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Narcotrafic : une greffière du tribunal de Saint-Nazaire soupçonnée d'avoir fait fuiter des éléments d'une enquête

Narcotrafic : une greffière du tribunal de Saint-Nazaire soupçonnée d'avoir fait fuiter des éléments d'une enquête

Le Figaro6 days ago
gée de 43 ans, la magistrate sera jugée en septembre pour avoir révélé des informations sur un dossier criminel à un tiers susceptible d'y être impliqué.
Une greffière du tribunal de Saint-Nazaire, soupçonnée d'avoir transmis des informations à des tiers à propos d'une enquête sur un trafic de drogue, sera jugée du 15 au 19 septembre, a appris l'AFP jeudi, auprès du procureur d'Angers. Le renvoi devant le tribunal correctionnel d'Angers concerne «un total de quatorze personnes, dont la greffière», a précisé à un correspondant de l'AFP le procureur de la République d'Angers, Éric Bouillard, confirmant une information de Presse Océan.
Les infractions reprochées à la fonctionnaire portent sur la «révélation d'informations sur une enquête ou une instruction pour crime ou délit puni de 10 ans relevant de la criminalité à une personne susceptible d'y être impliquée» et «bris volontaire ou détournement de scellés», a-t-il ajouté. Cette fonctionnaire travaillant au cabinet d'un juge d'instruction de Saint-Nazaire avait été mise en examen et écrouée en juin 2023. Elle est soupçonnée d'avoir transmis des informations à des tiers dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants. Le dossier avait été dépaysé au parquet d'Angers afin de «garantir la sérénité des investigations».
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Important coup de filet
«Elle est concernée par une affaire pénale de trafic de stupéfiants, mais on ne lui impute aucune infraction en rapport avec ce trafic», a souligné auprès de l'AFP l'avocat de cette femme de 43 ans, Maître Pascal Rouiller. Parallèlement à l'interpellation de cette greffière en juin 2023, douze autres personnes avaient été arrêtées puis placées en détention provisoire à l'issue de leur garde à vue.
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Le coup de filet avait permis de saisir une soixantaine de sachets de cannabis, quatre armes, plus de 16.000 euros en liquide, ainsi que des véhicules, avait détaillé à l'époque la procureure de Saint-Nazaire dans un communiqué. Ce seront finalement treize autres personnes, soupçonnées d'être impliquées dans ce trafic de stupéfiants, qui comparaîtront en septembre aux côtés de la fonctionnaire.
Selon Maître Rouiller, la quadragénaire sera également jugée pour détournement de scellés car lors de la perquisition menée à son domicile, des scellés, sans lien avec l'affaire de trafic de stupéfiants, avaient été découverts. «Elle entend, comme depuis le début de la procédure, se soumettre à l'autorité judiciaire» a assuré son avocat.
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Emmanuel Macron va promulguer la loi Duplomb malgré la pétition, selon Annie Genevard
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time6 minutes ago

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Emmanuel Macron va promulguer la loi Duplomb malgré la pétition, selon Annie Genevard

POLITIQUE - Espoirs douchés ? Alors que les responsables politiques opposés à la loi Duplomb en appellent à Emmanuel Macron pour empêcher son entrée en vigueur, la ministre de l'Agriculture a fait savoir ce mercredi 23 juillet que selon ses échanges récents avec le chef de l'État, il « n'allait pas du tout dans cette direction à date ». Bien que la loi Duplomb ait été adoptée par le Parlement le 8 juillet dernier, ses détracteurs rivalisent d'idées pour empêcher son entrée en vigueur. Première option : convoquer un référendum sur le sujet. Deuxième option : ne pas promulguer la loi dans les délais impartis et utiliser l'article 10 de la Constitution pour recommencer l'examen à zéro, comme le réclament les sénateurs socialistes dans une tribune publiée sur Le HuffPost. Ces deux recours sont possibles mais dépendent de la volonté du président de la République. Pour rappel, la promulgation est considérée comme une obligation pour le chef de l'État mais il peut, avant de le faire, demander une seconde délibération au Parlement. Quant au référendum, le président de la République est libre de le convoquer sur « l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale ». Jusqu'à présent, Emmanuel Macron est resté en retrait du débat en attendant que le Conseil constitutionnel se prononce sur le texte. Il n'a cependant pas exclu de s'exprimer sur le sujet une fois l'avis des Sages rendu. Dans quel sens penchera la balance ? Pas en faveur des opposants à la loi, à en croire Annie Genevard. « Pas dans cette direction à ce stade » « Il y aura un débat à si la conférence des présidents de l'Assemblée nationale en décide », a déclaré la ministre en marge d'un déplacement dans le Val-d'Oise, au micro de LCI. Mais, ajoute-t-elle, « de toute façon, le texte sera promulgué. Le président de la République me rappelait ce matin à l'issue du Conseil des ministres qu'il est dans l'obligation de promulguer la loi. » Quid d'un nouvel examen au Parlement ? « Il n'a pas été question du tout d'une seconde délibération », assure Annie Genevard. « Si tel était le cas, ce serait la décision présidentielle mais je n'ai pas entendu du tout qu'on allait dans cette direction à date », a-t-elle insisté. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi matin, Emmanuel Macron « a rappelé que notre action politique, quelle qu'elle soit, y compris sur ces sujets agricoles, doit être notamment guidée par la science et que nous devons en même temps défendre nos agriculteurs » pour faire exercer « une juste concurrence », a indiqué la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. « Tout ce qui nous désynchronise » par rapport aux règles en vigueur dans les autres pays « nous pénalise », a affirmé Emmanuel Macron, selon des propos rapportés par la porte-parole. « Il est très attentif à ce chemin de crête », a-t-elle assuré. La pétition contre la loi Duplomb dépassait ce mercredi après-midi 1,8 million de signatures. Ce chiffre record n'impose, sur le papier, aucune obligation et même le débat sans vote à l'Assemblée est soumis au vote des présidents de groupe. Mais politiquement parlant, difficile de faire l'impasse sur une mobilisation d'une telle ampleur. Y compris pour le chef de l'État ?

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À Gaza , les témoignages de détresse ne cessent d'affluer. Tous font état de kilomètres de marche à parcourir pour trouver une hypothétique aide alimentaire. « C'est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine », souffle Mohamed Abou Jabal, un déplacé palestinien à Beit Lahia, à l'AFP. « Nous dormons l'estomac vide, nous avons faim ! On n'en peut plus », s'exaspère un autre gazaoui. Dans l'enclave, prise sous les coups de boutoirs de l'armée israélienne depuis 21 mois, les conditions de vie des populations civiles se délitent chaque jour un peu plus. Au-delà des bombardements et des combats au sol, relancés lundi par Tsahal , les Palestiniens sont dans l'impossibilité de satisfaire leurs besoins vitaux. David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français des analyses stratégiques (Ifas) et rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques, le confirmait mardi auprès du Parisien : « Le risque de famine est avéré. Il l'est d'autant plus que les combats reprennent. La question de la distribution est un enjeu central ». Lundi, la société des journalistes de l'Agence France-Presse a publié un communiqué au fort retentissement . « Depuis que l'AFP a été fondée en août 1944, nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim, peut-on y lire. Nous refusons de les voir mourir. » Au total, dix journalistes de l'AFP se trouvent encore à Gaza. L'un d'eux, Bashar, dit : « Je n'ai plus la force de travailler pour les médias. Mon corps est maigre et je ne peux plus travailler. » Ce reporter vit « dans les ruines de sa maison de Gaza City avec sa mère, ses quatre frères et sœur et la famille d'un de ses frères ». « Dimanche matin, il a rapporté que son frère aîné était tombé , à cause de la faim », relate la SDJ de l'AFP. L'agence de presse est l'un des rares médias à compter des journalistes locaux sur ce territoire ravagé, où la presse internationale est interdite d'accès. Son appel à une « intervention immédiate » sur le plan humanitaire a été largement relayé depuis sa publication. Antonio Guterres, le patron de l'ONU, a lui aussi tiré la sonnette d'alarme mardi : « La famine frappe à toutes les portes. » Certains n'y survivent pas. Un hôpital de Gaza affirme que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim en 72 heures. Le même jour, 25 pays, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni ou le Canada, ont accru la pression sur Benyamin Netanyahou, appelant à mettre fin « immédiatement » au siège en cours à Gaza pour préserver les civils . « Le modèle de distribution de l'aide mis en place par le gouvernement israélien est dangereux, alimente l'instabilité et prive les Gazaouis de leur dignité humaine », s'indignent les signataires, alors qu'un blocus imposé en mars par Israël à Gaza et très partiellement assoupli fin mai a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant. Ce mercredi, plus de 100 ONG ont emboîté le pas , alertant sur la propagation d'une « famine de masse », mettant en péril les 2,4 millions de Palestiniens de Gaza. Mais pas seulement. « Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », s'émeuvent Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International ou encore Oxfam international. À l'image des 25 signataires, ces associations humanitaires appellent à un cessez-le-feu immédiat et à l'ouverture des passages pour l'aide humanitaire. « Je ne sais pas comment on pourrait appeler cela autrement que des gens mourant de faim en masse, et c'est créé par l'homme », tance Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l'OMS, invité à réagir en conférence de presse à Genève, ce mercredi. À ce jour, « des tonnes de nourriture, d'eau potable, de fournitures médicales, de matériel d'hébergement et de carburant » dorment dans des entrepôts, « juste à l'extérieur de Gaza », car « les organisations humanitaires (sont) empêchées d'y accéder ou de les livrer », pointent les plus de 100 ONG mobilisées. Ce mercredi, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a lui aussi déclaré dans un communiqué que l'extension de l'offensive terrestre lancée cette semaine « accélér(ait) la dégradation de la situation humanitaire, marquée par la malnutrition et le risque de famine ». « Cette situation est le résultat du blocus imposé par Israël », clame-t-il. La veille, l'ONU avait accusé l'armée israélienne d'avoir tué plus de 1 000 personnes cherchant à obtenir de l'aide humanitaire à Gaza depuis fin mai, en grande majorité près de centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les États-Unis et Israël. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, affirme avoir joint Gideon Saar, le ministre des Affaires étrangères israélien, pour le confronter sur cette question. « J'ai clairement indiqué que l'armée israélienne devait cesser de tuer des personnes aux points de distribution », clame-t-elle. Gideon Saar, justement, a balayé l'appel des 25 signataires, arguant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouve que les signataires font « fausse route ». Quant à David Mencer, le porte-parole du gouvernement de Benyamin Netanyahou, il jure qu'« à Gaza, aujourd'hui, il n'y a pas de famine causée par Israël ». « Il s'agit d'une pénurie provoquée par le Hamas », ajoute-t-il ce mercredi, accusant le mouvement islamiste d'empêcher la distribution de nourriture et de piller l'aide pour ses propres besoins. Cité par le quotidien Times of Israël , un haut responsable chargé de la sécurité de l'État hébreu certifie ne pas avoir « identifié de famine à ce stade » dans l'enclave. Tout en assurant : « Mais nous comprenons qu'une action est nécessaire pour stabiliser la situation humanitaire. » Pour sa part, Tsahal nie bloquer les aides à la population gazaouie. 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