
Face à la concurrence, le nouveau Qashqai hybride a de bons arguments…
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Alan Froli Le 14/07/2025 à 17:00
Depuis son restylage, le Qashqai remonte dans le classement des ventes en France, et cette nouvelle motorisation hybride devrait lui redonner un peu d'air. Parmi ses rivaux les plus doués, on citera tout d'abord le Ford Kuga 2.5 Duratec Hybrid Flexifuel 180 ch qui, comme son nom l'indique, est non seulement hybrid mais peut fonctionner au bioéthanol, bien moins cher. Les marques asiatiques sont tout aussi agressives avec, entre autres, le Honda ZR-V, le tandem coréen Hyundai Tucson / Kia Sportage et leur puissante motorisation hybride de 230 ch, et le célèbre Toyota CH-R Hybride 200 ch. Du côté des Français enfin, le Nissan trouvera sur sa route le Renault Austral E-Tech Full Hybrid 200 ch. À retenir : un bon choix
Non seulement le Qashqai a regagné en personnalité avec le lifting de l'an passé, mais cette motorisation hybride savamment revue lui garantit à la fois un appétit plus mesuré et un confort de conduite relevé. Certes, il n'est pas encore tout à fait aussi sobre qu'un diesel sur l'autoroute, mais les progrès notables en font l'un des plus SUV compacts hybrides les plus recommandables pour les gros rouleurs. Reste à accepter son petit coffre et de ses places arrière peu confortables.
Caradisiac a aimé : Douceur à l'usage
Performances honnêtes
Silence de fonctionnement
Sobriété
Comportement routier
Tarifs en baisse
Caradisiac n'a pas aimé : Volume de coffre
Banquette peu confortable
Un peu ferme à basse vitesse
Bruit d'air à 130 km/h
Les prix Version Co2 (en g/km) Prix Bonus / Malus III (2) 1.5 E-POWER 190 GEN3 ACENTA 102 (wltp) 37 600 € € III (2) 1.5 E-POWER 190 GEN3 BUSINESS EDITION 103 (wltp) 38 600 € € III (2) 1.5 E-POWER 190 GEN3 N-CONNECTA 103 (wltp) 39 800 € € III (2) 1.5 E-POWER 190 GEN3 N-DESIGN 104 (wltp) 42 600 € € III (2) 1.5 E-POWER 190 GEN3 TEKNA 103 (wltp) 43 000 € € III (2) 1.5 E-POWER 190 GEN3 TEKNA+ 105 (wltp) 46 300 € €
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33 minutes ago
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Avec ses droits de douane, Donald Trump fait trébucher le géant Toyota
L'entaille est impressionnante, mais il faut la rapporter à la taille du géant à qui elle est infligée. Toyota a annoncé jeudi que les droits de douane de Donald Trump allait lui coûter 9,5 milliards de dollars (8,3 milliards d'euros) sur son exercice décalé 2025-2026. C'est presque autant que l'impact que devront supporter les trois constructeurs allemands réunis, BMW, Mercedes et VW. L'incertitude demeure cependant sur le niveau des taxes à l'importation qui seront appliquées aux voitures japonaises. A cause de cette blessure, le premier constructeur automobile mondial a dévoilé un objectif de résultat opérationnel abaissé à 3.200 milliards de yens (18,6 milliards d'euros) sur l'exercice, ce qui correspond à une marge opérationnelle de 6,6 % (contre 7,8 % précédemment. Le nouvel objectif acte le retour sur terre de Toyota, qui retrouverai cette année un niveau de profits du même ordre que certains de ses concurrents européens par exemple. Une production très américaine Toyota, premier constructeur au monde, écoule 2,3 millions de voitures aux Etats-Unis, soit un quart de ses ventes mondiales. L'impact des « tariffs » de Donald Trump serait encore plus douloureux si le japonais ne produisait pas déjà 1,2 million d'unités directement aux Etats-Unis, ce qui lui permet de n'y exporter qu'un demi-million de voitures fabriquées au Japon. Quand bien même, Toyota réfléchit, pour adoucir la douloureuse, à assembler la future version de SUV à succès le Rav4, aux Etats-Unis. Afin d'amadouer Donald Trump, le géant japonais a également proposé en mai dernier d'ouvrir ses concessions aux voitures américaines. Il n'est pas certain que cette proposition sera réellement suivie d'effets concrets. En attendant, elle a tapé dans l'oeil de Donald Trump. Le président s'est félicité mercredi que Ford pourrait vendre au Japon ses gros pick-ups F-150 … complètement inadaptés aux routes japonaises. Gains de parts de marché C'est qu'avec plus de 9 millions de véhicules vendus par an, le japonais a de quoi encaisser les coups durs. « La forte compétitivité de Toyota aux Etats-Unis l'aide à surmonter l'impact des droits de douane, observe Yoshitaka Ishiyama, analyste chez Mizuho Securities. L'entreprise a adopté la stratégie de ne pas paniquer en réponse aux droits de douane et les ajustements de prix devraient rester limités et avoir des conséquences limitées sur les volumes vendus. » Donald Trump n'a donc pas réussi à complètement déstabiliser le maître sumo de l'automobile mondiale, à ce stade. En juillet, Toyota a encore vu ses parts de marché aux Etats-Unis progresser de 1,4 point, ce qui est considérable dans l'automobile. En 2024, le japonais occupait la deuxième marche du podium, derrière General Motors (17 %) et devant Ford (13 %), grâce notamment à une très bonne image qualité.


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L'échantillon Qiagen permet de diagnostiquer un bon trimestre d'activité pour les ventes de Biofire chez BioMérieux
La période du Covid révolue, Qiagen, l'un des géants mondiaux des tests PCR aux côtés de Roche et de Thermo Fisher qui a tenté de le racheter en 2020, se devait d'impressionner la Bourse avec des relais de croissance à deux chiffres. Cette semaine, l'entreprise allemande de diagnostic moléculaire, basée aux Pays-Bas mais cotée à Wall Street, a publié des résultats trimestriels à fin juin « excellents » du point de vue de la banque d'investissement Jefferies. A partir d'un chiffre d'affaires meilleur que prévu de 534 millions de dollars (+6% à taux de change constants), Qiagen a dégagé une marge opérationnelle de 29,9%, en hausse de 1,5 point de pourcentage. Invest Securities parle de résultats de « bonne facture » mais regrette néanmoins que les objectifs annuels de croissance n'aient été relevés que « modestement » et que les prévisions de bénéfices par action aient été laissées inchangées. « Ce relèvement est prudent et ne traduit pas une confiance excessive dans la dynamique au second semestre. » L'analyste Jan Koch de Deutsche Bank retient surtout que la copie rendue démontre la « forte dynamique de sa solution QIAstat-Dx », destinée notamment à la détection et à l'identification des agents pathogènes associés aux maladies gastro-intestinales ou à la méningite. Il constate que « la croissance s'est accélérée pour atteindre un impressionnant 41% en termes organiques, alimentée par les récentes extensions de la gamme de tests, un volume élevé de placements d'instruments [au-delà de l'objectif trimestriel de 150], ainsi qu'une croissance à deux chiffres des panels respiratoires », pour la grippe, les adénovirus ou la pneumonie en plus du coronavirus. Le PDG de l'entreprise, Thierry Bernard, a précisé lors d'une conférence téléphonique que QIAstat-Dx connaissait « une présence croissante à l'échelle mondiale. » Un quart des ventes « Cette solide performance de Qiagen est de bon augure pour les résultats du deuxième trimestre de bioMérieux [qui publiera ses comptes le 4 septembre], d'autant plus que les rapports actuels des pairs et les attentes du marché indiquent une baisse en glissement annuel des tests respiratoires Biofire (qui représentent 21% des ventes du groupe en 2024) », explique Jan Koch chez Deutsche Bank. bioMérieux, entreprise qui a atteint des record à la Bourse de Paris en 2020, est spécialisée dans le diagnostic in vitro. Elle conçoit et développe des solutions (machines, réactifs, logiciels) utilisées principalement pour le diagnostic des maladies infectieuses ainsi que pour la détection de micro-organismes dans les produits agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques. Les tests BioFire de bioMérieux interviennent, comme ceux de Qiagen, au niveau du diagnostic moléculaire : détection de l'ADN ou de l'ARN d'un virus ou d'une bactérie là où un test sérologique, par exemple, recherche des traces d'anticorps (et répond à la question « avez-vous été infecté récemment » plutôt qu'à celle « êtes-vous infecté en ce moment »). Deutsche Bank relève ses prévisions de résultats du deuxième trimestre pour BioMérieux et table désormais sur une croissance organique de 3% pour les tests respiratoires (contre -3% précédemment). Plus globalement, Jan Koch prévoit une croissance organique des ventes de 7% (contre +5 % précédemment) et, sur le semestre, une progression organique de 19% du bénéfice opérationnel (contre 18 % précédemment), ce qui représente une marge de 16,6% (+50 points de base en glissement annuel). Pierre Boulud, le PDG de BioMérieux, a déjà expliqué que la saison des maladies respiratoires se retranscrivait dans les comptes des premier et quatrième trimestres (d'octobre à mars). Aussi, généralement, le deuxième trimestre est une période de retour à la normale de l'activité. Sauf que la saison grippale tend maintenant à jouer les prolongations et que la baisse du taux de vaccination favorise la propagation des virus.


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Les activistes mettent toujours autant la pression sur les entreprises cotées
Les actionnaires activistes ne lèvent pas le pied après une année 2024 record. Ces investisseurs, qui tentent d'influencer la gouvernance ou la stratégie des entreprises, ont été très combatifs depuis janvier. Harley Davidson, Hewlett Packard, Bausch Health, Warner Bros, Victoria's Secret: les sociétés cotées sont nombreuses à avoir été visées. La banque Lazard a recensé 150 nouvelles campagnes d'activisme dans le monde. Ce chiffre est comparable aux 153 campagnes des six premiers mois de 2024 et dépasse de 23 % la moyenne historique sur cinq ans. Le record de l'année dernière (avec au total 255 campagnes) pourrait donc être battu. Avec 70 campagnes, les Etats-Unis restent, comme souvent, le terrain de chasse privilégié des activistes. Les secteurs de la technologie, de l'industrie et de l'immobilier ont été particulièrement visés. L'Asie-Pacifique, un territoire attractif Le fonds Land & Buildings s'est montré particulièrement actif et a réalisé un quart des campagnes totales. Il a été remarqué pour, en février, avoir réussi à remporter 3 sièges au conseil d'administration de la firme NHI, société de placement immobilier, bien qu'il ne détenait que 1 % des parts avant la campagne. L'Asie-Pacifique est également un territoire attractif. Lazard note que les activistes ont été dynamiques sur le marché japonais avec 34 campagnes, le double du total habituel. Les fonds spéculatifs occidentaux, jusque-là peu présents sur le marché nippon, s'y découvrent un appétit nouveau. Dalton Investments a demandé à Fuji Media Holdings de nommer de nouveaux administrateurs, de scinder ses activités immobilières et de réformer la gouvernance d'entreprise, tout en cherchant à éviter une lutte pour le contrôle de l'entreprise. Baisse des nouvelles campagnes en Europe En Europe, a contrario, les données font ressortir une baisse de 23 % du nombre de nouvelles campagnes (30) par rapport au premier semestre 2024. Le Royaume-Uni est resté la juridiction la plus ciblée, représentant 33 % des nouvelles campagnes, bien qu'en baisse par rapport à la moyenne historique de 39 %. Pour la première fois depuis plusieurs années, la santé a été le secteur le plus visé. Le fond Elliott Management reste, avec 7 campagnes, le champion de l'activisme actionnarial. Fort de son expérience, le fonds d'investissement américain est même le seul acteur à avoir réalisé au moins une campagne dans chaque zone géographique. Le fonds de Paul Singer continue d'aligner les coups d'éclat : il est parvenu en février à contraindre le pétrolier britannique BP à changer de cap et de direction, après une arrivée au capital remarquée. Aux Etats-Unis, il s'est intéressé à Phillips 66, le raffineur texan qui avait tapé dans l'oeil de Warren Buffett il y a quelques années. Les nouvelles structures peinent, en revanche, à se faire une place sur un marché si compétitif : à peine un quart des campagnes lancées au premier semestre ont été le fait de nouveaux entrants sur le marché.