en Allemagne. Le 28 juillet, un automobiliste a été flashé à plus de 300 km/h sur une autoroute à l'ouest de Berlin, rapportent les autorités et plusieurs médias, dont Le Parisien ce jeudi 7 août. Le conducteur, à bord d'une Porsche Panamera, a exactement été flashé à 321 km/h. « La vitesse la plus élevée » jamais enregistrée en Allemagne, indiquent les autorités. L'immense majorité des voitures commercialisées ne peuvent d'ailleurs pas atteindre cette vitesse. Il s'agit là d'un excès de vitesse de près de 200 km/h, par rapport à la limitation fixée à 120 km/h. 900 euros d'amende Bien que les « Autobahn », les autoroutes allemandes, soient connues pour ne pas avoir de limitation de vitesse, certaines portions, comme sur l'A2 où se trouvait l'automobiliste flashé, se voient appliquer une limitation, parfois de manière temporaire, notamment en cas d'encombrement ou de travaux routiers. L'A2, qui relie la vallée de la Ruhr au périphérique berlinois, est régulièrement sujette aux embouteillages. Elle est ainsi soumise à une limitation de 120 km/h en certains endroits. Pour cet excès, le chauffard risque une amende de 900 euros, un retrait de deux points et une suspension de son permis de conduire pour trois mois, a fait savoir la police de Madgebourg. Les dépassements de vitesse « mettent en danger non seulement le conducteur mais aussi tous les usagers de la route », rappellent également les autorités. « Respectez les limitations de vitesse. Vous roulerez ainsi en toute sécurité et éviterez de lourdes amendes, des points de pénalité et une interdiction de conduire », ajoutent-elles.