
La mort de Bun Hay Mean, dit le «Chinois marrant», est accidentelle
Sa valise était prête, aucune lettre de suicide retrouvée, aucun autre élément suspect non plus...Une semaine après la disparition de Bun Hay Mean à 43 ans, dont le corps sans vie a été retrouvé sur le trottoir du boulevard des Batignolles à Paris (XVIIe), devant son domicile, après une chute de huit étages, les circonstances de sa mort commencent à se préciser. La thèse de l'accident reste privilégiée, révèle Le Parisien, jeudi 17 juillet.
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Quelques heures après l'annonce de sa disparition, son producteur, Philippe Delmas, avait révélé à l'AFP, que le « Chinois marrant », surnom que l'humoriste s'était attribué, aurait chuté « en essayant de récupérer son téléphone tombé dans la gouttière de son balcon ». Une hypothèse qui semble se confirmer. L'artiste n'a laissé aucun indice dans son appartement suggérant une mort volontaire. Il n'y a pas de lettre de suicide, aucun mot. Il n'y a également aucune bouteille d'alcool qu'il aurait pu boire avant de tomber accidentellement de son balcon. Raison pour laquelle les enquêteurs ont décidé de ne pas pratiquer d'analyses toxicologiques.
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En parallèle, l'autopsie n'a révélé aucun élément suspect. Enfin, sa valise était également prête, rangée dans un coin de son appartement, attendant le Jour J pour partir au Canada. Effectivement, Bun Hay Mean était attendu le vendredi 11 juillet, au lendemain de sa mort, à l'Olympia de Montréal pour y présenter son nouveau spectacle Kill Bun.
Balai et téléphone retrouvés sur son balcon
Si aucun élément suspect n'a été retrouvé, un téléphone a bel et bien été retrouvé dans une gouttière, à proximité du balconnet où l'humoriste avait l'habitude de fumer des cigarettes, raconte Le Parisien. Au même endroit, un long manche à balai a aussi été retrouvé, suggérant que l'humoriste aurait donc essayé de récupérer son téléphone. Le parquet de Paris a désormais autorisé la remise du corps à la famille. Selon le producteur de Bun Hay Mean, des obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité.
Le « Chinois marrant », traversait depuis plusieurs années des moments difficiles. L'année dernière, il avait dû être interné en hôpital psychiatrique après des comportements erratiques, avant d'être diagnostiqué bipolaire. Il avait décidé de parler de ses problèmes de santé mentale dans son tout nouveau spectacle, Kill Bun dont le titre est inspiré du film de Quentin Tarantino. Dans ce show, il souriait de sa santé mentale puis de sa reconstruction, toujours avec une petite pointe d'humour grinçant. Révélé dans le Jamel Comedy Club en 2014, il avait ensuite enchaîné les salles parisiennes puis nationales, avant de se faire une place dans le monde du stand-up. Il s'était également essayé au cinéma en jouant dans le dernier Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu, dans lequel il interprétait Deng Tsin Qin, prince félon de Chine. « J'ai beaucoup aimé notre rencontre et qui tu étais ! Repose en paix mon pote ! Quelle tristesse » a salué Guillaume Canet, le réalisateur.
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