
ArcelorMittal «excessivement inquiet» du temps pris pour «protéger» le marché européen de l'acier
«Nous sommes excessivement inquiets, car ça prend du temps, ça ne vient pas», a déclaré le président d'ArcelorMittal France Alain Le Grix de La Salle lors d'une audition devant les députés français, durant laquelle il a rappelé que son groupe attendait la concrétisation rapide du plan acier annoncé en mars par Bruxelles avant de pouvoir confirmer un investissement de décarbonation à Dunkerque en France annoncé par le groupe en mai.
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Le Parisien
21 minutes ago
- Le Parisien
« Nous avons embauché un collaborateur pour la faire fonctionner » : à Angers, des gâteaux réalisés avec une imprimante 3D
Chez Maison Bécam, une chaîne de boulangeries artisanales née en 2005 à Angers (Maine-et-Loire), on respecte les traditions et on vit avec son époque. Alors, quand, en 2024, Marine Coré-Baillais a présenté son imprimante 3D alimentaire Patiss3 dans l'émission de M 6 « Qui veut être mon associé ? » , le fondateur de l'enseigne Nicolas Bécam, 46 ans, a tilté. « Nous testons l'appareil dans notre atelier de pâtisserie depuis avril, révèle-t-il. Il entrera en production dès septembre. » Le dispositif permet d' élaborer des pièces sur-mesure , trop complexes ou trop fragiles à réaliser à la main. N'allez pas croire qu'il s'agit d'une machine à tuer l'emploi. « Nous avons embauché un collaborateur pour la faire fonctionner », insiste Nicolas Bécam. Au fait, comment ça marche ? Une esquisse est modélisée via un logiciel, qui envoie les données à une buse. Celle-ci injecte alors une préparation liquide — eau, lait — dans un bac à produits secs — farines — en reproduisant le dessin original en pâte sucrée ou salée. « Quinze minutes de fabrication. Un léger dépoussiérage en sortie de bac. Vingt minutes de cuisson. Taille maximale des pièces : 40 x 40 cm », détaille Nicolas Bécam. Coût : 35 000 euros. Un des robots les moins chers de l'atelier. Une version quatre buses-quatre bacs sera livrée à l'automne. De quoi offrir des gâteaux exceptionnels et donner encore plus de lustre aux gourmandises de Maison Bécam, qui, à ce jour, compte 27 boutiques à travers la France et vise les 50 adresses en 2026.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Budget 2026 : François Hollande réclame «une révision profonde» pour ne pas censurer
Deux jours après les annonces chocs du premier ministre François Bayrou sur un plan d'économies de 43,8 milliards d'euros, l'ancien chef de l'État appelle à «protéger les revenus des plus faibles» et «préserver les aides aux collectivités locales». François Hollande demande au gouvernement «une révision profonde» de son projet de budget pour 2026 s'il veut éviter une censure du Parti socialiste à l'automne. «Si le gouvernement veut écarter le risque de la censure, il doit réviser profondément ce budget. Il doit bouger et chercher des compromis», a estimé l'ancien chef de l'État dans un entretien jeudi au Monde, deux jours après les annonces chocs du Premier ministre sur un plan d'économies de 43,8 milliards d'euros. Le député de Corrèze liste quatre conditions: «une augmentation de la fiscalité sur les hauts patrimoines, qu'il s'agisse du principe de la taxe Zucman ou du rétablissement d'un impôt modernisé sur la fortune». Il demande ensuite de «revenir sur certaines aides aux entreprises et notamment sur les exonérations de cotisations sociales qui représentent plus de 70 milliards d'euros contre 35 milliards à la fin de mon quinquennat». À lire aussi Budget 2026 : sport, Travail, Défense… Les grands perdants et les épargnés du coup de rabot de 10 milliards sur les dépenses de l'État Publicité «L'esprit de responsabilité ne revient pas exclusivement à l'opposition» Le socialiste appelle aussi à «protéger les revenus des plus faibles, c'est-à-dire les petites retraites et les prestations familiales» ainsi qu'à «préserver les aides aux collectivités locales pour soutenir l'équipement du pays». Déjà défavorable - mais minoritaire au sein de son groupe - à la dernière censure déposée par les socialistes sur les retraites, l'ancien président préférerait qu'on n'en arrive pas à la censure du gouvernement. Sans budget, la France «entrera dans une double instabilité, financière car les marchés seront cruels, et politique avec le spectre d'une nouvelle dissolution. Qui a vraiment intérêt à ce désordre ?», prévient-il. Mais «l'esprit de responsabilité ne revient pas exclusivement à l'opposition. C'est d'abord à l'exécutif d'en faire la démonstration», juge-t-il.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
«Les promos Lidl sont notre tombeau» : les viticulteurs bordelais indignés par des bouteilles de vin AOC vendues à 1,39 euro
Alors qu'un viticulteur bordelais s'est suicidé dans ses vignes en mai, la vente de bouteilles de vin AOC à 1,39 euro par Lidl est reçue comme une «provocation» par les syndicats viticoles. Plusieurs actions de protestation ont été menées, le 12 juillet, devant les magasins girondins de l'enseigne. Boire un canon, c'est sauver un vigneron... À condition d'acheter la bouteille de vin au juste prix. Or, dans les rayons des magasins Lidl, une promotion affiche des bouteilles de vin AOC à 1,39 euro, un prix bien en dessous du coût de production des viticulteurs. Les syndicats viticoles de la Gironde jugent cette pratique inacceptable. Alors qu'un vigneron s'est donné la mort dans ses vignes début mai, la FNSEA33 et les JA33 se sont unis pour dénoncer cette «provocation». À leurs yeux, proposer des prix si bas revient à dire que «le travail des vignerons ne vaut rien». Les organisations syndicales ont donc manifesté devant plusieurs magasins de l'enseigne dans le Bordelais, brandissant des slogans comme : «Vos promos sont notre tombeau» ; «Lidl, le mépris des bonnes choses» ; «On est sur la paille». Ils espèrent ainsi faire entendre raison à la marque allemande qu'ils accusent «d'étrangler les exploitations viticoles». Ils reprochent aussi à Lidl «d'installer l'idée dans l'esprit du consommateur qu'un vin de qualité peut et doit se vendre à bas prix». Publicité Prix inférieur au coût de production Ciblée dans ses magasins de Saint-André-de-Cubzac, Libourne, Coutras, La Réole et Lesparre, l'enseigne Lidl n'a pas répondu à nos sollicitations pour l'instant. Toutefois, ce n'est pas la première fois que les viticulteurs bordelais dénoncent ces prix trop bas. En mars 2024, le collectif Viti 33 avait déjà bloqué la centrale de Lidl à Cestas pour protester contre des bouteilles de Bordeaux vendues à 1,89 euro. En juin 2025, c'est à l'enseigne Aldi que la filière avait rappelé que «la vente de bouteilles de vin de Bordeaux à moins de 3 € - prix inférieur au coût de production - met en péril des milliers d'exploitations viticoles». En attendant que la grande distribution entende leur appel, les syndicats viticoles s'adressent aux consommateurs et les invitent à refuser d'acheter du vin vendu en dessous du juste prix, soit au minimum 3 euros la bouteille. Pour faire des économies tout en soutenant les producteurs, il est aussi possible de se fournir en caisses de vins directement chez les viticulteurs - qui effectuent le plus souvent des livraisons.