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Les huit favorites sous la loupe

Les huit favorites sous la loupe

La Presse3 days ago
Les meilleures joueuses de tennis au monde s'amènent à Montréal. Du moins, presque toutes. Aryna Sabalenka, Qinwen Zheng et Paula Badosa, 3 membres du top 10, ont déclaré forfait. Voici les huit premières têtes de série présentes à l'Omnium Banque Nationale.
1. Coco Gauff (2e au classement WTA), États-Unis
Elle a gagné à Roland-Garros. Elle a atteint la finale à Madrid et à Rome. Coco Gauff connaît une autre saison à la hauteur de son talent et de son potentiel. Elle a 21 ans et elle arrivera à Montréal en tant que favorite à cause du forfait de Sabalenka. À Wimbledon, elle a été sortie dès son match d'entrée. L'Américaine n'a pas joué depuis le 21 juillet. Elle ne pourra faire autrement que de rebondir.
2. Jessica Pegula (4e au classement WTA), États-Unis
PHOTO NICK WASS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Jessica Pegula
Malgré sa position au classement, Pegula passe sous le radar. Allez savoir pourquoi. Peut-être parce que ses trois titres en 2025 ont été acquis dans des tournois de second ordre, soit à Austin, Charleston et Bad Hambourg. Qu'à cela ne tienne, seule Sabalenka revendique autant de titres en 2025. Et Pegula a remporté les deux dernières éditions de l'OBN. C'est pourquoi elle passe devant Iga Świątek dans l'ordre des têtes de série du tournoi.
3. Iga Świątek (3e au classement WTA), Pologne
PHOTO KIN CHEUNG, ASSOCIATED PRESS
Iga Swiatek
Son triomphe à Wimbledon l'a ramenée plus près du sommet, au troisième rang mondial. Depuis le début de Roland-Garros, le 26 mai, elle a perdu 2 fois… en 17 matchs. La Polonaise a retrouvé ses repères. Avec le retrait de Sabalenka, il y a pour elle une occasion à saisir. Świątek peut battre n'importe qui n'importe quand. Elle a gagné 6 de ses 10 matchs contre des joueuses du top 10 cette saison.
4. Jasmine Paolini (9e au classement WTA), Italie
PHOTO JOANNA CHAN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Jasmine Paolini
Vous n'avez pas encore vu jouer Paolini ? Quelle chance. Vous pourrez la découvrir. Les habitués savent que la joueuse de petite taille peut changer l'allure d'un match en un seul jeu. Tenace, téméraire et travaillante, l'Italienne a commencé la saison en lionne. Elle a gagné à Rome, chez elle, mais depuis, elle se cherche quelque peu. Elle a remporté 12 de ses 18 matchs sur dur en 2025. Montréal sera peut-être un tournant.
5. Mirra Andreeva (5e au classement WTA), Russie
PHOTO GLYN KIRK, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Mirra Andreeva
Elle a un peu de Maria Sharapova, un peu d'Aryna Sabalenka, un peu de Caroline Wozniacki. En fait, elle a presque tout. Andreeva a eu 18 ans en avril. Il y a des aspects de son jeu à polir, comme ses retours de service. Néanmoins, la Russe en a fait suffisamment cette saison pour grimper au cinquième rang. Peu de joueuses ont un potentiel aussi immense qu'Andreeva parmi les jeunes talents de la WTA.
6. Madison Keys (8e au classement WTA), États-Unis
PHOTO KIRILL KUDRYAVTSEV, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Madison Keys
Comme une étoile filante, Madison Keys a traversé le ciel de la WTA en scintillant en début d'année avant de s'éteindre et de disparaître. À 29 ans, elle a gagné en janvier son premier titre majeur, aux Internationaux d'Australie. Pour y arriver, elle a battu coup sur coup Iga Świątek et Aryna Sabalenka. Deux performances magistrales. Elle n'a refait aucune finale depuis. Quelques coups d'éclat, mais rien de comparable à son début d'année.
7. Emma Navarro (11e au classement WTA), États-Unis
PHOTO KIN CHEUNG, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Emma Navarro
Si on sondait l'amateur de tennis moyen et qu'on lui demandait quelle Américaine a le plus de chances de remporter l'OBN, le nom d'Emma Navarro serait très peu, voire jamais mentionné. Pourtant, la New-Yorkaise se maintient autour de la 10e place depuis un an. Elle peine cependant à progresser bien au-delà de ce rang. Elle a un titre à Mérida acquis en février et la liste de ses faits d'armes en 2025 s'arrête à celui-ci.
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Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ?
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La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ?

Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ? Que retenez-vous de la carrière de Jacques Villeneuve ? Son championnat des pilotes ou sa lente dérive chez BAR ? De José Théodore : son trophée Hart ou ses années avec les Capitals de Washington ? Des olympiens : de leur moment de grâce ou de toutes les fois où ça n'a pas fonctionné ? Alors lorsqu'il est question d'Eugenie Bouchard, rayonnante et épatante gagnante lundi soir au Stade IGA, pourquoi s'attarde-t-on autant à son déclin ? Le parcours des athlètes est rarement une ligne droite. Ni même des montagnes russes. C'est souvent un saut à la perche. L'élan est fulgurant. L'ascension, rapide. Le passage au sommet, grisant et éphémère. Puis la retombée, inévitablement brutale. C'est ce qui s'est produit pour Eugenie. Son cas n'est pas unique. Pensez à Bianca Andreescu, qui a conquis ses trois titres la même année. À Emma Raducanu, qui n'a rien gagné depuis son triomphe à Flushing Meadows. À Jelena Dokić. À Tracy Austin. Les palmarès sont remplis d'étoiles filantes. Pas juste au tennis. Dans tous les sports. Les causes sont multiples : blessures, changements corporels, environnement toxique, anxiété de performance, perte de motivation, dépression, distractions, amours, yips… Je souhaite qu'un jour, Eugenie publie ses mémoires et nous explique ce qui s'est vraiment passé. Il reste qu'on en connaît déjà de grands bouts. Sa carrière a été ralentie par une chute sur le plancher mouillé du vestiaire aux Internationaux des États-Unis, en 2015. Les organisateurs du tournoi ont voulu minimiser l'impact de l'incident. On les comprend ; il y avait beaucoup d'argent en jeu. Un jury les a trouvés responsables pour 75 % des dommages subis. Or, bien qu'Eugenie ait reçu une compensation financière, elle n'a jamais retrouvé son niveau de jeu d'antan. Ne sous-estimons pas non plus la rançon de sa gloire précoce. Comme une jeune chanteuse pop, elle a passé la fin de son adolescence et le début de sa vie adulte sous les projecteurs. Les attentes étaient élevées. La pression, constante. Bien sûr qu'il y a pire que de passer ses journées dans les aéroports ou sur les terrains de tennis. C'est une situation enviable, j'en conviens. Mais ça ne fait pas disparaître le trac et l'anxiété de performance pour autant. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Eugenie Bouchard Après, ce qui me frappe avec Eugenie Bouchard, c'est la réaction démesurée du public québécois face à ses insuccès. En seulement quelques mois, elle est passée du statut d'idole à celui de piñata. Sauf erreur, le seul autre athlète québécois qui s'est retrouvé dans une situation comparable, c'est Jonathan Drouin. Qu'ont-ils en commun ? Les deux ont connu des problèmes en 2016. Eugenie, sur le terrain. Jonathan, en refusant une assignation à la Ligue américaine. C'était l'année du Brexit. L'année de la montée en puissance de Donald Trump. L'année où la parole s'est libérée – et pas toujours pour le mieux. Insulter un athlète en ligne est alors devenu un sport en soi. Depuis, la WTA a documenté une explosion des insultes, souvent de la part de parieurs frustrés. Mais dans le cas d'Eugenie, les critiques venaient de partout. On lui a reproché d'être trop active sur Twitter. Sur Instagram. De passer plus de temps dans les soirées mondaines que sur les terrains de tennis. C'est faux. Gabriela Dabrowski a confirmé cette semaine qu'Eugenie était une joueuse travaillante. Mes deux cennes ? Ce qui dérangeait vraiment, c'était son sourire. Son humour. Sa légèreté. Ses photos sexy. Des critiques injustifiées. Quand Shady El Nahas, vice-champion du monde de judo, participe à L'île de l'amour, on sourit. Quand le footballeur Marc-Antoine Dequoy va à Big Brother, on s'enthousiasme. Jonathan Huberdeau pose en maillot de bain sur un bateau ? On lui envoie un cœur. Le gymnaste Félix Dolci publie une photo de lui torse nu ? Pouce en l'air. Eugenie en bikini ? Oh my dear ! Shocking ! Mon amour, change le code de l'iPad. Faut surtout pas que les enfants tombent là-dessus ! (Comment vous dire…) Si autant de sportives, comme Eugenie Bouchard, exposent leur vie sur les réseaux sociaux, c'est parce que ça représente une source importante de leurs revenus. C'est une façon pour elles de réduire l'écart de richesse avec les athlètes masculins. La patineuse de vitesse Courtney Sarault, elle-même très active sur Instagram, m'expliquait récemment : « Je comprends l'importance des réseaux sociaux, notamment pour les femmes dans le sport. Je ne publie pas seulement pour avoir l'air cool ou pour recevoir des likes. Je le fais parce que ça m'aide financièrement, et ce, même si j'ai atteint le plus haut niveau possible dans mon sport. » Voilà un contexte qu'on oublie trop souvent. Quelles autres critiques sont formulées à l'endroit d'Eugenie Bouchard ? Son caractère. Froide. Hautaine. Détachée. Encore là, c'est contradictoire. Peu d'athlètes interagissent autant avec leurs partisans. Elle répond à des commentaires. Elle s'engage. Elle ouvre une porte généreuse sur sa vie privée. Combien de joueurs de la LNH en font autant ? Eugenie a commis des erreurs. Oui, elle a fait des déclarations discutables. Oui, elle a pris des décisions mal avisées. Aurait-elle dû changer d'entraîneur si souvent ? Probablement pas. Son costume de junkie à l'Halloween manquait-il d'empathie pour les victimes de la crise du fentanyl ? Totalement. A-t-elle manqué d'esprit sportif en refusant de serrer la main d'une adversaire roumaine avant une partie ? Cherchez des bibittes, vous en trouverez. Au final, Eugenie Bouchard ne mérite pas le quart du huitième du seizième de la haine qu'elle a encaissée. Elle n'est pas restée longtemps au sommet ? Et alors ? Quatre-vingt-dix-huit pour cent des joueurs de tennis professionnels n'atteindront jamais le cinquième rang mondial ! Elle, elle l'a fait, en traçant un chemin pour les Canadiens qui lui ont succédé. « Elle a donné beaucoup de confiance aux jeunes comme moi, a indiqué Leylah Annie Fernandez lundi. Eugenie, c'est une légende du tennis canadien ! » Célébrons Eugenie Bouchard pour ce qu'elle a fait, plutôt que ce qu'elle n'a pas fait. Pour sa finale à Wimbledon. Pour ses demi-finales à Melbourne et Roland-Garros. Pour le très beau spectacle qu'elle a offert à son public montréalais, lundi soir. Et pour avoir prouvé aux joueurs canadiens qu'eux aussi, ils pouvaient briller au tennis.

Bouchard repousse la retraite d'au moins deux jours
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  • La Presse

Bouchard repousse la retraite d'au moins deux jours

Eugenie Bouchard n'est pas encore tout à fait prête pour la retraite. La Québécoise s'est permis au moins un match de plus. Dans un stade IGA de plus en plus bruyant à mesure que les projecteurs remplaçaient le soleil, la Québécoise a défait la Colombienne Emiliana Arango en trois manches de 6-4, 2-6, 6-2, lundi soir. Bouchard avait déjà annoncé que l'Omnium Banque Nationale serait son dernier tournoi. Et sa faible activité des dernières années – elle n'apparaît plus au classement mondial – laissait croire à de bien minces chances de victoires face à une rivale de 24 ans, classée 82e au monde. Mais Bouchard avait encore de l'essence dans le réservoir, si on se fie aux nombreux longs échanges qu'elle a disputés. Elle avait devant elle une rivale qui semblait capable de retourner les balles hors d'atteinte pour la moyenne des ours. Mais après une baisse de régime en deuxième manche, Bouchard est revenue en force en troisième manche, pendant que sa rivale semblait par moments perdre son sang-froid. Bouchard tentera une nouvelle fois de repousser la retraite au deuxième tour, cette fois face à la Suisse Belinda Bencic, 17e tête de série. Détails et réactions à venir.

Les mots d'encouragement de Nicolas Arseneault n'ont pas suffi
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Dimanche, Nicolas Arseneault a causé la surprise à Toronto en remportant son tout premier match de tableau principal à l'ATP, à l'Omnium Banque Nationale. Vingt-heures plus tard, 500 km à l'est, sa grande sœur Ariana Arseneault souhaitait en faire tout autant. Devant une quadruple championne en grand chelem, la commande était toutefois trop lourde. Noamia Osaka l'a donc battue 6-4, 6-2 dans un match de premier tour de l'Omnium Banque Nationale (OBN), lundi. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Naomi Osaka renvoie un service à Ariana Arseneault Disputé sous une chaleur torride, avec des vents qui jouaient parfois des tours, le match ne passera pas à l'histoire, les deux joueuses éprouvant quelques pépins de précision. Elles ont d'ailleurs cumulé 11 doubles fautes (six pour Arseneault, cinq pour Osaka). Sauf que pour Arseneault, affronter une joueuse du calibre d'Osaka était la chance d'une vie. D'une part, elle disputait un premier match dans un tournoi de calibre WTA 1000. D'autre part, elle ne devait pas même prendre part aux qualifications de l'OBN, jusqu'à ce que le forfait de deux joueuses lui ouvre une porte dans ce tableau. C'est pourquoi elle était malgré tout rayonnante à sa rencontre d'après-match avec les médias. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Naomi Osaka et Ariana Arseneault à l'issue du match « Quand je me suis qualifiée, je sentais que je méritais d'être dans le tableau principal. J'étais surtout enthousiaste de voir que j'affrontais une championne, que ce serait une expérience incroyable, un bel apprentissage, car c'est le début de ma carrière », a-t-elle noté. Arseneault jouait au lendemain de la victoire inattendue de son frère Nicolas. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Ariana Arseneault « Avant mon premier match de qualif, on s'est parlé sur FaceTime, comme on le fait toujours, a raconté l'Ontarienne. Chaque fois, on se crie après dans le téléphone, on se motive. Je pense qu'il était vraiment enthousiaste qu'on soit tous les deux dans le tableau principal. Quand il a gagné, il a dit : maintenant, c'est ton tour ! C'est un moment incroyable pour notre famille. » Arseneault repartira avec 10 points de classement et quelque 12 000 $, de quoi lui permettra de grimper de quelques échelons depuis le 515e rang, où elle siège cette semaine. Cross également vaincue En début de journée, Kayla Cross s'est quant à elle inclinée non sans avoir offert une bonne bataille à une rivale plus aguerrie. La Russe Kamilla Rakhimova l'a emporté 4-6, 6-3, 6-2, en 1 h 55 min de jeu. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Kayla Cross Cross, une joueuse de 20 ans classée 262e, disputait un premier match à l'Omnium Banque Nationale. Elle y participait à titre d'invitée. Rakhimova en était elle aussi à une première présence. Mais à 23 ans, elle vient de connaître un certain succès dans la portion herbacée de la saison, avec à la clé une qualification pour le 3e tour à Wimbledon. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Kayla Cross On comptait neuf Canadiennes au tableau principal du tournoi. Avant le début de la session de soir, trois avaient gagné (Victoria Mboko, Bianca Andreescu et Rebecca Marino), trois avaient perdu (Cross, Arseneault et Marina Stakusic). Les trois autres joueront en soirée lundi (Eugenie Bouchard et Carson Branstine) et mardi de jour (Leylah Annie Fernandez).

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