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Hubert Troscianka bat le record du monde U20 du décathlon, les Français privés de médaille à l'Euro U20 de Tampere

Hubert Troscianka bat le record du monde U20 du décathlon, les Français privés de médaille à l'Euro U20 de Tampere

L'Équipe6 days ago
Le Polonais Hubert Troscianka s'est offert le record du monde U20 du décathlon ce vendredi, lors de l'Euro U20 de Tampere (Finlande) où il a logiquement été titré. Les Français, bien placés dans certaines épreuves, ont terminé la journée sans médaille.
Le nouveau roi du décathlon européen s'appelle Hubert Troscianka. Irrésistible jeudi et vendredi, le Polonais a été sacré champion d'Europe en battant le record du monde de la discipline (8514 points). Il efface des tablettes l'Allemand Niklas Kaul, qui avait réalisé 8435 points à l'Euro U20 de Grossetto (Italie) en 2017. Troscianka (19 ans), médaillé d'argent aux Mondiaux U20 en 2024, a particulièrement brillé sur 400 m, où il a battu le record du monde U20 sur un décathlon (46''21), et au lancer du javelot, où il a signé le meilleur jet dans un décathlon aux Championnats d'Europe U20 (68,87 m).
Les Français engagés dans des finales ce vendredi n'ont, eux, pas réussi à décrocher de médailles. Sur 100 m, Ylann Bizasene et Lenny Chanteur ont signé le même temps (10''50) et ont terminé au pied du podium (4e et 5e). La médaille était encore plus loin pour Rémi Mourié et Benjamin Becker à la longueur, et qui ont fini respectivement 7e (7,41 m) et 10e (7,21 m) de la finale de cet Euro U20.
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France : derniers réglages pour les Bleus du basket à deux semaines du début de l'Euro
France : derniers réglages pour les Bleus du basket à deux semaines du début de l'Euro

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

France : derniers réglages pour les Bleus du basket à deux semaines du début de l'Euro

À deux semaines du début de l'Euro (le 28 août contre la Belgique à Katowice en Pologne), l'équipe de France de basket entame la dernière partie de sa préparation. Cette dernière ligne droite doit lui permettre d'affiner les réglages sur le terrain, bonnifier les relations entre les joueurs et choisir les 12 élus appelés à disputer la compétition continentale. Laissés au repos pendant trois jours après leur victoire à Pau contre la Grande-Bretagne vendredi dernier (74-67), les Bleus se sont retrouvés mardi en Espagne, à Badalone. Ils y affrontent ce jeudi (21 heures) la Roja pour le premier des deux duels face à la sélection espagnole. Le second, programmé samedi à l'Accor Arena, sera aussi le théâtre d'un hommage aux deux récents retraités Nando De Colo et Nicolas Batum ainsi qu'aux rares internationaux ayant atteint la barre des 200 capes. Après le Monténégro (victoire 81-75 le 4 août en ouverture de la préparation) et la Grande-Bretagne, les partenaires de Guerschon Yabusele vont donc passer deux gros tests face à leur bourreau lors de la finale du dernier Euro en 2022. Leur meilleur ennemi contre lequel les matchs sont toujours homériques, électriques, et rarement amicaux. À voir aussi Après deux premières sorties inabouties face à des sélections de deuxième rang européen, le sélectionneur Frédéric Fauthoux estime que son équipe, confrontée à une cascade de forfaits (Victor Wembanyama, Mathias Lessort, Rudy Gobert et Evan Fournier), a encore « beaucoup de progrès à faire sur le collectif » et que « ce seront deux matchs très riches en enseignements ». « Défensivement on a laissé (à l'adversaire) des situations un peu trop faciles, en attaque on doit trouver plus de cohésion et d'affinités », développait à Pau le successeur de Vincent Collet. Ces deux rendez-vous - déjà alléchants - seront d'autant plus attendus qu'ils seront aussi l'occasion pour le sélectionneur d'y voir un peu plus clair dans le choix des douze internationaux retenus pour l'Euro. "𝘾𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙞𝙨 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙙𝙪 𝙗𝙞𝙚𝙣" Ménagé contre la Grande-Bretagne, Sylvain Francisco est de retour à l'entraînement pour une semaine décisive 👊#TeamFranceBasket | #PassionnémentBleu | #EuroBasket — Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 12, 2025 Blessé à une épaule et laissé au repos face à la Grande-Bretagne, le meneur Sylvain Francisco est de retour sur le parquet pour défendre ses chances. « Plus de peur que de mal », assure le meneur sur le site de la Fédération française de basket.

Duplantis repousse encore les limites, que vaudrait son nouveau record du monde dans les autres disciplines phares de l'athlétisme ?
Duplantis repousse encore les limites, que vaudrait son nouveau record du monde dans les autres disciplines phares de l'athlétisme ?

L'Équipe

time12 hours ago

  • L'Équipe

Duplantis repousse encore les limites, que vaudrait son nouveau record du monde dans les autres disciplines phares de l'athlétisme ?

Avec ce nouveau record du monde, Armand Duplantis a amélioré de 2,1 % celui de Renaud Lavillenie en 2014. Mais que représente cette progression dans d'autres disciplines de l'athlétisme ? Alors qu'il reste encore de belles années devant Mondo Duplantis pour faire grimper toujours plus haut un record du monde que personne n'osera penser à lui chiper avant une ou deux générations, nous avons voulu mettre en perspective la progression globale de cette marque. En franchissant 6,29 m, mardi à Budapest, le Suédois a amélioré le record du monde une 13e fois, portant l'ancien record de Renaud Lavillenie, 6,16 m en 2014, treize centimètres plus haut. Cela équivaut à une progression de 2,1 %. Si un athlète de la même trempe que Duplantis débarquait sur 100 m, au saut en longueur ou en hauteur, au lancer de javelot ou sur marathon, que vaudraient ces 2,1 % ? Nous avons soumis ces chiffres parfois délirants à des spécialistes, pour savoir si ces performances relevaient de l'utopie ou si un futur prodige pourrait s'en approcher. 100m - « La limite biologique pourrait se situer aux alentours de 9''30» : Guy Ontanon, ancien entraîneur des plus grands sprinteurs français En soi, le record du monde d'Usain Bolt, 9''58 le 16 août 2009 est l'un des records les plus stupéfiants de l'histoire. Le Jamaïquain a été le premier homme à courir sous les 9''70, puis sous les 9''60. Il a amélioré le record de 16 centièmes, soit de 1,6 %. Si Bolt l'avait fait progresser de 2,1 %, il aurait couru en 9''53. Et si un athlète venait à améliorer le record de Bolt de 2,1 %, il serait flashé en 9''38. Un chrono qui ne surprend pas Guy Ontanon, actuellement entraîneur à la Fédération française handisport. « On a déjà démontré à de multiples reprises, que, avec des conditions de vent optimisées, un temps de réaction parfait, Bolt aurait déjà pu courir en 9''48. Selon les biomécaniciens, on estime que la limite biologique pourrait se situer aux alentours de 9''30. Les limites humaines ne sont pas encore atteintes. Je pense qu'un record autour de 9''45 paraît plausible, avec un athlète qui a des qualités exceptionnelles et dans des conditions parfaites. Pour moi, les 6,29 m de Duplantis pourraient correspondre à un 9''49 sur 100 m. En revanche, l'opposition est un facteur prédominant dans le fait de repousser les limites. Quand il y avait Bolt, il y avait aussi des gens comme Tyson Gay, Justin Gatlin, une grosse opposition autour de 9''69, 9''72. Pour avoir un athlète à 9''30, je dirais qu'il faudrait avoir un petit pool d'athlètes aux alentours de 9''65. Aujourd'hui, la densité mondiale est plutôt à 9''75, 9''80. 9''70, ça devient rare, donc on est encore loin d'avoir un peloton de sprinters dont un qui pourrait flirter avec les 9''50. » Marathon - « 1h58, ça reste loin » : Christelle Daunay, ancienne recordwoman de France du marathon, entraîneuse et consultante télé La barrière des deux heures sur marathon est une performance mythique, et il a fallu des conditions non homologables (lièvres se relayant et prototypes de chaussures, entre autres) pour qu'un extraterrestre du nom d'Eliud Kipchoge s'en affranchisse. C'était en 2019, à Vienne, le Kenyan avait couru en 1 h 59'40''. Le record officiel, 2 h0'35'', a été établi en 2023 par un autre Kenyan, Kelvin Kiptum, décédé l'an passé. Christelle Daunay, 3e du marathon de New York en 2009 et entraîneuse, mesure ce qui sépare le peloton actuel d'une perf en 1 h 58'35''. « Il y aurait encore deux minutes à gagner sur le record du monde actuel, ce qui est une marge très importante. On s'en rapproche mais, en même temps, ça reste loin. Sur marathon, il y a moins de possibilités d'aller chercher un chrono que le nombre de concours à la perche », souligne-t-elle. Le Suédois dispute entre 15 et 20 concours par an. « Si on compare la perche et le marathon, Duplantis est seul au monde depuis longtemps et la marge est importante entre lui et le deuxième, qui est à 6,08 m actuellement. Sur marathon, il y a plus d'athlètes susceptibles d'aller chercher le record du monde actuel. De nouveaux athlètes arrivent sur le circuit et veulent aller chercher ce record. Et sur des départs comme à Londres ou Chicago, il y a toujours des envies d'aller très vite dès le premier semi, et faire des tentatives quand les conditions sont bonnes. Il y a aussi eu plus de records du monde établis par des athlètes différents : Kelvin Kiptum, Kipchoge, Kenenisa Bekele s'en était rapproché quand il avait fait Berlin. À la perche, Duplantis est le seul à pouvoir battre son propre record du monde. » Longueur - « Si Bolt avait appris le double ciseau, il aurait fait 9,13 m comme ça » : Renaud Longuèvre, ancien entraîneur national de sprint, longueur et haies Avec une progression de 2,1 %, le record du monde de la longueur serait au-delà de la barre mythique des 9 mètres. En 1991, Mike Powell ajoutait, avec 8,95 m, 5 centimètres à la marque de Bob Beamon, réalisée en 1968. Mais c'est bien la star des Jeux de Mexico qui a fait faire le plus grand bond au record, situé à 8,35 m avant ce saut de légende, soit 6,6 % de mieux. « Beamon, c'est vrai que c'est 6 %, mais c'était à 2 000 m d'altitude, rappelle Renaud Longuèvre, entraîneur au centre national de l'équipe des Pays-Bas. Et il y a un autre paramètre, c'est que le règlement antidopage de la Fédération internationale est entré en vigueur en 1974, et que donc en 1968, les stéroïdes anabolisants étaient clairement autorisés, les contrôles n'existaient pas. » « 9,13 m, je pense que c'est possible, reprend l'ancien coach du double champion du monde Ladji Doucouré. Si un mec comme Bolt déboule, qui apprend à l'âge de 15 ans la technique du double ciseau, qui n'est quand même pas compliquée quand on est un peu coordonné. Si Bolt avait appris le double ciseau, en se levant le matin, il aurait fait 9,13 m comme ça. » Dernier paramètre à prendre en compte selon le technicien : « Le fait que la perche est un saut avec une barre. Si Duplantis passe 6,30 m, mais qu'il a le bassin qui est 15 cm au-dessus, c'est 6,45 m qu'il a sauté, en performance absolue. Contrairement à la longueur ou au triple saut, et même en sprint, tu ne vises pas une performance. Tu constates après coup où tu as atterri, où ton chrono s'est arrêté. Donc en termes d'engagement psychologique, ce n'est pas du tout la même chose. » Hauteur - « Ce serait dingue » : Mickaël Hanany, médaillé de bronze européen en 2012, 2e performeur français de l'histoire, et désormais entraîneur aux Etats-Unis En son temps, Javier Sotomayor a fait progresser le record du monde de trois centimètres, franchissant 2,43 m, 2,44 m et 2,45 m. Alors 2,50 m... Le dernier à avoir approché la fameuse marque établie à Salamanque en juillet 1993 est le Qatarien Mutaz Barshim, en 2014, avec 2,43 m. « Pour moi, ce serait dingue. Quand on voit depuis combien d'années le record de Sotomayor tient... Ce qui est différent, c'est que, à la perche, il y a la dimension d'un objet qu'on peut utiliser, donc d'une progression technologique, parce qu'on voit quand même qu'il y a plus de personnes qui passent 6 m maintenant. En hauteur, c'est la performance intrinsèque. Mais si je voyais un gars passer 2,45 m, 2,46 m, 2,47 m, etc., comme ça, je trouverais ça énorme. Le fait de pouvoir reproduire cet effort-là plusieurs fois, c'est vraiment qu'il est à part. Ce serait hors norme. Quand on regarde les gens qui battent les records du monde, ils le font peut-être une fois ou deux. Et c'est rare d'avoir un mec qui a cette marge-là. Je pense qu'on a affaire un peu à un extraterrestre. La marge de Duplantis au-dessus de la barre ? En hauteur, on n'a pas eu un mec qui sautait à 2,50 m ou 2,55 m, donc on n'a pas cette notion de marge. À la perche, avant Duplantis, quand Renaud Lavillenie a battu le record du monde, on se disait qu'il n'allait pas être battu tout de suite. Jusqu'à ce que tu aies un mec qui arrive, avec cette marge justement, qui arrive à allier vitesse, poids, puissance, technique, folie. Psychologiquement, c'est vraiment un monstre aussi. À la hauteur, on n'a pas cet extraterrestre actuellement. » Javelot - « Vetter aurait pu passer la barre des 100 m » : Jacques Danail, entraîneur national de javelot et coach du recordman de France Teuraiterai Tupaia La barre mythique des 100 m au javelot serait franchie si un lanceur venait à améliorer le record du monde de Jan Zelezny (98,48 m en 1996) de 2,1 %. La ligne avait déjà été dépassée en 1984, avec les javelots dits « planeurs », et le règlement avait changé suite aux 104,80 m de l'Est-Allemand Uwe Hohn. « Il y a un athlète qui, s'il n'avait pas été blessé, aurait pu atteindre cette barre, c'est l'Allemand Johannes Vetter. Il a fait 97,76 m (en 2020). Il avait intitulé cet objectif "mission 100". Désormais, ça semble utopique qu'il les réalise. Je crois en revanche à un phénomène futur, comme Mondo Duplantis, on le verra sans doute dans les dix prochaines années. Il y en a un tous les 20 ou 30 ans. Il y avait une génération dorée il y a quatre, cinq ans, avec six lanceurs entre 92 et 94 mètres. Aujourd'hui, le champion olympique a un record à 92 m, la densité est située entre 88 et 92 m. Il faudra attendre une génération autour des 95 mètres. La concurrence joue un rôle dans l'optimisation des performances, même si à la perche, Duplantis est seul au monde. L'évolution du matériel pourra peut-être aussi jouer un rôle, un peu comme les chaussures en carbone. Pour l'instant, les javelots sont passés de l'aluminium à la fibre carbone et au carbone pur. Ils sont beaucoup plus rigides. Des recherches sont faites pour améliorer l'aérologie du javelot, qui pourrait planer davantage. Mais ce n'est pas utopique qu'on puisse avoir un phénomène comme Duplantis. »

Une marge immense, un 33e concours victorieux d'affilée et un 13e record du monde pour Duplantis à un mois des Championnats du monde
Une marge immense, un 33e concours victorieux d'affilée et un 13e record du monde pour Duplantis à un mois des Championnats du monde

L'Équipe

timea day ago

  • L'Équipe

Une marge immense, un 33e concours victorieux d'affilée et un 13e record du monde pour Duplantis à un mois des Championnats du monde

À un mois des Mondiaux de Tokyo, le Suédois Armand Duplantis a battu ce mardi le record du monde de la perche pour la troisième fois de l'année et la treizième fois de sa carrière, mardi au meeting de Budapest, avec un bond à 6, 29 m. Pour le grand public, Armand Duplantis est ce perchiste cool, surdoué et aussi un peu malin, qui bat son record du monde centimètre par centimètre pour toucher un petit jackpot à chaque fois, pratique assumée dans le temps par son prédécesseur, Sergueï Bubka. Il est vrai que son compte en banque sera un peu plus garni mercredi matin. Et si la barre a tremblé, histoire d'entretenir le suspense dans le feuilleton à la fois le plus impressionnant et confortable de l'athlétisme actuel, sa marge reste immense. Impressionnant, parce que, mardi, dans la touffeur du stade national de Budapest (Hongrie), où était délocalisé le Mémorial Gyulai Istvan, d'ordinaire organisé à Székesfehérvar, « Mondo » Duplantis (25 ans) a écrit une nouvelle ligne de sa légende. Pourtant, il a dû s'y reprendre à plusieurs reprises. Il avait déjà essuyé un échec à son entrée, à 5,62 m, puis un autre à 6,11 m. La première tentative de record n'était pas non plus fructueuse. Les records tombent sur un rythme de croisière Au deuxième essai, l'obstacle placé à 6,29 m a oscillé mais est bien resté sur les taquets. Ses cuisses ont touché, mais son bassin, lui, était largement au-dessus. Au final, c'est un centimètre de mieux que son précédent record, établi le 15 juin à Stockholm, chez lui, et qui avait un goût si particulier. Celui-là est le treizième de sa collection, commencée en février 2020, à 6,17 m. Douze centimètres en six saisons, un rythme de croisière qui ancre le sauteur dans la durée, dans un sport qui se cherche des stars grand public. Dans une célébration plus mesurée qu'à Stockholm, le double champion olympique (2021, 2024) croisait les bras face au public, avant d'être soulevé par le perchiste grec Emmanouil Karalis puis d'aller, comme à son habitude, embrasser sa fiancée, et poser fièrement avec ses parents et entraîneurs. Petite nouveauté, il a cette fois enlacé sa soeur cadette, Johanna. Après une saison de NCAA, où elle a porté son record à 4,39 m, l'étudiante de l'université de l'État de Louisiane (23 ans) était engagée dans le concours féminin, où elle a pris la 8e place (4,16 m). Karalis, deuxième avec 6,02 m, voyait son pote battre le record pour la troisième fois de l'année. Il était son dauphin cet hiver, au All Star Perche de Clermont-Ferrand, quand il avait franchi 6,27 m. Lui avait battu son record national avec 6,02 m. En Suède, il y a deux mois, le Grec s'était loupé (5e avec 5,60 m) quand Duplantis s'était envolé à 6,28 m devant les siens. Mardi, il a de nouveau fini deuxième, à la bagarre jusqu'à 6,11 m, une barre 3 centimètres au-dessus de son record actuel (6,08 m le 2 août). « Manolo », avec un premier saut réussi à 6,02 m, son huitième concours à plus de 6 mètres, a confirmé qu'il est le meilleur adversaire du prodige né en Louisiane. « J'ai l'impression qu'il y a toujours de petites façons de s'améliorer et de continuer à progresser. » Armand Duplantis, après son 13e record du monde « Que vous faut-il pour aller encore plus haut ? », l'interrogeait-on l'hiver dernier, peu de temps après ses 6,27 m. « C'est surtout la vitesse. C'est probablement là que je travaille le plus, mais c'est un tout : la vitesse, la force, la technique, tous ces petits détails qui contribuent aux grands résultats. C'est comme ça qu'on découvre de nouvelles informations, qu'on trouve différentes façons de gagner. C'est tellement complexe, avec tant de subtilités, ce qui rend la tâche très difficile, mais ça offre aussi des possibilités infinies de s'améliorer. J'ai l'impression qu'il y a toujours de petites façons de s'améliorer et de continuer à progresser. » Son 33e concours victorieux d'affilée Duplantis, qui n'a plus été battu depuis sa quatrième place à Monaco, le 21 juillet 2023, aligne son 33e concours victorieux. C'est le côté confortable du scénario. Une fois l'intrigue posée, on peut compter sur cette valeur sûre, parce qu'on sait que quand les conditions sont réunies, comme c'était le cas mardi avec un temps chaud et pas de vent, le Suédois a toutes les chances de faire mouche. En plein coeur de l'été, dans une période où tout tourne au ralenti, la perf du quintuple champion du monde est comme un cocktail éternellement frais, que l'on siroterait au bord de la piscine au coeur d'un été qui n'en finit jamais. Il vient rappeler que les Mondiaux approchent enfin (13-21 septembre, à Tokyo). Et donc que la saison est loin d'être finie. Avec huit concours dans les jambes depuis le printemps, le perchiste a gardé de la fraîcheur pour l'épisode final. Il a prévu de resauter dès samedi au meeting Ligue de diamant de Silésie (Pologne, 16 août), et disputera la finale de la Ligue de diamant, à Zurich (27-28 août).

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